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Il y a des brisures en ce coeur imprimées - Littérature & poésie

Sujet de discussion : Il y a des brisures en ce coeur imprimées
  • sergeclimax69007 Membre suprême
    sergeclimax69007
    • 14 avril 2013 à 18:22
    Il y a des brisures en ce cœur imprimées,
    Comme des porcelaines aux éclats foudroyés ;
    Il y a des brisées où mes pas ennoyés
    Traversent une coulée, où seraient arrimées

    Les ferveurs redoublées et les traces rimées
    Dedans un cœur autre et requérant sa moitié ;
    Il y a les soleils aux ailleurs déployés,
    Comme l'acier reluit, aux сhаlеuгs réprimées ;

    Cela vous tranche net cet élan qui s'élève
    Tout comme l'oranger, quand est vive la sève
    A la fin de l'hiver, où l’œil écarquillé

    Recueille le plein ciel d'un regard dessillé ;
    A voir de ces lueurs proclamer le printemps,
    Hante le сhагmе obscur des tout premiers instants.


    ------- J'avais l'habitude du bleu ; quelqu'un me signale que c'est une couleur difficile à lire ; et, après tout, comme la condition première pour communiquer un texte est de respecter les capacités de l’œil, je choisis donc le noir.
  • harribo Membre expérimenté
    harribo
    • 14 avril 2013 à 18:53
    Jolie poeme
  • sergeclimax69007 Membre suprême
    sergeclimax69007
    • 14 avril 2013 à 20:07
    Bluefresh, ton appréciation est gentille (n'y vois aucune notion péjorative, "gentil" n'est pas "niais" !!! ) et j'apprécie, comme tout un chacun les compliments, mesurés et brefs, qui ne versent pas dans l'obséquieux ; cependant, au-delà de ton impression favorable, qui est bien agréable, aurais-tu et auriez-vous, ô lecteurs bénévoles de mes essais répétés pour parvenir à des textes lisibles et élaborés, des remarques critiques à faire ?

    Elles seront, elles aussi, accueillies avec gratitude, !!!
  • grifounet Membre élite
    grifounet
    • 14 avril 2013 à 20:21
    Il y a des brisures en ce cœur imprimées,
    Comme des porcelaines aux éclats foudroyés ;
    Il y a des brisées où mes pas ennoyés
    Traversent une coulée, où seraient arrimées

    Les ferveurs redoublées et les traces rimées
    Dedans un cœur autre et requérant sa moitié ;
    Il y a les soleils aux ailleurs déployés,
    Comme l'acier reluit, aux сhаlеuгs réprimées ;

    Cela vous tranche net cet élan qui s'élève
    Tout comme l'oranger, quand est vive la sève
    A la fin de l'hiver, où l’œil écarquillé

    Recueille le plein ciel d'un regard dessillé ;
    A voir de ces lueurs proclamer le printemps,
    Hante le сhагmе obscur des tout premiers instants.


    ------- J'avais l'habitude du bleu ; quelqu'un me signale que c'est une couleur difficile à lire ; et, après tout, comme la condition première pour communiquer un texte est de respecter les capacités de l’œil, je choisis donc le noir.

    Merci pour tes poèmes, que - je le dis honnêtement, je ne comprends pas toujours, mais que j'apprécie.

    Puis-je te demander de leur donner un TITRE, stp. C'est possible ? Ça peut aider grandement à comprendre.
  • sergeclimax69007 Membre suprême
    sergeclimax69007
    • 14 avril 2013 à 22:26
    Grifounet, je comprends bien ta demande d'un titre ; c'est effectivement un guide pour la lecture.

    Mais le titre a un défaut : c'est qu'il donne au texte un "thème" hors duquel la compréhension du lecteur ne va pas s'aventurer ; de plus, celui qui écrit se sentira tenu de ne pas "dépasser" les limites de ce thème.

    Alors, plutôt qu'un titre, je préfère un vers final qui oriente, a posteriori, la lecture, et le sens du texte.

    Je conçois fort bien que ce que j'écris n'est pas limpide : la limpidité des textes d'ailleurs est une longue habitude acquise au contact de textes qui n’étonnent plus ; mais, même pour ces textes limpide, il y a eu un temps de tâtonnements et d'apprentissage.

    Ceci dit, je ne confonds pas langue torturée et habileté.

    J'avoue que, très souvent, je joue des sens multiples des mots ; j'avoue que, moi aussi, j'ai ma manière de dire, mon "code" ; après une soixantaine de textes travaillés, en 7 mois, c'est seulement maintenant que j'arrive à démêler - pour moi-même - ce qui était fort embrouillé ; voilà où j'en suis.

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