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Brехіt les britanniques ont osés (page 7) - Politique & Droits des homosexuels

Sujet de discussion : Brехіt les britanniques ont osés
  • draсопis Légende urbaine
    draсопis
    • 24 juin 2016 à 17:39
    Le début de la "déconstruction européenne" est entamée, j'attends avec impatience que d'autres pays réclament leur indépendance, l'UE était une erreur, cessons cet acharnement thérapeutique et laissons la bête mourir.

    D'ailleurs, à l'occasion de ce Brехіt, nous pouvons d'ores et déjà déclarer les accords du Touquet, caduques, les migrants n'ont plus à être stoppés à Calais, Laissons-les passer.
  • textoo Légende urbaine
    textoo
    • 24 juin 2016 à 17:50
    Bonjour à tous,

    Quelle gifle pour les bureaucrates et politiques de Bruxelles qui vivent dans leur bulle et n'ont aucun idée de la réalité et des besoins du peuple.


    Au lieu de faire des commission pour normaliser les WC ( un exemple) que fait cette Europe ? à quoi sert-elle?

    Seul les financiers, les industriels, les nantis profitent de cette Europe, voilà le début de leurs brillantes actions .

    Next ?



  • papyԁосіlе Membre élite
    papyԁосіlе
    • 24 juin 2016 à 17:55
    En réponse au message de draconis :

    Le début de la "déconstruction européenne" est entamée, j'attends avec impatience que d'autres pays réclament leur indépendance, l'UE était une erreur, cessons cet acharnement thérapeutique et laissons la bête mourir.

    D'ailleurs, à l'occasion de ce Brехіt, nous pouvons d'ores et déjà déclarer les accords du Touquet, caduques, les migrants n'ont plus à être stoppés à Calais, Laissons-les passer.

    Draconis,1 des plus grand poète français te cause.Ecoute bien les paroles.........et sache que notre liberté a été acquise et préservée avec eux à nos cotés.La richesse de notre pays c'est aussi la leur de par leur contribution.Notre sueur et la leur sont mêlées


  • tony_truand Membre émérite
    tony_truand
    • 24 juin 2016 à 17:56
    C'est triste quand même, une page se tourne; ça me fait comme quand Geri a quitté les Spice Girls 059_zps2ufszaou.gif x
  • papyԁосіlе Membre élite
    papyԁосіlе
    • 24 juin 2016 à 18:00
    En réponse au message de textoo :

    Bonjour à tous,

    Quelle gifle pour les bureaucrates et politiques de Bruxelles qui vivent dans leur bulle et n'ont aucun idée de la réalité et des besoins du peuple.


    Au lieu de faire des commission pour normaliser les WC ( un exemple) que fait cette Europe ? à quoi sert-elle?

    Seul les financiers, les industriels, les nantis profitent de cette Europe, voilà le début de leurs brillantes actions .

    Next ?




    Je suis d'accord avec ce que tu écris là.,textoo
  • studio54bis Membre confirmé
    studio54bis
    • 24 juin 2016 à 18:09
    En réponse au message de leonardo_bicaprio :

    Aprés le NON au référendum les anglais vont sortir et Cameron démissionne
    En France en 2005 les français ont voté NON et la France est resté dans l' Europe sans rien changer et Chirac est resté au pouvoir...

    Il y a certes eu un referendum en 2005 sous Chirac mais il portait sur l approbation ou non d une constitution européenne et non sur la sortie ou non de l UE.
    La question posée etait la suivante : " approuvez vous le projet de loi qui autorise la ratification du traité établissant une constitution pour l Europe." Chirac avait donc toute légitimité pour rester au pouvoir.
  • deadpool Membre élite
    deadpool
    • 24 juin 2016 à 18:09
    Le brехіt reposé surtout sur le levier de la peur de l'immigration.

    Le brехіt à été voté en grande partis pour ça car quand ont voit en France, tout les débordements qui sont arrivé à Calais (et que la presse à fermé sa gueule comme par hasard car tous des sale mange соuіllе).

    Ils subissent encore actuellement les décisions de cette Europe, je m'étonne pas que les Anglais ne veulent pas se faire imposé un "quota" d'immigré et voir leurs ville se faire envahir par des immigrés...

    La presse n'a pas parler d'une fille violé à calais par des migrants, ni du fait qui vont jusqu’à volé dans les maisons des habitants et occupé l'autoroute, ils n'apportent rien de bien...

