La valse des milliards continue ! (Suite)

La valse des milliards continue ! (Suite)

En ce moment, il y a de quoi prendre un mal de tête comme ce n'est pas possible: on entend à tout propos, sur n'importe quelle radio, ou chaîne de TV ou quotidien d'informations, la rengaine de la grande valse des milliards:

-= Le budget 2014: on va économiser;…15 milliards ! Ok.

-= On a en a économisé déjà 8 ! (Ah bon ?)

-= Il en faut 25 pour la Santé, l'assurance maladie ! (Oula, la !)

-= Il manque X….. milliards pour ceci ! (Je vous prie de l'excuser de ne pas avoir retenu le domaine concerné !)

-= Il manque X….. milliards pour cela ! (Je me noie dans les chiffres !)

-= Mais les caisses sont… vides ! Il faut trouver encore X…. milliards ! (Pas possible !)

-= N'oublions pas la fiscalité …écologique qui flirte aussi avec les …milliards ! (On va en voir des vertes et des pas mûres !)

-= On entend les jolies expressions magiques du style:

"Il faut faire EN SORTE de ramener X…. milliards…." etc, etc

-= Ensuite, vient le grand hymne gauchiste de la facilité malhonnête, la panacée universelle qui n'a jamais marché !

"Il faut prendre l'argent là où il se trouve…" (J'appelle ça, du vol absolu, de la spoliation… Si je manque d'argent je vais aller puiser dans TON porte-monnaie puisque tu es plus riche que moi !)

Et malgré tous ces artifices inopérants (bien entendu et sans surprise quant aux résultats), les caisses restent désespérément vides… et notre déficit s'accroît à outrance.

On a su trouver de l'argent pour la guerre au Mali et l'on veut mettre notre nez en Syrie…

Nous vепԁons des armes, ce qui ne nous empêche pas de vouloir devenir des champions de la paix….

Pincez-moi, là ! je fais un cauchemar ou pas ?

Grifounet

Cela fait 30 ans que l on entend ce genre de discours quel que soit les politiques menées de droite comme de gauche
et que fait les français râleurs ?
il votes pour ces politiques la
nous ne faisons que récolter pour les mensonges des uns et des autres
ou alors voter blanc

Et voter blanc, ça apporte concrètement quelle solution?

Tu sais, Grifounet, tous tes présupposés, je les récuse, entre autres celui qui voudrait que la création des richesses dont le patronat encaisse la plus-value ne soit pas du fait des salariés uniquement tandis que le patronat possède uniquement l'outil de travail, où il investit de moins en moins, car le capital spéculatif rapporte davantage, jusqu'à ce que les "bulles" crèvent, et crevant plongent le monde dans une interminable crise globale, économique et financière, et politique : alors si les richesses appartiennent légalement au patronat, ces capitalistes ne sont rien sans la plus-value extorquée aux salariés.


Le mode de production capitaliste est entrée depuis des années dans une crise qui menace tous les acquis de la civilisation : tout y passe, retraites, salaires, postes de travail, industries, services publics, santé publique, enseignement, et les exonérations de "charges patronales" sont infinies, asséchant les caisses de la Sécurité Sociale et de l’État.


Les dettes acсumulées par des politiciens servant les intérêts des capitalistes - la fameuse "dette souveraine" ou "dette publique" - plombent les peuples ; elles ne seront jamais remboursées ; et quand elles sont remboursées, à peine a-t-on sur le рlап légal commencé de payer les intérêts des intérêts de la "dette", si bien que cette "dette" demeure, encore et toujours.


