Je trouve ça étrange… mais pas plus que ça…

Je lisais allongé sur le lit au premier étage, mon regard se pose machinalement sur la fenêtre qui s’ouvre lentement, quelque chose semble se faufiler dans la pièce, une tête apparaît enfin, qui évoque un nain géant croisé avec un gоЬеlin et doté d’yeux globuleux...

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Je fonce sur la fenêtre, lui enfonce mes ԁоіgts dans les yeux, la créature retombe en contrebas je ferme la fenêtre, je trouve cela étrange… mais pas plus que cela…Je reprends mon sandwich mon bouquin comme si rien ne s’était passé, je m’endors.

Un lit plutôt spartiate meublait cette pièce dépourvue de tout ornement, de toute fenêtre, ne dépassant pas les 6 m². C’est là que je me réveille, j’identifie le lieu, un local technique entre deux salles de cours de l’Université, dans un préfabriqué. Je suis пu, la porte ne ferme pas à clef, mais que fais-je ici et dans cette tenue ? Tout à coup, le vacarme de chaises que l’on pousse négligemment et de manière empressée, une horde d’étudiants passent à la hauteur de cette fichue porte, je prie les dieux que personne ne songe à l’ouvrir…Je regarde sous le lit et y trouve une valise, contenant des vêtements vraiment …moches, mais je n’ai pas le choix, je dois m’éclipser au plus vite ! Avec un peu de chance, personne ne prêtera attention à moi. J’enfile ces hагԁes grotesques, ouvre la porte et risque un œil au dehors, rien à signaler, je sors. Je me retrouve dans une succession de couloirs avec ces mêmes étudiants par centaines qui cessent leur discussion à mon arrivée et me dévisagent, je trouve cela étrange…mais pas plus que ça…je ne peux plus reculer je dois traverser ce couloir, le temps s’arrête, je tente de nier leur présence, mes fringues pourris et garde le cap…

Une fois dehors, une lumière surnaturelle, m’invite à regarder le ciel plus attentivement, celui-ci semble zébré d’éclairs permanents, un peu à la manière d’un champ de force ayant la forme d’un dôme gigantesque, j’aperçois un enfant avec un cerf-volant, celui-ci flotte paisiblement à la limite du dôme, sauf que, l’enfant n’est pas à l’extrémité de la corde, mais sur le cerf-volant qui semble canaliser les éclairs environnants, de multiples cordes relient cet aéronef improvisé au sol à différents points de la ville, je trouve cela étrange…mais pas plus que ça… je continue ma route, arrivé dans un immense hall d’hypermarché, j’y vois un sapin d’une dizaine de mètres de haut, je décide d’y grimper , je redescends, fouine dans quelques rayons puis remonte régulièrement sur ce sapin, au bout de la cinquième fois en redescendant , je croise à mi-hauteur un autre individu qui a décidé lui aussi d’y monter, il est temps pour moi de passer à la caisse, il ne reste qu’une seule caissière, les rideaux de fer sont baissés partout, sauf à cet endroit, le rideau se baisse progressivement aussi lentement que la petite aiguille d’une montre, et se situe au-dessus de la jeune femme, lorsque je paie enfin, le rideau ne se trouve plus qu’à deux mètres du sol. En sortant je regarde derrière moi, et m’aperçois que la caissière a été écrasée sous ce rideau, je croise un passant et lui en fait la remarque, il me confie que c’est tout à fait normal, les caissières sont embauchées le matin et meurent écrasées le soir sous le rideau lors de la fermeture de la caisse… Je trouve cela étrange…mais pas plus que ça…Mon réveil sonne, il est 5h45.

Ça c’était la nuit dernière…Et vous ? Vous souvenez vous de rêves particulièrement …délirants ?

Pour l'interpretation des reves en direct, il y a tristan moir sur radio ici et maintenant; le lundi soir

Merci pour ce partage
tu écris très bien, c'est captivant.

J'ai fait énormément de rêves ou plutôt de cauchemar super flippant jusqu'a environs trente ans.
je ne sais pas expliquer pourquoi.
C'était régulier et toujours des trucs de dingue.

maintenant c'est plutôt rare mais toujours aussi éprouvant.
ce que je déteste le plus c'est me réveiller à la fin d'un de ces épisodes et de voir qu'il ne me reste plus que quelques minutes avant que le réveil sonne.
parce que je sais que je vais rester avec ça en tête une partie de la journée.

à l'époque j'avais investi dans un dictionnaire pour interpréter au moins les symboles et je notais au réveil.

Faire un rêve, Micka, pour bizarre qu'il apparaisse, est un témoin de ta bonne santé mentale, relative comme pour tout un chacun.

Les paranoïaques, par exemple, ne rêvent pas ou si peu, car ils projettent sur le monde environnant tous les sentiments "négatifs" qu'ils ne supportent pas de contenir, si bien que le monde leur devient dans leur perception hostile.

Il vaut mieux que tu rêves d'un "alien" que de devenir aliéné à toi-même.

Il vaut mieux rêver que tout le monde te regarde, te dévisage, plutôt que de vivre ce que Henri Grivois appelle "le délire de concernement", quand quelqu'un se prenant pour le Messie, vivant qu'il est le Messie, réellement, devient le tout du monde, et n'est même plus lui-même.

Le rêve est un contenant. N'as-tu pas remarqué comme tu te sens davantage toi-même, un, ayant de la ргоfопԁеuг, lorsque tu as rêvé ?

C'est tout ce que je peux dire, sans associations de la part du patient que tu n'es pas, dans le dialogue d'un cabinet de psychothérapeute pratiquant la psychanalyse freudienne

J'aimerais avoir fait ce rêve.
Il est très riche.

Bonjour, Micka, tu es précis dans le souvenir de ton rêve, très précis ....
un détail, ""la fenêtre s'ouvre lentement..... je regarde la pièce elle ne comporte pas de fenêtre """ glups !! la fenêtre aussi à disparue ??

ton rêve colle bien au personnage que je lis régulièrement ici, mélange de pensées de Geek.

Tu devrais écrire la suite .... bisous

Salutations Metal,

un détail, ""la fenêtre s'ouvre lentement..... je regarde la pièce elle ne comporte pas de fenêtre """ glups !! la fenêtre aussi à disparue ??

Je me réveille dans une autre pièce, je précise que la première est au premier étage, la seconde entre deux salles de classe dans un préfabriqué.

Dans un rêve tant le temps que l'espace, sont bien différents de la réalité et les téléportations sont légions.