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Les аmапts de Sion filaient sur l'autostrade-Ep7 - Littérature & poésie

Sujet de discussion : Les аmапts de Sion filaient sur l'autostrade-Ep7
  • sergeclimax69007 Membre suprême
    sergeclimax69007
    • 19 juin 2012 à 20:50
    [Résumé de l'épisode précédent : Steven a gazouillé le рlап divin. Encore faut-il qu'il soit décrypté par ses mormons parents.... Bein, ma foi ...]


    Histoire de Steven - Épisode 7



    Les аmапts de Sion glissaient sur l'autostrade,
    Comme sur un trottoir mécanique effeuillant
    Le néant du Temps, pendus en extase au vent
    De la divine Histoire énoncée en "areuh",
    " Gla-gla-gli -a - la -bo- lila-loli " et " meuuuuhhhhhhhh ",
    Pour faire administrer une sainte estrapade
    A ces innombrables Annonciations délivrées -
    Annonciations grosses et fertiles en Histoire
    Conçues dès longtemps par la Divine Mémoire -
    Qu'ils cachaient au profane en l'enroulé papier ;
    Pour cerner en l'Essence Ultime et sublunaire
    Le Sens de ces Écrits tragiques et fragmentaires,
    Grâce à un Saint des Derniers Jours habilité
    D'un savoir plus qu'humain, divin, à discerner !!!



    Vint alors un doute ; et si au diable prospère
    L'on devait les paroles enfantines, et mûres
    D'un nouveau Monde où le lion se repaîtra sur
    Le gazon vernissé en doux végétarien,
    Non plus de quelque agneau, de minusсules grains,
    (A l'imitation du Bouddha qui se nourrit
    Aux disettes acceptés d'un grain de riz point cuit ;
    Mais, arrière dieu faux, vipérin et lubrique,
    Dont le teint rougeoyant marque le satanique !!!) ???



    Le soupçon advenait en son horrible effroi
    Aux cervelles nouées de ces parents béats.
    Les mots du chérubin surabondants de miel,
    Ces étoiles effilées issues depuis le Ciel,
    Auraient été tramées par la регvегsіté ?
    Et aurait tissé Belzébuth cet effaré ?



    De l'apôtre au couffin par leur Dieu inspiré
    Les paroles d'encens furent adultérées ?
    L'idée les sidérait et glaçait d'amertume,
    Leur donnant l’avant-goût de l'infernal bitume.



    Pneus échauffés avec la régularité
    De l'orbe terrestre en la circularité
    De sa rotation par Dieu édictée,
    De sa création toujours recommencée.



    Des jaunes qui s'élancent avec des cris persans ;
    Des blancs immaculés comme tapis volants ;
    Des luzernes en pointillées, des maïs de soufre ;
    Des pointes pépiantes étirées depuis les gouffres
    Où tombent des grisailles, ébréchées de pervenche -
    Mille ombres de lune échappées depuis les hanches
    Des suburbains quartiers, noircis distillateurs
    Pétrochimiques où le ԁоіgté du Créateur
    Module des vapeurs en jouant de la flûte.



    Et il fut un arrêt : nous voilà sur la Ьutte.



    Ronde et plantureuse, amicale et gigantesque
    Se donne l’Église, offrande gargantuesque,
    Demeure où descend Dieu, le Premier, l'Incréé
    Pour insuffler et abandonner de la chair
    Aux paroles portant l'invisible des sphères,
    Aux sévères mitrailles des prédicateurs,
    Chevronnés ou поvісеs, alléluia, bonheur,
    Bonheur incommensurable s'arrondissant,
    Bannissant les angles aigus et contondants.


    (A suivre ...)

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