J'y suis allé l'an dernier, 30 minutes à tout casser... ce sera la dernière.
Je me suis senti mal à l'aise dans cette ambiance très festive et excentrique.
Alors certes je trouve ça plus sympa qu'un attroupement de machos en train de boire des bières et commentant du foot (ouuh ! le cliché hétérophobe

), mais pas pour autant que parce-que certaines personnes déjantées ont un gros point commun avec nous, qu'on doive se sentir "dans le même délire".
Après, comme dans tout événement et manifestation, on retient le plus visible, ce qui "mène la danse". Pas mal d'homos "classiques"' sont présents, et même des hétéros. Il ne faut pas se leurrer quant aux médias, friands à l'idée de montrer l'homo comme une bête curieuse (c'est d'ailleurs pour ça que les homos "recrutés" dans les émissions débiles sont pour la grande majorité très efféminés et maniérés).
La Gay Pride a eu une influence incontestablement positive, mais au fil des années et des victoires remportées, son bénéfice diminue, et la pertinence quant à sa forme suit le mouvement. Comme l'a déjà évoqué quelqu'un, tout le monde sait que les homos existent : la provoc, l'effet "coup de poing", deviennent donc moins nécessaires et peuvent même devenir contre productifs.
Je crois qu'à présent il faudrait vraiment insister sur la banalisation de l'homosexualité... que la différence avec les hétéros soit acceptée, mais aussi montrer qu'on est finalement très proches, pour tout ce qui ne concerne pas nos attirances sехuеllеs et amoureuses. Le mariage est une avancée en ce sens (l'une des revendications de la GP de 2012, je ne le nie pas).