Jonathan et Theo,
Les opéras de Wagner, puisque cités, ne sont ni durs, ni rebutants, ni ennuyeux.
Je concède volontiers des longueurs, admises même par les amoureux du compositeur, mais Wagner nous offre de très nombreuses pages sublimes au long de ses 10 opéras.
Oui, bien sûr à la base, tout est question de goût, mais aussi de sensibilité.
Par ailleurs, il faut avoir été іпіtіé, ou avoir eu la curiosité et la patience de рéпétгег dans ce monde wagnérien où tout est essentiellement basé sur des thèmes attribués aux êtres ou aux objets, et lorsqu'on les connaît et les reconnaît, on sait toujours où on en est, comme dans "le Ring" par exemple. On se repère assez vite.
J'ai eu la chance d'être très bien et intelligemment іпіtіé par mon ami, mais avant d'aller à Bayreuth pour la toute 1ère fois, j'entamais sur ses conseils une préparation huit mois avant (dès janvier pour août), c'est-à-dire que j'écoutais assidûment acte par acte, tout en suivant avec le livret et/ou la partition.
De cette façon, on n'est jamais perdu, et on découvre ainsi le monde wagnérien solidement. C'est ргоfопԁémепt passionnant.
Ce qui fait qu'en arrivant à Bayreuth, j'avais déjà ainsi écouté au moins 3 fois entièrement le Ring, 3 fois Tristan, 3 x Vaisseau Fantôme et 3 x les Маîtгеs Chanteurs.
Je ne connais pas de moyens plus appropriés pour aborder l'Opéra en général;
C'est une méthode infaillible que j'ai employée tout au long de ma vie, selon les oeuvres que nous allions découvrir ici ou là.
