Pégase, mon humeur n'est pas à la gaieté, mais cette plénitude, par la grâce de la voix humaine, me fait pleurer différemment du chagrin qui m'habite.
Comme ces pleurs sont étranges : ils n'effleurent qu'incidemment ma hantise, ils ne me décomposent pas, ils m'animent, ils sont l'indice le plus sûr de mon émotion la plus vive et la plus salubre.
La beauté, oui, fait pleurer, et c'est la vraie vie humaine : passer de la réification à la vie intérieure acceptée.