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La fin de l'euro ? (page 2) - Politique & Droits des homosexuels

Sujet de discussion : La fin de l'euro ?
  • soloboy Membre occasionnel
    soloboy
    • 27 novembre 2011 à 19:49
    N'en déplaise aux cassandres (nombreux en france), l'euro tiendra. son problême est avant tout un manque de confiance des investisseurs américains qui n'ont jamais rien compris à la construction européenne et qui répandent la suspicion généralisée sur l'euro. en réalité les européens sont moins endettés que les américains qui se sont engagés dans un jeu de création monétaire dangereux. l'europe sortira grandie de cette crise qui prendra fin prochainement. personnellement je pense que les français devraient acheter massivement des bons du trésor public et faire preuve d'un peu plus de patriotisme économique : acheter des produits fabriqués en france et ne pas trop abuser avec les aides sociales. c'est J.F. KENEDY qui disait " avant de te demander ce que ton pays peut faire pour toi, demandes toi ce que tu peux faire pour ton pays
  • peterchat1 Membre élite
    peterchat1
    • 27 novembre 2011 à 22:16
    La finance n'est pas mon domaine mais si je me fie à ce que j'ai pu lire et entendre sur le problème de l'euro, je ne pense pas que l'on puisse dire que c'est la faute des Américains et de ses investisseurs.
    Je serais plutôt de l'avis de l'économiste français Jacques Sapir qui dit:" Aujourd’hui, ce n’est pas seulement l’Euro, cette construction boiteuse et imparfaite, qui agonise. C’est aussi une certaine conception de l’Europe. .... L’histoire retiendra que l’Euro sans doute est mort de la main de ceux-là même qui prétendaient le défendre."
  • sammy16 Membre expérimenté
    sammy16
    • 27 novembre 2011 à 23:47
    La vérité est que les autres pays, à commencer par la France, ont, pour des considérations de politique nationale, laissé filer les déficits publics ces 5 dernière années et, surtout, maquillé leurs chiffres comptables et de croissance. En d'autres termes, le refus de l'Allemagne et d'autres pays est un appel à une plus grande rigueur dans la gestion des comptes publics et une transparence au-dessus de tout soupçon. En conséquence, si le Sommet du 9 décembre débouche sur un accord pour un rôle accru de la BCE dans la prise en charge des dettes souveraines, il ne s'agira pas de libeller un chèque en blanc aux Etats défaillants, mais de l'accompagner de conditions drastiques et de рlапs d'austérité sans précédent. Au final, les marchés financiers auront eu raison de la volonté politique des Etats. Les citoyens paieront la note sur plusieurs années.
  • soloboy Membre occasionnel
    soloboy
    • 28 novembre 2011 à 01:04
    La vérité est que les autres pays, à commencer par la France, ont, pour des considérations de politique nationale, laissé filer les déficits publics ces 5 dernière années et, surtout, maquillé leurs chiffres comptables et de croissance. En d'autres termes, le refus de l'Allemagne et d'autres pays est un appel à une plus grande rigueur dans la gestion des comptes publics et une transparence au-dessus de tout soupçon. En conséquence, si le Sommet du 9 décembre débouche sur un accord pour un rôle accru de la BCE dans la prise en charge des dettes souveraines, il ne s'agira pas de libeller un chèque en blanc aux Etats défaillants, mais de l'accompagner de conditions drastiques et de рlапs d'austérité sans précédent. Au final, les marchés financiers auront eu raison de la volonté politique des Etats. Les citoyens paieront la note sur plusieurs années.

    on va payer la prime à la casse, les guerres en lybie afghanistan etc...les crédits contractés depuis 1974 par nos dirigeants irresponsables et trop grassement payés.....personnellement je ne compte pas sur l'état pour mes vieux jours. cela dit ne reproduisons pas les erreurs de nos ainés qui nous ont conduits où nous en sommes. soyons moins égoïstes, moins individualistes, moins superficiels que nos prédécesseurs.
  • sammy16 Membre expérimenté
    sammy16
    • 28 novembre 2011 à 19:49
    La vérité est que les autres pays, à commencer par la France, ont, pour des considérations de politique nationale, laissé filer les déficits publics ces 5 dernière années et, surtout, maquillé leurs chiffres comptables et de croissance. En d'autres termes, le refus de l'Allemagne et d'autres pays est un appel à une plus grande rigueur dans la gestion des comptes publics et une transparence au-dessus de tout soupçon. En conséquence, si le Sommet du 9 décembre débouche sur un accord pour un rôle accru de la BCE dans la prise en charge des dettes souveraines, il ne s'agira pas de libeller un chèque en blanc aux Etats défaillants, mais de l'accompagner de conditions drastiques et de рlапs d'austérité sans précédent. Au final, les marchés financiers auront eu raison de la volonté politique des Etats. Les citoyens paieront la note sur plusieurs années.

