En réponse au message de spikeman :
C'est sans tenir compte de la nature humaine.
Le gars qui en a ras le bol de son patron, des kilomètres аvаlés, de la pénibilité des travaux, des clients imbuvables n'aura plus de scrupules à retourner devant son écran.
Le système risque de tendre vers une population d'inactifs.
Donc plus personne pour alimenter les caisses de l'état et donc plus de revenu universel.
C'est un peu difficile d'affirmer ce qu'est la nature humaine.
Même si - je le répète depuis le début - ce système me semble odieux.
L'objectif est justement de rendre le travail dispensable pour vivre, puisqu'au train où vont les choses, la population va augmenter, et les emplois se raréfier considérablement, en raison des avancées technologiques. On part du principe que, de façon inéluctable, l'emploi sera détruit (ce qui est un parti-pris discutable). Et on veut donner un revenu à ces personnes qui - de toute façon - ne pourront pas tirer leur revenu du travail. Nous entrerons dans un système où le travail humain deviendra de plus en plus un frein à la production de richesse, face au travail de la machine. Et on se dit que ce revenu universel provoquera moins de troubles que de les laisser crever.
Par contre, il y a un point où je ne suis pas d'accord avec ton analyse. Effectivement, le système favorise grandement un désœuvrement complaisant. Mais une frange de la population continuera à vouloir travailler pour vivre mieux que la population inactive. Et cela va créer deux classes au sеіп de la population :
- les inactifs dont une partie se sentira exclue de la société. Ils critiqueront les travailleurs qui tiennent la société.
- les travailleurs qui critiqueront avec dédain les inactifs qu'ils auront l'impression de nourrir à rien foutre.
On voit se profiler des troubles sociaux majeurs.