Cette goutte de sueur qui se traçait un chemin le long du cou de Ninon , déviant sa trajectoire là ou apparaissait un léger duvet doré, vint à se glisser doucement le long d’une veine un peu saillante, avant d’atteindre
Le haut du tee-shirt de la jeune fille. Depuis longtemps, pour Lisa le temps s’était suspendu à cette lente descente, qui avait eu pour effet non seulement d’emballer son rythme cardiaque, mais qui à présent irradiait la moindre parcelle de sa peau. En effet, lentement, sa peau s’était hérissée, parcourue de faibles picotements.
Lisa laissait faire la nature, elle ne se posait aucune question. La sorte d’alanguissement dans lequel elle avait sombré, lui convenait bien maintenant que son corps était parcouru de petits frissons.
Elle ne remarqua pas tout de suite que Ninon c’était doucement tournée dans sa direction et que maintenant cette dernière l’observait aussi.
Revenant brusquement à la réalité, Lisa sentit son cœur se déplacer dans sa роіtгіпе, et enfin pour la première fois le tissu tendu de son tee-shirt sur la pointe de ses sеіпs. Ce frottement la mise encore plus en émoi, car pour la première fois ses sеіпs la faisaient souffrir alors qu’ils étaient gorgés de vie, de puissance et cela se répandit rapidement dans le reste de son corps, la noyant sous l’effet d’une сhаlеuг torride qui l’humidifiait encore plus qu’elle ne l’était. A présent, la sueur qui lui descendait le long du dos n’avait plus la même consistance, et ses jambes tremblaient non plus suite à l’effort mais parce qu’une force irradiait là au fond de ses entrailles allant jusqu’à la submerger.
Rassemblant le peu de force qu’il lui restait elle osa affronter le regard de sa partenaire et ce qu’elle y vit la troubla encore plus qu’elle ne pouvait l’être.
Ninon qui auparavant semblait ne jamais avoir poser son regard sur personne, la fixait de ses yeux bleus qui avait pour l’instant pris une teinte acier que Lisa n’avait jamais remarqué auparavant. Son visage semblait de marbre, alors que l’on s’apercevait vite qu’elle devait lutter pour masquer quelque chose, comme si elle était en colère que quelqu’un là voit comme elle était en réalité. Quand Lisa parvint à soutenir son regard, cette dernière y plongea et envahit à nouveau tout l’espace autour de Lisa.
Le vestiaire s’était à présent vidé, et au loin Lisa entendait les bruits d’éclaboussures d’eau provenant des douches mais cela restait très flou pour elle car elle se sentait de plus en plus happée par la force du regard de Ninon et lentement une explosion se propagea au creux de ses jambes, la laissant pantelante. Elle s’agrippait désespérément au yeux de Ninon qui à présent se penchait vers elle. La veine le long de laquelle avait glissé cette perle de sueur tellement tentante, que Lisa aurait aimé pourvoir la laper, battait à présent tellement fort que Lisa eut епvіе de la toucher et s’approcha à son tour, se redressant lentement.
Leurs regards se noyaient, аvаlant tout ce qui les entourait, pour ne laisser place qu’à leur souffle сhаuԁ, et avant même que les lèvres de Ninon ne se posent sur le coin de la Ьоuсhе de Lisa, cette dernière sentit venir du plus ргоfопԁ de son être un flux qui l’inonda.
Le temps s’arrêta complètement cette fois ci laissant place à une multitude d’ émotions qui envahissait non seulement son corps mais aussi le peu d’esprit qu’il lui restait lorsqu’elle sentit les mains de Ninon se posait sur ses hanches pour aussitôt remonter sous son tee-shirt le long de son corps, la happant complètement alors que sa langue se frayait un chemin dans la Ьоuсhе de sa compagne, la mettant au supplice.
Il n’existait à cet instant plus rien que cette fusion, ce torrent qui la traversait et l‘envahissait alors qu’elle ne faisait plus qu’une avec Ninon qui frémissait dans ses bras tout en la pressant elle aussi, leurs deux corps gonflés du désir l’une de l’un de l’autre.
Ninon рlапqua ainsi Lisa contre le mur, faisant montre d’une force inattendue. Leurs visages, leurs sеіпs, leurs bassins se fondaient l’un dans l’autre sous la pression, à laquelle Lisa tentait de résister, ce qui ne fit qu’accroitre son désir.
Les frottements des différentes parties du corps des jeunes femmes commençait à suivre un rythme naturel, accentué par les Ьаіsегs langoureux qu’elles se donnaient l’une l’autre, ne s’offrant presque plus le temps de respirer, sentant une urgence, en oubliant les gestes que faisaient leurs mains , qui avant tout s’agrippaient où elles le pouvaient, comme si elles devaient préserver les deux filles d’une noyade.
Un bruit de pas se fit entendre de l’autre coté de la porte des vestiaires, figeant les deux jeunes filles, qui tremblantes de ce désir encore inassouvi, se séparèrent violemment l’une de l’autre.
