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De mes ԁоіgts parcourir son visage.... - Littérature & poésie

Sujet de discussion : De mes ԁоіgts parcourir son visage....
  • lefablio Membre élite
    lefablio
    • 29 décembre 2012 à 00:48
    De mes ԁоіgts agiles,
    j'ai parcouru ton visage,
    tes traits sont si graciles,
    comment être encore sage?

    Ta chevelure aux doux reflets mordorés
    te sublime,
    me fait plonger dans une abîme
    que je voudrais infinie.
    L'amande de tes yeux te chinoise,
    oui, je ris.

    Qui a peint nostalgie
    dans tes yeux noirs,
    attendris.
    Ton nez fin, me sent,
    me déshabille,
    me livre à nu,
    Je ne peux mentir.

    Enflammée,
    ma poésie part en vers libres,
    de vous ma douce
    je suis ivre.
    Je goûte jusqu'à vos oreilles
    que je sais toujours en veille,
    à écouter mon chant d'amour.

    Celui qui se dessine sur vos lèvres
    qu'ensemble nous entonnons,
    ce soir, toujours....

    Moustick.
  • lefablio Membre élite
    lefablio
    • 29 décembre 2012 à 01:10
    Bonjour à tutti,
    Il est fort possible que mon texte comporte qlq fautes, j'en découvre encore,
    soyez indulgents svp , j'ai encore de la fièvre,
    Merci, bonne journée....
  • cathy-zen Membre pionnier
    cathy-zen
    • 29 décembre 2012 à 07:51
    Mon Riton...ta fiévre n'a pas encore totalement "attaqué" ton cerveau...et tu laisses encore un peu de fibre bien romantique...quand aux phautes elles ont bien leur сhагmе..je serais encore indulgente a ton égard mon cher!!!....bonne journée et bon week-end..bisous-bisous
  • lefablio Membre élite
    lefablio
    • 29 décembre 2012 à 08:24
    Mon Riton...ta fiévre n'a pas encore totalement "attaqué" ton cerveau...et tu laisses encore un peu de fibre bien romantique...quand aux phautes elles ont bien leur сhагmе..je serais encore indulgente a ton égard mon cher!!!....bonne journée et bon week-end..bisous-bisous

    Merci Cathy,
    Je n'etais pas très satisfait de ma poésie,
    Je viens de la rectifier qlq peu,
    je crois que c'est mieux....

    Bon we également,
    Bisous bisous....
    Et merci pour ton indulgence...
  • sergeclimax69007 Membre suprême
    sergeclimax69007
    • 29 décembre 2012 à 23:49
    Ritha, tu me fais penser à cette chanson de Georges Brassens.

    Dans l'eau de la claire fontaine, elle se baignait toute nue...



    --- Contrairement à ce que l'on pourrait croire, rien de plus difficile que les vers libres, qui s'affranchissent de la mesure exacte et de la sonorité finale ; et, comme toi, tenter d'apparier les vers longs avec les courts, de garder un rythme, de reprendre au vol des rimes, fait que le texte se hasarde dans des structures peu assurées, qui demandent bien des réflexions, sous des apparences de facilité.

    En fait, le vers dit "libre" multiplie les contraintes invisibles.

    Dans ces conditions, ton essai ne peut que te laisser insatisfait.
    Mais, tu essayes. C'est bien.

    --- Mon Dieu, sur ce site, on est tellement peu habitué à un brin de critique que l'on marche sur des œufs, en hasardant un jugement un peu franc, en ébauchant quelques mots ; les quatre premiers vers me semblent bien (mais attention à "en corsage") ; et, comme je ne pratique pas comme toi, je reprendrais tout le reste, j'éliminerais le "doux", je serais chiche d'adjectifs, mais j'aurais mon canevas avec ton texte ; ah, j'éviterais le cliché de l"abîme infini".

    Voilà quelques remarques, en passant.
  • lefablio Membre élite
    lefablio
    • 30 décembre 2012 à 05:59
    Climax vraiment, tu ne te doutes pas à quel point tu m'apportes...
    Une critique comme la tienne, j'en demande tous les jours...
    Ne te tracasse pas pour les oeufs, il y a bien longtemps que j'ai fait l'omelette...
    sourire...
    Je crois que je vais me lancer dans le haïku, sourire, me liberer de toutes contraintes..mais lui aussi pourtant a ses lois...
    Vois Climax,
    je vais reprendre encore cette poésie et la livrerai bientôt...
    Tu me rends meilleur, non seulement je ne suis point vexé, mais plutôt stimulé par cette critique on ne peut plus juste.
    Oui Climax j'en redemande...
    Je me permets de t'envoyer une bise...
  • lefablio Membre élite
    lefablio
    • 30 décembre 2012 à 10:12
    Aussitôt dit, aussitôt fait.
    Comme promis voilà le résultat;

    De mes ԁоіgts agiles,
    j'ai parcouru ton visage.
    Traits si graciles;
    comment rester sage.

    Port de reine, fière chevelure,
    reflets mordorés,
    sublimes.
    L'égrener sans fin, sans cassure
    tel est mon pari ,
    ultime.

    L'amande de tes yeux te chinoise,
    oui je ris.
    Percé à jour,tu me déshabilles,
    je n'ai pas menti.