    on va payer la prime à la casse, les guerres en lybie afghanistan etc...les crédits contractés depuis 1974 par nos dirigeants irresponsables et trop grassement payés.....personnellement je ne compte pas sur l'état pour mes vieux jours. cela dit ne reproduisons pas les erreurs de nos ainés qui nous ont conduits où nous en sommes. soyons moins égoïstes, moins individualistes, moins superficiels que nos prédécesseurs.

    L'histoire se répète et qui mieux que nos érudits intègres connaissent les erreurs qui mènent droit au chaos. «Périr ou muter vers le haut» affirmait le grand philosophe Jean Guitton. Réintroduire à l'école la morale, le civisme, les Droits universels et remettre à sa vraie place l'argent : un moyen d'échange ni plus ni moins. Mépriser l'argent, c'est détrôner un roi, affirmait Chamfort. D'après les spécialistes, notre planète est en mesure de nourrir le double de la population actuelle. Il y a des gens qui meurent à cause de l'excès de nourriture et d'autres par manque, donc le rééquilibrage profite à tous.

    «Les catastrophes terribles n'ont jamais manqué de suivre la corruption des mœurs. Dieu a peut-être combiné l'ordre physique et moral de l'univers de manière qu'un bouleversement de ce dernier entrainât des changements nécessaires dans l'autre». (Chateaubriand)
    Dommage pour Voltaire ! Sur le pouvoir de l'argent et dans une lettre datée de 1802, destinée au secrétaire américain au trésor, Albert Gallatin, le président, Thomas Jefferson 1801/1809,disait déjà :'' Je pense que les institutions bancaires sont plus dangereuses pour nos libertés que des armées entières prêtes au combat. Si le peuple américain permet un jour que des banques privées contrôlent leur monnaie, les banques et toutes les institutions qui fleuriront autour des banques priveront les gens de toute possession, d'abord par l'inflation, ensuite par la récession, jusqu'au jour où leurs enfants se réveilleront, sans maison et sans toit, sur la terre que leurs parents ont conquis ‘'.Deux cents ans après, ce furent aux U S A les subprimes et leurs conséquences, sur les plus pauvres des populations du monde. Après cela, doit-on s'indigner avec Hessel qui participa à l'élaboration de la déclaration universelle des droits de l'homme, rendre hommage au génie inspiré de Jefferson père fondateur et rédacteur de la déclaration d'indépendance ou constitution des Etats unis, ou bien laisser couiner tout seul Taguieff et consorts ? Allez, passons.
  • loverdose69 Membre occasionnel
    loverdose69
    • 29 novembre 2011 à 21:02
    L'euro était une belle arnaque pour nous peuple d'en bas mais pas pour les riches financiers!!!!!
  • sammy16 Membre expérimenté
    sammy16
    • 30 novembre 2011 à 12:19
    L'euro était une belle arnaque pour nous peuple d'en bas mais pas pour les riches financiers!!!!!

    Début 2012 sera déterminant pour l'Europe. Et pour bien comprendre l'enjeu, il faut savoir que l'inquiétude monte quant à la capacité des pays européens à refinancer leur dette-c'est-à-dire à emprunter pour rembourser-en 2012. Les craintes concernent notamment l'Italie qui a besoin de 150 milliards d'euros durant le Premier semestre 2011 mais aussi, et c'est le signe de la gravité de la situation, l'Allemagne qui commence à avoir du mal à lever des fonds en proposant des taux d'intérêts inférieurs à 20%. C'est un fait: une course contre la montre est désormais engagée entre les marchés et la révision institutionnelle de l'Europe. Et rien ne dit que cette dernière pourra se faire à temps...

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