J'ai vent d'une enquête sur le profil du "militant" LRM (Les Repus en Marche, ou La République en Marche). Très intéressant !
Ils (ce sont des hommes en majorités, très diplômés, et "qui sont bien" dans la vie, sous-entendu "qui ont des commencements et des fins de mois plantureux") portent une adoration infinie à leur chef. Ils s'identifient en Macron, bref ils se voient eux-mêmes en miroir dans ce sommet de l'excellence humaine que serait "Jupiter" Macron.
C'est le cas de tous les partis, prétend le politologue causant sur "France Infos", que cette adoration du "chef".
Pas du tout, faux !
Ce n'est pas la tradition du mouvement ouvrier, pour qui le parti politique est l'"intellectuel collectif" (expression d'Antonio Gramsci), qui ne connaît de direction que collégiale, et qui répugne à l'adoration des idoles, car le but poursuivi est l'émancipation de tous, par tous, et il n'y a pas d'homme providentiel !
Bref, un parti politique ouvrier, des travailleurs salariés, des couches populaires est l'inverse de la Cinquième république : pas de "Jupiter", pas de petites frappes A. Benalla, et si la dialogue réflexif se coince il importe de le décoincer.
Ce n'est pas pour rien que le journal que j'ai mis en exergue à pour sous-titre "Tribune libre de la lutte des classes" et porte la devise "L'émancipation des travailleurs sera l’œuvre des travailleurs eux-mêmes".
Il y a place pour la confrontation collective des idées, et leur discussion, en vue de l'action.
Il n'y a pas de place pour des aventuriers comme A. Benalla, car l'émancipation est collective, publique, et se produit ouvertement (si l'on n'est pas réduit à la clandestinité), et non par des tripatouillages, des faits d'armes individuels (ce qui n'exclut pas des personnalités remarquables), des secrets qui se chuchotent !!!
Voilà LA différence du mouvement ouvrier, du "Labor Party", du Parti du Travail avec une petite frappe comme Alexandre Benalla, reflet de son mаîtге le banquier Macron, Monsieur Vingt Pour Cent Du Corps Électoral.
