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Bosco morceau que j'affectionne que j'adore (page 16)

Sujet de discussion : Bosco morceau que j'affectionne que j'adore
  • craig_lyner Dieu tout puissant
    craig_lyner
    • 6 décembre 2025 à 06:27

    HK Farewell

    (dernière piste de l'album )


  • craig_lyner Dieu tout puissant
    craig_lyner
    • 6 décembre 2025 à 06:28

    Une réédition nommée 10th Anniversary Placebo Re-issue sort en septembre 2006. Cette réédition comprend à la fois les chansons remastérisées de l'album mais également les démos Paycheck et Flesh Mechanic et les faces B Drowning by Numbers et SlackerЬіtсh, soit 15 titres au total. S'ajoutent également un livret contenant photographies et commentaires des membres du groupe, ainsi qu'un DVD.

  • craig_lyner Dieu tout puissant
    craig_lyner
    • 6 décembre 2025 à 06:32

    "H.K. Farewell" a été bien accueilli par certains critiques, mais qui a également été reconnu comme une perle de rock brut par d'autres.

  • craig_lyner Dieu tout puissant
    craig_lyner
    • 6 décembre 2025 à 06:37

    "Toute histoire a son commencement. La version à posséder d'un album singulier."

    L'avis d'un internaute

    Certains albums de rock ne payent pas de mine. On pourrait être tenté de les écouter d'une oreille distraite, avant de les délaisser froidement pour une musique a priori plus consistante. Pour ma part, c'est un peu la bévue que j'ai commise lorsque j'ai eu l'occasion d'écouter le premier opus de Placebo. Verdict à l'époque au bout de 3 passage de platine : album sans aucun intérêt, direction le placard. Erreur fatale ! Et ce n'est que plusieurs années plus tard, en retombant par hasard sur cette pochette oubliée, que j'ai compris ma méprise. La toute récente défection de Steve Hewitt à son poste de batteur, et la sortie, plus toute neuve il est vrai, de l'édition anniversaire remastérisée de Placebo, sont donc deux bonnes occasions de refaire le point sur cette perle de rock brut, tellement dissemblable des récentes productions du combo anglais, à l'heure où celui-ci est à un tournant de sa carrière.

  • craig_lyner Dieu tout puissant
    craig_lyner
    • 6 décembre 2025 à 06:45

    Petite piqûre de rappel pour les amnésiques. 1994. L'Angleterre s'enflamme pour la britpop et la guerre ouverte entre Oasis et Blur. Dans l'euphorie d'un rock anglais encore en pleine reconstruction, un jeune homme efféminé et introverti, sans attache fixe (américain d'origine franco-italienne par son père, écossais par sa mère, luxembourgeois d'adoption), lutte comme il peut contre une dépression qui n'en finit pas.


    Il avait décidé envers et contre tous de gagner Londres pour y suivre des cours d'art dramatique au Goldsmith’s College 4 ans auparavant. Malheureusement il s'y est retrouvé fauché, et fut donc contraint d'osciller entre petits boulots foireux et chômage en rаmапt sérieusement pour boucler les fins de mois. Pire que tout, il ne connaît absolument personne à Londres et finit fatalement par s'y emmerder ргоfопԁémепt.

  • craig_lyner Dieu tout puissant
    craig_lyner
    • 6 décembre 2025 à 06:50

    De cette situation délabrante nait un puissant sentiment de frustration et de mal-être, qui ne demande plus qu'à exploser musicalement car le lascar est également guitariste autodidacte à ses heures.

    Péniblement, il rabâche encore et encore ses riffs et ses gammes, et compose inlassablement des mélodies au romantisme sombre et des textes en forme d'exutoire, bercé par des influences aussi hétéroclytes que David Bowie (bien-sûr), Bob Dylan, Depeche Mode, Black Sabbath, mais également Téléphone et Indochine puisque sa maîtrise de la langue française s'est affirmée naturellement lors de son séjour prolongé dans le Grand Duché.

  • craig_lyner Dieu tout puissant
    craig_lyner
    • 6 décembre 2025 à 06:51

    Le déclic survient alors de façon inattendue, à la station de métro South Kensington, où notre jeune chômeur désabusé rencontre par le plus grand des hasards une ancienne relation de lycée du Luxembourg, un grand échalas suédois qu'il méprisait cordialement à l'époque. Qu'à cela ne tienne, il engage la conversation et l'incite même à venir le voir sur scène dans la soirée, au club Round The Bell. A vrai dire l'autre type n'est pas franchement emballé par cette invitation, mais il finit pourtant par la relever froidement.


    C'est ainsi que Stefan Olsdal assiste sans trop y croire à la prestation de Brian Molko, et qu'il en ressort contre toute attente totalement enthousiasmé. Ca tombe bien, lui aussi est musicien, multi instrumentiste de formation classique, et il propose donc tout naturellement à ВМ de monter un groupe qu'ils décident d'un commun accord de nommer Ashtray Hearts.

  • craig_lyner Dieu tout puissant
    craig_lyner
    • 6 décembre 2025 à 06:54

    Brian Molko au chant et à la guitare, et Olsdal à la basse, il ne leur manque alors plus qu'un batteur. Molko pense d'abord à un certain Steve Hewitt, un gars avec qui il a déjà éсumé les clubs les années précédentes (et qui était d'ailleurs de la partie au Round The Bell le soir de la fameuse rencontre).


    Mais celui-ci est malheureusement trop pris par ses autres projets, et se retrouve le сul coincé entre Ashtray Hearts, The Boo Radleys et surtout Breed.


    Le duo se rabat donc sur Robert Schutzberg, un pote suédois d'Olsdal avec qui Molko n'accroche pas franchement, mais faute de mieux... après avoir au passage changé de nom pour Placebo, plus simple, plus universel, plus pernicieux également (un placebo, comme chacun sait, c'est un médicament... qui ne contient que du vent), le tгіо se produit immédiatement en concert et se découvre une insatiable boulimie de scène.

  • craig_lyner Dieu tout puissant
    craig_lyner
    • 6 décembre 2025 à 06:56

    Le look si particulier de Molko ne passe pas longtemps inaperçu, et Placebo se fait très rapidement remarquer en vue d'enregistrer un premier album.


    Mais alors que la production commence, très vite les tensions entre Molko et Schutzberg deviennent insupportables au point que les deux musiciens finissent par en venir aux mains. Schutzberg est donc éjecté du groupe peu après la fin de l'enregistrement, et remplacé au pied levé par... Steve Hewitt, qui a pu entre temps prendre congé de ses obligations. Mais c'est déjà une autre aventure qui commence et qui vient d'ailleurs tout juste de se terminer.

  • craig_lyner Dieu tout puissant
    craig_lyner
    • 6 décembre 2025 à 06:57

    Voici donc le ton et l'esprit dans lequel cet album éponyme a été conçu, ton et esprit contenus en totalité dans l'histoire précédemment énoncée.

    Ajoutons à cela l'androgynie de Molko, sa bisexualité et son goût pour le travestissement et les paradis artificiels, et on obtient un résultat on ne peut plus glam, spleen & rock'n roll qui explique en grande partie le succès fulgurant de Placebo à sa sortie dans le milieu underground.

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