Foz Côa ou l'art rupestre en plein air

Je ne sais pas si vous avez regardé, tout à l'heure, à la télévision française, une émission sur la lutte pour préserver des gravures rupestres de la montée des eaux qu'aurait provoquée le barrage construit dans la vallée du Côa, un affluent du Douго, au Nord-Est du Portugal.


Les gravures, des milliers, sont restées dans leur environnement, tels que les hommes d'il y a trente mille ans, dans cette vallée relativement clémente alors que c'était un âge glaciaire, les tracèrent.

Parce qu'en premier lieu, des jeunes de la région se sont unis pour l'art paléolithique ; le barrage, déjà bien avancé, fut abandonné ; l’État portugais vегsа cent millions d'euros de dédommagements à l'entreprise Eletricidade de Portugal.


La proximité temporelle de la Révolution du 25 Avril 1974, qui libéra du fascisme la dignité des individus, ne fut pas étrangère à cette mobilisation culturelle : un des experts invités à donner son avis sur la valeur du lieu - et c'est un site unique au monde que Foz Côa - doutait que la découverte de figures rupestres menacées en France aurait déterminé chez des personnes de tous horizons un tel engagement.


Un lien vers le site du Musée de Foz Côa (littéralement le "confluent du fleuve Côa") :


http://www.arte-coa.pt/


En allant sur "Gravuras", dans le menu déroulant vous pouvez choisir "Galeria de imagens" : un diaporama. Vous pouvez changer le défilement du diaporama en cliquant en bas à votre droite sur la photo d'un des sites de Foz Côa.



--- Signalons, en lien direct avec le thème de Foz Côa, "Les dossiers d'archéologie", n°358, Juillet-Août 2013, portant le titre : "Arts rupestres : des récits millénaires" (neuf euros et cinquante centimes) :