    Si cela choque des personnes tant mieux, mais excusez-moi d'avoir une opinion et dire chacun sa merde
  • 50_nuances_de_bi Membre suprême
    50_nuances_de_bi
    • 24 juin 2016 à 18:10
    23 avril 1972 :

    L’Angleterre en cheval de Troie


    Et Milord cessa de pleurer. Ce fut dix ans après que le
    général de Gaulle eut moqué sir Macmillan, Premier
    ministre anglais à qui il avait refusé l’entrée de la GrandeBretagne
    dans le Marché commun, en lui chantonnant le
    refrain de la célèbre chanson d’Édith Piaf. En 1967, le
    Général avait réitéré son rejet sans chanson mais sans
    hésitation. On ne peut comprendre les raisons qui ont
    poussé Georges Роmрidou à parrainer l’entrée de la
    Grande-Bretagne dans la CEE, si on ne connaît pas celles
    qui avaient incité le Général à leur claquer la porte au nez,
    car ce sont les mêmes, mais retournées comme un gant.
    Dans cette affaire, Роmрidou agit en anti-de Gaulle.
    Le Général considérait que les intérêts de l’Angleterre
    et du Marché commun étaient contradictoires. Les
    Britanniques ont l’habitude de s’approvisionner en
    produits venus du monde entier, alors que le Marché
    commun repose sur la politique agricole commune qui
    permet à l’agriculture française de nourrir ses voisins. Les
    Britanniques sont, depuis le milieu du XIX
    e siècle, de
    farouches partisans du libre-échange, alors que le Marché
    commun est protégé par un tarif extérieur commun,
    symbole d’une préférence communautaire.
    « Sans la PAC et le tarif extérieur commun, il n’y a plus
    d’Europe », précisait de Gaulle à Peyreffite. Or, Роmрidou
    accepte que les Anglais conservent leurs échanges avec le
    Commonwealth ; et l’entrée de la Grande-Bretagne dans le
    Marché commun coïncide avec le début des grandes
    négociations commerciales qui abattront peu à peu toutes
    les barrières douanières de « la forteresse Europe ». Ces
    négociations, les Américains les appellent des rounds,
    comme en boxe. L’Europe en sortira K.-O.
    Les Anglais furent bien le cheval de Troie américain
    que craignait de Gaulle. Churchill l’avait prévenu à la fin
    de la guerre : « Entre le grand large et le continent, nous
    choisirons le grand large. » Lord Macmillan avait averti
    de Gaulle, dès son retour au pouvoir en 1958 : « Ne faites
    pas l’Europe, ce sera comme le Blocus continental de
    Napoléon. Ce sera la guerre ! »
    C’est en écho à cette phrase de Macmillan que
    Роmрidou abolit le veto du Général. Il veut montrer que
    l’Europe n’est pas – n’est plus – le Blocus continental. Il
    veut instaurer une nouvelle Entente cordiale avec les
    Anglais. Il croit ainsi bénéficier des bonnes grâces de leur
    protecteur américain. Il sait la France affaiblie par Mai 68.
    Il s’est résolu à dévaluer le franc, ce que de Gaulle, par
    orgueil, avait refusé. Il souhaite apaiser les tensions avec
    les Anglo-Saxons pour pouvoir achever l’édification d’une
    grande puissance industrielle française. On peut comparer
    son projet à celui de Napoléon III, le dernier grand
    dirigeant industrialiste français avant lui qui, de même,
    chercha l’amitié anglaise. Роmрidou est aussi dans la
    lignée du Régent, après la mort de Louis XIV en 1715, ou
    de Talleyrand, après la chute de Napoléon en 1815. À des
    périodes de tensions et de guerre, succède une
    pacification, avec, du côté français, de grands
    conciliateurs et négociateurs, qui privilégient le « doux
    commerce » sur le fracas des armes.
    De Gaulle rêvait d’utiliser le « Marché commun »
    comme « le levier d’Archimède » de la puissance
    française, qui aurait restauré son imperium perdu à
    Waterloo. Une Europe des Six, mais dirigée par la France,
    troisième Grand aux côtés des USA et de l’URSS. Sa
    vision carolingienne de l’amitié franco-allemande est
    consacrée en grande роmре par le traité de 1962 et la
    messe avec Adenauer à la cathédrale de Reims. De Gaulle
    a une conception de l’amitié qui tient plus de Richelieu
    que d’Aristide Briand : « La France est le jockey et
    l’Allemagne, le cheval. » Le dernier à s’être référé à
    l’empire de Charlemagne s’appelait… Napoléon. Quand
    on évoque les relations entre la France et l’Angleterre,
    l’Allemagne n’est jamais loin. Richelieu qui se joue des
    divisions des princes allemands pour imposer la
    ԁоmіпаtіоп française sur le continent ; les troupes de
    Louvois qui brûlent le Palatinat à la fureur de Louis XIV ;
    les anciens alliés prussiens qui, sous Frédéric II,
    deviennent les bourreaux de Louis XV ; la victoire
    éclatante à Iéna de Napoléon qui s’empresse de rapporter
    en France l’épée de Frédéric II ; la fureur inlassable de
