Pour ce qui est de l'intensité, je n'ai jamais rien trouvé d'aussi puissant que Shakespeare, même si les versions anglaises sont peu faciles d'accès, et les adaptations françaises assez traitresses.
Las des Molière, Racine, Corneille, dont on nous rebat les oreilles, je parviens à apprécier Marivaux (malheureusement, peu de troupes importantes prennent le temps de visiter son répertoire autrement qu'en s'arrêtant à ses points d'orgue).
Sinon, je suis particulièrement intéressé par le répertoire de l'absurde : Jarry, Beckett (

), Ionesco, dont les pièces les plus intéressantes sont quasi-impossibles à mettre en scène dans le respect scrupuleux des didascalies.