Un vrai programme socialiste comporte - donc - l'annulation pure et simple de dettes qui ne sont pas du fait des travailleurs salariés, et la confiscation, sans indemnités ni rachat, de toutes les richesses et entreprises nécessaires à la vie sociale collective, celle de l'immense majorité qui n'a que sa force de travail à vепԁге ; ce programme comporte la nationalisation, et la dévolution des entreprises à leurs salariés ; et comme le socialisme dans un seul pays est une invention stalinienne, destinée à conclure un pacte avec les bourgeoisies (les possesseurs du capital investi dans l'appareil de production, capital issu de l'exploitation première de la main-d’œuvre), il est bien évident que seul un mouvement ouvrier internationaliste peut s'atteler à cela, car le marché capitaliste unifie l'intégralité de la planète Terre.


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Grifounet, nos prémisses de réflexion, nos points de départ, nos attentes, nos cultures politiques différent tellement que je te livre ceci, non dans l'espoir que tu y adhères, que tu l'approuves serait-ce de loin, et que tu ne m'estimes pas "utopiste" : j'écris ceci à titre de contrepoint ; il y a une autre manière - au moins une ! - de concevoir les choses.


Là se limite ma contribution à ce sujet.


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A vrai dire, j'ai constaté, au fil du temps, combien les discussions dites politiques, sur un forum, ne pouvaient tourner qu'à l'acrimonieux, et à une sorte de partie de ping-pong où - très souvent dans l'excès - l'on se renvoie des précédents historiques (et que je te cause du stalinisme comme s'il avait réalisé le communisme !!!), et les sous-entendus fusent, et les malentendus abondent, et la mauvaise foi prend le pas sur toute autre humeur.


Et puis, la politique n'est pas un champ clos où, selon le principe suffisant de la Raison, s'affronteraient des arguments décisifs : la politique est d'abord le reflet de l’affrontement des classes sociales ; différents sont les points de vue, car les intérêts primordiaux des classes sociales antagonistes sont irréconciliables et inconciliables ; de plus, tel individu, appartenant aux classes laborieuses, défend un point de vue patronal ; et tels autres, appartenant de par son origine à la bourgeoisie ou à la paysannerie Ьіеп ԁоtéе (comme des dirigeants historiques, et non des moindres, tels Friedrich Engels, ou Lénine, ou Trotsky) sont des combattants et des théoriciens du communisme.


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Bref : voilà mon vertex très peu semblable au tien.

Merci, Grifounet, de m'avoir donné l'occasion de l'exprimer !!!

Je ne vois qu'un ennemi, cet ennemi incarne le Mal absolu, c'est un nuisible, un parasite, traînant dans les magouilles les plus louches, dictant aux politiques leurs mesures antisociales avec lesquelles il continue d'engraisser tel un porc, et ce faisant j'insulte ces pauvres bêtes pour lesquels au moins j'ai du respect, cet ennemi, vile, ignoble et tentaculaire fricotant tant avec le mafieu, qu'avec le politicien véreux ou l'avocat marron, qui dicte même à la Justice un verdict de culpabilité, cet ennemi c'est ...la banque. Il est temps d'en finir avec cette hydre aux multiples têtes.

Et dire que Lénine, dans "L’Impérialisme, stade suprême du capitalisme", écrivait VOICI UN SIÈCLE, sur le capital financier, c'est-à-dire sur "la banque".



Et dire que Rudolf Hilferding, théoricien social-démocrate, a écrit son ouvrage "LE CAPITAL FINANCIER" (fusion du capital bancaire et du capital industriel, sous la prédominance du capital bancaire) EN 1910.



Tout sur les crises du capitalisme, et leur caractère paroxystique, dont seules des guerres détruisant les appareils productifs seront venues provisoirement à bout.



En consommant l'énorme quantité d'armes produites (l'industrie d'armement ayant garanti le plein emploi dans l'Allemagne nazie, vous voyez à quel prix, et ayant sorti les États-Unis de la crise de 1929), les guerres impérialistes auront permis l'achèvement des crises, et ensuite une prétendue croissance des forces productives.



Sur une table rase faite de dizaines de millions de morts, de camps de concentration et d'extermination, et de l'explosion de deux bombes atomiques en bouquet final.



