C'est vrai on bosse pour les actionnaires, rarement que pour vivre...
moi je fais mon pain, bon on s'en fout mais bon... c'est dit lol.
l'électricité, non j'utilise le gaz.... oui bon... no comment.
Comme tu dis, Imotep8, "no comment", puisque gaz et électricité augmentent tous deux !!! Misère programmée pour tous !
--- Grifounet, je constate simplement que la lutte des classes existe, et se manifeste au travers des décisions d'un gouvernement prétendument socialiste de ne pas "modérer" les appétіts carnivores des actionnaires d'EDF et de GDF.
La lutte des classes, qui se traduit par le formidable appétit des actionnaires au détriment des salariés, a des conséquences graves cet été, outre les tarifs exorbitants : le réseau ferré français, du fait qu'il n'a pas été entretenu, est devenu dangereux (rappelons la scission RFF/SNCF, avant la grande ouverture des lignes ferroviaires à la "libre concurrence" pour le transport des voyageurs, en 2017 je crois) ; seul un service public peut garantir, fidèlement, au public, la sécurité des transports !!!
- Par ailleurs, je ne crois pas à l'autarcie : si le capitalisme transforme les forces productives en leur contraires, notamment en détruisant des millions d'emplois, ce n'est pas une raison pour se tourner vers "la décroissance" que je sens derrière tes propos, car il y a besoin, sur cette planète, d'un effort industriel et agricole, pour pourvoir aux nécessités des populations, il a aussi créé le vaste division du travail mondial, qui est actuellement inégalitaire.
Cependant c'est un progrès par rapport aux temps féodaux. Et alors que la planète a été unifiée par cette division du travail, pourquoi rétrograder vers un scénario qui me rappelle un scénario de science-fiction après l'ultime guerre nucléaire, ne laissant subsister qu'une société humaine réduite à des îlots séparés et réduits au troc entre eux ?
Et c'est pour cela que je ne crois pas et n'espère pas en un monde humain où chacun, sur sa terrasse (encore faut-il qu'il en ait une), ou sur son bout de terrain (idem que plus haut), planterait des éoliennes, et se transformerait en artisan polymathe, multifonctionnel, satisfaisant ses propres besoins par sa dextérité en tout.
- Et je sais bien que d'aucuns se gausseront de mes propos, les estimant "vieux" et "dépassés".
Mais combien vieux et dépassé est le capitalisme, avec sa crise consubstantielle infinie qu'il est bien incapable de résoudre ; il ne peut se réfugier dans des bulles spéculatives ou dans l'industrie d'armement qu'au prix de guerres barbares consommatrices de matériels de guerre ou au prix de l'éclatement des bulles spéculatives !
Cependant que, pour le mode de production capitaliste, l'essentiel pour qu'il subsiste, réaliser la plus-value réelle déposée par le travail humain dans les marchandises devient de plus en plus improbable du fait qu'il enlève, tendanciellement, aux salariés jusqu'à la plus élémentaire possibilité de consommer !
- Et c'est, donc, ce prisme-là que j'utilise, et que je t'expose, sans réciter de leçons, en me faisant didactique, et sans jeter d'anathèmes sur d'autres conceptions, ou même d'autres visions du monde.
--- Bien souvent, exposant cela, je me suis fait étriller, non par des personnes argumentant, ou exposant ce qu'ils pensent, mais m'administrant hautainement des leçons sur la Corée du Nord, ou le communisme (globalement assassin selon la doxa de Furet, Ernst Nolte, et autres auteurs ou inspirateurs du "Livre noir du communisme").
A quoi je réponds qu'un trotskiste ne se sent pas solidaire des bureaucraties usurpatrices (staliniennes et maoïstes), et que communiste je suis, c'est-à-dire partisan de la socialisation par expropriation sans indemnisation des grands moyens de production et d'échange, sous contrôle des producteurs organisés en conseils, pour une planification rationnelle.
--- Tiens, par la même occasion, je viens aussi, un peu, de répondre à Médiévale, qui semblait se plaindre d'un certain vide, voire d'un manque de substance, dans un autre sujet.