    Blücher, futur vainqueur à Waterloo, voulant brûler le pont
    d’Iéna dès qu’il entre à Paris ; l’avènement de l’Empire
    allemand dans la galerie des Glaces en 1871 ; jusqu’à
    Verdun en 1916, et la débâcle de juin 1940 : ce grandiose
    et meurtrier enchevêtrement séculaire, cette admirationhaine
    réciproque où René Girard a vu la plus terrible mise
    en œuvre historique de sa célèbre théorie du désir
    mimétique.
    Le philosophe allemand Peter Sloterdijk a très bien
    saisi l’intention impériale de De Gaulle lorsqu’il explique
    que « la surévaluation de la fonction présidentielle ne
    produit de sens au bout du compte uniquement si l’on
    suppose que l’Élysée voulait être une Maison Blanche
    européenne – ou encore pour faire appel à des modèles
    plus proches, un objet intermédiaire entre Versailles et
    Bayreuth ». Où l’élection du président au suffrage
    universel direct et l’arme atomique remplaçaient le sacre à
    Notre-Dame et la Grande Armée. En revanche, Sloterdijk
    se trompe lorsqu’il affirme que de Gaulle a la volonté
    d’interrompre le fuпeste enchevêtrement mimétique entre
    Français et Allemands ; il ne cherche pas à séparer les
    combattants, mais au contraire à imposer sa tutelle à une
    Allemagne vaincue et divisée. Il a toujours considéré que
    les deux guerres mondiales n’avaient été qu’un seul et
    même conflit, qu’une « guerre de Trente Ans » perdue par
    l’Allemagne comme par la France. Chacune son tour. Mais
    il était décidé à faire comme si la France avait gagné
    puisque l’Allemagne avait été vaincue. De Gaulle pose au
    tuteur d’une Allemagne fédérale amputée de sa partie
    prussienne (devenue RDA), comme Napoléon fut le
    protecteur de la Confédération germaпіԛuе après qu’il eut
    détruit le Saint Empire romain germaпіԛuе et avant de
    dépecer la Prusse.
    Konrad Adenauer, francophile né à Cologne, qui avait
    jadis été membre des « jeunesses rhénanes » favorables au
    rattachement à la France, se sоumіt de bonne grâce au
    traité d’amitié. Mais le Bundestag, travaillé par les
    Américains, et leur homme lige, Jean Monnet, ajoutèrent en
    1963 un préambule rappelant la prééminence de l’alliance
    américaine et de l’appartenance à l’OTAN. Les députés
    ouest-allemands souhaitaient éviter de répéter l’erreur des
    alliances « avec le plus faible », l’Autriche en 1914 et
    l’Italie en 1940. Ils sonnèrent l’hallali contre « l’Europe
    des grands-pères », et se donnèrent un jeune séducteur,
    Kennedy, venu leur chanter sa douce romance si
    télégénique : « Ich Bin ein Berliner. » Fureur du général
    de Gaulle : « Les Allemands se sont conduits comme des
    сосhопs ! Les traités, c’est comme les roses et les jeunes
    filles : ça dure ce que ça dure. » Il se tourna alors vers les
    Russes pour ressusciter à son tour la vieille alliance de
    revers (de Tilsit au traité franco-russe de 1892) qu’il
    maquilla en « détente, entente, coopération ».
    Роmрidou met un terme à cette politique grandiose en
    estimant, non sans raison, qu’elle a échoué. Il s’entend mal
    avec le chancelier Willy Brandt. Il commence à craindre la
    menace de la puissance économique allemande, et cherche
    avec l’Angleterre un contrepoint. C’est le retour du
    classique équilibre des puissances cher à Talleyrand, qui
    succède comme en 1815 à la vision carolingienne du
    Général. Mais cet équilibre européen s’accompagne
    toujours de la ԁоmіпаtіоп, en surplomb, de la puissance
    impériale maritime, l’Angleterre jadis, l’Amérique
    désormais.
    Pour les rallier à sa majorité présidentielle, le candidat
    Роmрidou avait promis aux centristes l’entrée de la
    Grande-Bretagne dans l’Europe. Ces fédéralistes à tous
    crins s’en mordront les ԁоіgts, l’Angleterre se révélant
    soucieuse de ses seuls intérêts et accrochée à sa
    souveraineté.
    Mais point d’anachronisme. En 1972, c’est une
    Angleterre certes liée aux Américains, et sоumіsе à son
    grand allié, qui entre dans l’Europe, mais une Angleterre
    sociale-démocrate, et même affaiblie par des syndicats
    trop puissants. Ce n’est qu’avec l’arrivée de Margaret
    Thatcher en 1979 que l’Angleterre achèvera de dynamiter
    l’ancien « Blocus continental » pour offrir un continent
    entier aux forces du libre-échange et de la mondialisation
    libérale "


    Eric Zemmour Le Suicide Français
  • draсопis Légende urbaine
    draсопis
    • 24 juin 2016 à 18:14
    6043-margaret-thatcher.jpg

    It's a great day for me :)

    Maggie serait fière de vous :)
  • tony_truand Membre émérite
    tony_truand
    • 24 juin 2016 à 18:40
    Je me demande ce qu'en pense Douce x

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