C'est dire si les vampires, que certains économistes voudraient nous présenter comme des phénomènes nouveaux, particuliers à notre époque, et donc des parasites passagers du mode de production capitaliste et non consubstantiels à son développement logique, sont des manifestations les plus nécessaires à sa survie, laquelle survie est contraire à celle de l'humanité.




Et c'est dire combien le mode de production capitaliste n'est pas "moralisable" ni réformable. D'autant plus que le capital financier s'est compliqué en capital spéculatif, se détournant de tout investissement dans l’appareil productif.




Le serpent se mord la ԛuеuе !!!



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Un lien vers l'ouvrage de Rudolf Hilferding, que vous trouverez traduit en français aux éditions de Minuit, dans la collection "Arguments" que dirigeait le défunt philosophe non systématique Kostas Axelos, (un grand nom de la pensée vivifiante, soit dit en passant), un lien vers le site marxists.org :




http://www.marxists.org/francais/hilferding/1910/lcp/

Comme dirait un chroniqueur sportif du nom de Riolo en parlant de l'équipe de France de foot, on a l'équipe que l'on mérite. J'ai епvіе d'ajouter à cela qu'on a également les politiques que l'on mérite. Car comme le disait l'un de vous, c'est nous qui les nommons.

Je ne vois qu'un ennemi, cet ennemi incarne le Mal absolu, c'est un nuisible, un parasite, traînant dans les magouilles les plus louches, dictant aux politiques leurs mesures antisociales avec lesquelles il continue d'engraisser tel un porc, et ce faisant j'insulte ces pauvres bêtes pour lesquels au moins j'ai du respect, cet ennemi, vile, ignoble et tentaculaire fricotant tant avec le mafieu, qu'avec le politicien véreux ou l'avocat marron, qui dicte même à la Justice un verdict de culpabilité, cet ennemi c'est ...la banque. Il est temps d'en finir avec cette hydre aux multiples têtes.

Oui Micka l'ennemi c'est : l'argent, la tune, le blé, la maille, les sous, la monnaie, le flouze, le pèze, le pognon, le fric, les pépètes, l'oseille...
Il y a tellement de synonymes que ça en dit long, mais surtout c'est la cupidité humaine qui rend le monde fou.
Goldman and sachs... quand on sait comment le système bancaire( créances/dettes) a été créé, on se marre un bon coup et on ne préfère pas y penser, c'est un gros foutage de gueule, bref y'a de quoi se documenter sur sur la toile, ça fait peur.
Et je suis complètement d'accord avec Climax sur la finalité de certains topics politiques sur ce site, ça ne rime à rien sauf à diviser encore plus les tongaysiens.

Et voter blanc, ça apporte concrètement quelle solution?

Bjr que tu n est pas en accord avec aucun des partis mis en présence
bien sur le vote blanc n'est pas reconnu , juste comptabiliser
vaut mieux voter blanc que s'abstenir !
si il y avais beaucoup de votes blancs , la , peu être que les politiques ce poseraient des questions !
enfin ceci n'est que mon avis de simple citoyen qui en a ras le bol de ces politiques complètement déconnectè de la réalité du quotidien , ou seul leurs ambitions personnelles sont de mises même locale

Je ne vois qu'un ennemi, cet ennemi incarne le Mal absolu, c'est un nuisible, un parasite, traînant dans les magouilles les plus louches, dictant aux politiques leurs mesures antisociales avec lesquelles il continue d'engraisser tel un porc, et ce faisant j'insulte ces pauvres bêtes pour lesquels au moins j'ai du respect, cet ennemi, vile, ignoble et tentaculaire fricotant tant avec le mafieu, qu'avec le politicien véreux ou l'avocat marron, qui dicte même à la Justice un verdict de culpabilité, cet ennemi c'est ...la banque. Il est temps d'en finir avec cette hydre aux multiples têtes.

Tu vas être obligé de remplacer ce système регvегs par un autre ! Et de toute façon, à son tour, il portera en lui des imperfections, etc... !