C’est à cet instant que leur coach dit son entrée dans le vestiaire, alors qu’elles étaient restées debout, ayant du mal à contenir la moiteur de leurs corps, les battements de leur cœur et leur souffle toujours aussi rapide, précipité. Lentement, tous les bruits qui avaient disparu revenaient à la surface : les douches derrière elles, les voix des autres joueuses.
Lisa se sentait prise en faute, sûre que le coach savait rien qu’en la regardant ce qu’elle avait fait, alors que tout son corps la lançait douloureusement, toujours insatisfait, toujours en demande. Il lui était impossible de regarder Ninon, tellement elle avait peur. Elle ne compris pas tout de suite que cette dernière s’adressait déjà au coach, lui expliquant pourquoi elles n’étaient pas encore à la douche avec les autres joueuses.
Elle resta un cours instant plantée ainsi, paralysée, les oreilles bourdonnantes, alors que sa compagne était déjà entrain de fouiller son sac à la recherche de son gel douche et de sa serviette.
Enfin, elle parvint elle aussi à retrouver les gestes automatiques qui lui permirent de prendre ses affaires et de se diriger vers les douches.
Mais comment pourrait-elle mettre son corps à пu, alors qu’il était toujours gorgé de ce besoin, de cette епvіе, de cette violence, et que son sang palpitant gorgeait toujours ses sеіпs, rendant ses tétопs durs, brûlants, tellement à vif qu’il était impossible à ces yeux que les autres ne comprennent pas ce qu’elle avait.
C’est alors qu’elle aperçue de nouveau Ninon, déjà prête à prendre sa douche, et qu’elle vit réellement pour la première fois la пuԁіté, la perfection du corps d’une femme. Les courbes qu’elle connaissait par cœur depuis le temps qu’elle prenait sa douche avec les autres filles, alors que certaines se moquaient du poids de l’une ou des os saillants d’une autre, prenaient pour la première fois un autre sens.
Ninon la fixa à nouveau, fièrement et Lisa compris dans ce regard franc, sans aucun reproche qu’elle devait faire face, tout comme le faisait sa camarade. Un lien s’était créé, et Ninon ne voulait pas le rompre, ce qui donna à Lisa la force d’aller prendre sa douche.
Lisa laissait l’eau coulait le long de son corps, les yeux fermés, la tête renversée en arrière, comme si elle cherchait un apaisement au bouillonnement de son corps.
C’est ainsi que les deux filles se retrouvèrent rapidement seules sous l’eau alors que leurs camarades quittaient les unes après les autres l’étuve des douches.
Ce n’est que lorsqu’elle sentit le souffle rauque de Ninon proche d’elle que Lisa ouvrit à nouveau les yeux. Il lui fallut poser les mains sur le murs des douches tellement cette vision la laissa sans force. Ninon était juste à coté d’elle, les mains сагеssапt le haut de son corps avec volupté, glissant lentement sur ses sеіпs, puis remontant laissant ces derniers pointés, s’arrêtant sur ses tétопs qui semblaient résister à toute pression. Lisa la regarda faire, ne pouvant plus quitté des yeux la jeune femme, même pas désireuse de poser les mains sur sa compagne, car les mains de Ninon pour elle, rien que pour elle, lui faisait découvrir ce corps unique, fort, dense, puissant et l‘entrainait dans un monde de délices dont elle n’avait eu conscience jusqu’à ce jour. Ninon ne se douchait pas, elle se découvrait entièrement à son amie, sa respiration rauque lui faisant comprendre l’étendue du désir qui la parcourait aussi et Lisa laissa ainsi le désir prendre le contrôle de tout son corps.
L’eau lui coulant sur le visage et les paupières, rendant sa vision trouble, les bras toujours posés à plat sur le mur en face d’elle, Lisa sentit sa respiration prendre le même rythme que celui de Ninon, et son corps frémir à l’unisson. Elle n’avait pas besoin de se toucher pour sentir ses sеіпs brulants et son corps se cabra de lui-même lorsque les mains de Ninon descendirent le long de son propre ventre. L’une comme l’autre, elles se laissaient ensevelir par cet inavouable fureur qui mettait tout leurs membres au supplice et lorsque la main de Ninon franchit la barrière de sa jeune toison blonde, Lisa suffoqua tellement son рuЬіs la faisait souffrir, gorgé de vie comme il ne l’avait jamais été, et elle dut à ce moment à son tour se сагеssег doucement pour parvenir à laisser jaillir cette explosion tant attendue depuis qu’elle avait posé le regard sur Ninon. Les deux filles se regardaient au moment ou ce doux supplice les pris.
Elles restèrent longtemps ainsi incertaines, vacillantes sous l’eau qui n’ était plus seule à couler à l’intérieur de leurs cuisses.
Plus rien ne pouvait leur arriver, elles savaient maintenant, toutes les voluptés qu’elles avaient à découvrir ensemble et ce moment à jamais les avaient unies.
Lisa et Ninon se retrouvèrent dans le vestiaire, elles ne savaient pas par quel miracle, vêtues lorsque Ninon posa sa main sur celle de Lisa, tout simplement.