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La fin de l'amour

Sujet de discussion : La fin de l'amour
  • sammy16 Membre expĂ©rimentĂ©
    sammy16
    • 19 novembre 2011 Ă  19:15
    Qu'est-ce qui met fin Ă  un amour ? une erreur qu'on ne peut pardonner ou qui a rompu la confiance ? une lassitude ? ou bien simplement on se reveille un matin, et on n'aime plus on se sait pas pourquoi ni comment, mais c'est fini.
  • mahouarn Membre suprĂȘme
    mahouarn
    • 19 novembre 2011 Ă  19:20
    Avec le temps ; il arrives que les sentiments , le désir s'émousses , pourquoi ? mystére
    d'autres sont passionnés indefiniment jusqu a ne pas supporter la séparation , ceci ne s'expliques pas!
  • touba78et14 Membre Ă©lite
    touba78et14
    • 19 novembre 2011 Ă  20:10
    Tout depend de la nature de l'amour......
  • zinneke Membre Ă©lite
    zinneke
    • 19 novembre 2011 Ă  20:39
    Avec le temps, avec le temps va tout s'en va ...
    l'habitude, la lassitude, la routine, il ne faut pas chercher ailleurs.
  • peterchat1 Membre Ă©lite
    peterchat1
    • 19 novembre 2011 Ă  21:53
    Avec le temps, avec le temps va tout s'en va ...
    l'habitude, la lassitude, la routine, il ne faut pas chercher ailleurs.

    Beaucoup de raisons peuvent mener à une séparation. Je ne pense pas "qu'on se reveille un matin, et on n'aime plus on se sait pas pourquoi ni comment..." Si on se réveille en se disant que c'est fini, c'est que le décision mijotait depuis un certain temps.
    Dans d'autres cas, effectivement c'est comme le dit Zinneke....Avec le temps l'amour se transforme.
  • romantiquedu14 Membre Ă©lite
    romantiquedu14
    • 19 novembre 2011 Ă  23:06
    Rien,n'est Ă©ternel...mĂȘme l'Amour!!
  • menxy Membre Ă©lite
    menxy
    • 19 novembre 2011 Ă  23:31
    ça se termine pour différentes raisons. Parce que d'une maniÚre ou d'une autres, l'autre nous a déçu,

    parce qu'on évolue avec le temps, on a d'autres besoins, une autre mentalité, et donc d'autres choix,

    parce qu'on sait ce qui nous plaĂźt, mais pas ce qui nous fait planer...
  • sammy16 Membre expĂ©rimentĂ©
    sammy16
    • 20 novembre 2011 Ă  00:16
    De l’enfant blessĂ© Ă  l’enfant Ă©merveillĂ©


    Nous sommes, pour la plupart d’entre nous, porteurs de blessures plus ou moins vivaces engrangĂ©es dans notre histoire et surtout dans la petite enfance. Blessures ouvertes, prĂ©cocement inscrites et durablement prĂ©sentes dans la mĂ©moire « fidĂšle de nos cellules », situations inachevĂ©es qui se crient longtemps aprĂšs dans les souvenirs limpides ou confus, amnĂ©sies et refoulements autour de zones de vulnĂ©rabilitĂ© et de sensibilitĂ© aiguĂ« qui nous transforment parfois en Ă©corchĂ©s vifs.

    Une blessure a son origine dans un Ă©vĂ©nement un geste, une parole, un ressenti, entendu et reçu comme nous faisant violence. L’autre, en face, ne nous a pas fait nĂ©cessairement violence, mais nous pouvons en recevoir l’impact, comme une agression qui nous blesse, nous dĂ©stabilise, nous morcelle ou nous dĂ©structure.

    Un des enjeux Ă  dĂ©mystifier, dans la vie relationnelle d’une vie d’adulte, sera de dĂ©couvrir l’incroyable habiletĂ© dont nous sommes capables pour entretenir les blessures de notre enfance ou de notre histoire familiale Ă  leur maximum, Ă  travers des rencontres et des relations qui ne sont pas bonnes pour nous et auxquelles cependant, avec beaucoup d’aveuglement, nous nous accrochons. Relations toxiques, en quelque sorte, qui vont rĂ©activer en permanence ces blessures au lieu de les rĂ©duire au minimum. Cela devrait nous renvoyer Ă  notre difficultĂ© de faire des choix plus pertinents vers des rencontres vivifiantes et des relations structurantes qui pourraient apaiser nos blessures, Ă©viter leur restimulation et nous confirmer dans une bonne estime de soi.

    Il ne faut pas oublier qu’il y a toujours un enfant blessĂ©, humiliĂ©, incompris en chacun de nous. Un ex-enfant susceptible de se rĂ©veiller, de se faire entendre, de se manifester dans les situations les plus banales d’une vie d’adulte. En particulier dans une vie de couple, de parents, ou dans les situations d’une vie professionnelle qui sont porteuses d’une incroyable variĂ©tĂ© d’évĂ©nements, susceptibles de faire revivre l’ex-enfant qui est en nous et de rĂ©activer ainsi des sensibilitĂ©s douloureuses. Il y a aussi en chacun de nous un enfant en attente d’émerveillements, de dĂ©couvertes et d’enthousiasmes. Un enfant curieux, dĂ©sireux d’entrer dans un mouvement d’étonnements et de croissance, un enfant susceptible de se relier Ă  la beautĂ©, Ă  la justice ou Ă  la compassion. Cet enfant-lĂ  sera Ă©veillĂ©, restimulĂ© par des rencontres avec le beau, avec l’émotion d’un Ă©vĂ©nement, avec la qualitĂ© d’un regard, d’une Ă©coute, ou l’accueil d’un geste.

    Ce sera tout le sens d’un accompagnement bienveillant, d’une prĂ©sence proche, proposĂ©s Ă  un enfant par un adulte disponible.

    Mais tout se passe comme si les Ă©vĂ©nements nĂ©gatifs laissaient plus de traces en nous que les Ă©vĂ©nements positifs. Et nous le savons bien : un seul jour de guerre laisse plus de violence et de dĂ©sespĂ©rance dans une existence que trois cents jours de paix n ’y ont inscrit de beautĂ© et d’espĂ©rance.

    Le combat semble donc inĂ©gal et nous risquons d’ĂȘtre entraĂźnĂ©s dans une succession de conflits avec nous-mĂȘmes en dĂ©veloppant des conduites de rĂ©paration ou de restauration qui nous font oublier que nous pouvons aussi utiliser nos Ă©nergies autrement, en pratiquant Ă©galement la confirmation, qui consiste Ă  ne pas prendre sur soi ce qui n’est pas bon pour soi. « Ce point de vue, ce regard nĂ©gatif, ce jugement de valeur que tu portes sur moi, je le laisse chez toi.

    Il n’est pas bon pour moi, je ne le ressens pas comme me concernant, je ne peux rien en faire... »

    En particulier en acceptant de mieux recevoir et d’accueillir les messages d’amour, de bontĂ© et de beautĂ© que nous pouvons rencontrer partout ; en Ă©tant aussi plus vigilant sur la qualitĂ© des relations qui nous sont proposĂ©es ; en acceptant de nous relier au positif de chacun, au sens Ń€ĐłĐŸfĐŸĐżÔ de chaque Ă©vĂ©nement ; en Ă©coutant et en prenant conscience que toute situation de vie recĂšle du positif.

    Nous pouvons ainsi donner plus d’espace, plus de vie et plus de stimulations Ă  l’enfant Ă©merveillĂ© qu’il y a en nous.


    Jacques Salomé

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