    Enflammée,
    cette poésie part en vers libres,
    tant de toi je suis ivre.

    Je goûte jusqu'à tes oreilles,
    je les sais toujours en veille
    à guetter mon chant d'amour.

    Celui qui se dessine sur tes lèvres,
    qu'ensemble nous entonnons
    ce soir, toujours.

    Moustick, revisité.....

    Encore une fois, merci Climax,
    La poésie est synonyme d'échange,
    elle s'enrichit au contact du lecteur, d'une critique...

    Et merci pour la comparaison avec Brassens,
    suis flatté,mais aussi réaliste, je ne lui arrive pas à la cheville.
    Alors non Climax pas de censure,chaque fois qu'il t'en prendra l'епvіе,
  • medievale Membre élite
    medievale
    • 30 décembre 2012 à 14:42
    Ritha si tu parviens à trouver le secret des haikus, en effet les régles y sont tellement strictes et complexes à la fois, que je t'en remercie d'avance, car ces perles japonaises sont à mes yeux ce que la poésie à fait de plus riche.
  • lefablio Membre élite
    lefablio
    • 30 décembre 2012 à 15:02
    Ritha si tu parviens à trouver le secret des haikus, en effet les régles y sont tellement strictes et complexes à la fois, que je t'en remercie d'avance, car ces perles japonaises sont à mes yeux ce que la poésie à fait de plus riche.

    Sans prétention, je vais m'y essayer,
    j'aime la force qui s'en dégage...
    Non pas ce soir, mais bientôt oui.
  • sergeclimax69007 Membre suprême
    sergeclimax69007
    • 30 décembre 2012 à 16:41
    - Port de reine, fière chevelure,
    reflets mordorés,
    sublimes.
    L'égrener sans fin, sans cassure
    tel est mon pari ,
    ultime.

    Il y a là, dans les sonorités de "L'égrener sans fin, sans cassure", le rappel du glissement des ԁоіgts dans la chevelure, c'est bien ; "port de reine" n'est pas neuf mais, pour autant que les mots sont usés, c'est une expression de bon aloi, qui résonne bien ; le fait de ne pas mettre de majusсules chaque fois que tu vas à la ligne conserve une unité, utile puisque tu alternes des vers de différente mesure ; j'éviterais l'hyperbole "sublime" qui épuise le reste du texte ; bien évidemment, tu peux ne pas faire rimer, et d'ailleurs tu rappelles le "i", mais n'est-ce pas geignard ?

    Je peux te suggérer cette approche sепsuеllе :

    Port de reine, fière chevelure,
    reflets mordorés,
    іпtіmеs. [Ou "Infimes", pour suggérer l'éparpillement du mordoré]
    L'égrener sans fin, sans cassure,
    rester vers l'orée,
    ultime.


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    L'amande de tes yeux te chinoise,
    oui je ris.
    Percé à jour,tu me déshabilles,
    je n'ai pas menti.

    Enflammée,
    cette poésie part en vers libres,
    tant de toi je suis ivre.


    Il y a là de fâcheuses dentales "amanDe", "De", "Tes", "Te" qui force à une prononciation heurtée contraire à la douceur, serait-elle enflammée ; "cette poésie", non, c'est toi qui pars en vers libres ; le texte, c'est toi, et te mettre à distance comme ça, pour faire de ton texte une chose que tu examines casse le сhагmе ; même remarque pour les dentales "Tant", "De", "Toi", qui sont heurtées. "Enflammée" me paraît fade, et fait trop référence à des milliers de flammes amoureuses du passé. L'anacoluthe (la rupture de construction de la phrase) : "Percé à jour, tu me déshabille", du fait de la brièveté de cette phrase n'est pas des plus claires.

    Je propose :

    Tes yeux en amande te chinoise,
    oui je ris.
    Tu me perces à jour et déshabilles,
    je n'ai pas menti.

    Remué,
    me voilà au départ en vers libres,
    par toi je deviens ivre.


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    Je goûte jusqu'à tes oreilles,
    je les sais toujours en veille
    à guetter mon chant d'amour.

    Celui qui se dessine sur tes lèvres,
    qu'ensemble nous entonnons
    ce soir, toujours.


    Il y a là, au premier vers ci-dessus, une cacophonie qui me chiffonne, " G... T... K... T... ", même chose pour "DeSSine Sur" ; le verbe "entonner" me fait penser aux chants de corps de garde (ben oui , c'est comme ça). "Ce soir, toujours" est une apposition très exacte donnant la mesure du sentiment amoureux : un défi au temps tyrannique, qui voudrait éteindre à l'instant, refréner par sa fuite, rendre languissant et passant et épisodique l'amour qui se veut durable, et réclame une éternité.


    Je propose :

    Et je goûte à tes oreilles,
    je les sais toujours en veille,
    à guetter mon chant d'amour.

    Celui qui se dessine à tes lèvres,
    qui est notre communion,
    ce soir, toujours.


    -----------------------------------------------------------------------------------------


    Voilà ce que peut être une critique de texte, argumentée, empathique, ne cherchant pas des "fautes", attentive au déroulement des mots et à leur sonorité.

    Un texte est un appel.

    En vérité, Ritha soumet, à votre appréciation et à votre jugement, ses textes, avec générosité.

    Alors, halte à l'adoration des personnes ; oui à l'appréciation argumentée des textes.

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