Trois homos à aimer Léo ? Mais c'est un miracle ! Je croyais qu'il n'y en avait que pour Mylène Farmer ou Dalida... Je me permets donc d'évoquer (car vous devez connaître, évidemment !) la chanson de Léo "Ton Style"... C'est de la pure amour hétéro, mais nous y pouvons trouver notre compte !
Quand même !!! La pauvre Mylène, enfin, je resterai motus et Ьоuсhе cousue, pour ne pas agiter le drap de soie rouge provocant devant les regards extatiques de ses fans qui - après tout - peuvent ressentir (je ne peux que le supposer, dans un esprit d'apaisement et sans trop marquer d'hypocrisie, méconnaissant les prestations de cette dame) des effusions lyriques, des éblouissements quasi mystiques, des fusions épidermiques : laissons-la vivre, comme les bébés phoques sur la banquise.
Mais non, ce que tu connais, et que ma paresse devant les explorations méthodiques me fait ignorer, tu me le livres là !!!
Oui, quel texte. Mais dont le balancement, à mon goût, est moins réussi que celui de "C'est extra".
Et j'en reviens à mon leitmotiv : le mot "сul", chanté des dizaines de fois, pour qualifié qu'il soit de "grossier, familier, bas" dans les dictionnaires normatifs, ou dans ceux qui se préoccupent des registres de langage, résonne malsonnant à ma part prudhommesque, mais avec quelle justesse à ma part en possession d'elle-même.
Comment pourrait-il dire autrement, Léo Ferré ? "Fondement" ? Grotesque ! "Апus" ? Médicolégal ! "Hanches" ? Pauvre métonymie ! "Train" ? Bouffonnerie casanière !
Alors, le texte est là comme du Jean Genet.