Je n'ai aucun avis sur un film qui prête, plus haut, à des remarques sur la qualité ou la médiocrité du cinéma français ; j'ignore complètement et les résumés, et les critiques, et tout ce qu'est censée raconter son intrigue ; et je n'ai vu aucun extrait.
Là n'est pas le sujet !
Ne nous égarons pas !
Revenons à l'affiche ; j’avais mal vu, j'avais vu des familles, il semblerait que ce soit une plage avec des hommes, uniquement.
Une chose cependant, très importante, pour déterminer le caractère non ехhіЬіtіоппіstе et non provocant de cette affiche qui, décidément, n'est pas malsaine.
Ce qui est рогпоgгарhіԛuе sidère, surprend, pulvérise la vue.
Ici, rien de tel : deux hommes qui s'embrassent, avec fougue, tendrement, se trouve au premier рlап et c'est là le principal, ce qui est LE PLUS MONTRÉ.
Et, la fеllаtіоп (peut-être, oui, très loin, indistincte), donc le plus privé, le plus INDÉCENT, se trouve réduite au minuscule et au flou de deux corps l'un sur l'autre : les père La Morale prennent la mouche pour bien peu, et à contre-temps.
Les hommes isolés et les groupes d'hommes qui se dirigent vers les dunes vont vers ce que nous montre cette affiche : de la tendresse.
Et il n'y a pas d'effraction регvегse du regard public par un premier рlап qui engage deux hommes enlacés dans un Ьаіsег langoureux mais pudique.
Cette affiche raconte une belle histoire en elle-même : ce qui se passe, éventuellement, au soleil est des plus privés, mais FLOU.
Ce qui se passe au premier рlап, dans les herbes, c'est une rencontre amoureuse, à laquelle - semble-t-il - tous les personnages dessinés aspirent. Et on voit ça DISTINCTEMENT.
C'est y pas beau !!!
Cette histoire est DONC on ne peut plus MORALE d'après les critères les plus habituels, c'est-à-dire les plus biaisés !!!
