Il faut relever, d'Albert Camus, qu'il fut un
des rares éditorialistes de la presse française,
dans "Combat", à condamner la terreur atomique,
alors qu'une vague raciste anti-japonaise
et un aveuglement admiratif, très scientiste,
des "prouesses techniques" faisaient approuver
le largage de la première bombe atomique
américaine sur Hiroshima, le 8 Août 1945.
Les propos que cite Tolérance1968
sont la conclusion de cet éditorial
dont le lien асtіf plus bas
vous donne l'intégralité.Cet acte, d'après l'appréciation du premier-ministre britannique Winston Churchill lui-même dans ses Mémoires, n'aura en rien contribué à hâter la fin de l'engagement militaire japonais lors de la Seconde guerre mondiale : le Japon était déjà détruit, il s'apprêtait à capituler, et il n'avait plus aucunes capacités industrielles de production d'armes.
La vérité est que cet acte de guerre atomique aura surtout été le premier acte d'intimidation de la future "guerre froide" mettant aux prises les États-Unis d'Amérique avec l'URSS (Union des Républiques Socialistes Soviétiques).
Moyennant quoi, nous sommes toujours sous la menace des arsenaux nucléaires des uns et des autres - l'arsenal soviétique s'étant de plus disséminé -, tant il est vrai que ces arsenaux sont principalement destinés à effrayer et mettre sous le joug les peuples.
http://www.matisse.lettres.free.fr/artdeblamer/tcombat.htm