Les voies du monde.. - Le "Blabla" bar

Ceci est un texte d'un amérindien que je trouve particulièrement magnifique. Fermons les yeux après avoir lu ces mots, puis laissons nous entraîner par la musique.
Ou au contraire, écoutons la musique tout en lisant ces mots, qui éveille mon âme et fais gonfler mon cœur au rythme de la nature...
Le jour ou nous nous promenons dans les bois, n'est-ce pas une chose merveilleuse de sentir à quel point les bois recèle de vie? Il suffit de s'arrêter, de lâcher nos écouteurs, même cesser de marcher, pour ensuite fermer les yeux, écouter, respirer, chaque bruissement est une note différente, un message que nous pourrions comprendre...
Les arbres, ancêtre majestueux nous observe, nous si petit, si éloigné de leurs ramures, eux qui permettent de protéger tant de petits animaux de la pluie et des dangers, ils sont le chez sois de tant de vie, insecte, plante ou animaux, les arbres sont l'incarnation même de la générosité, ils ne rejettent personne, la sève qui coule en eux est elle moins importante que le sang qui coule dans nos veines?
Je ne suis pas poète, je ne peux donc pas extériorisé ce que je ressent avec d'autres mots que ceux ci. Je pourrais certes prendre mes pinceaux pour le faire mais cela ne serais pas aussi rapide.





Voici le texte:
La nature n’est pas un simple décors joli au regard. Si tu fermes les yeux, tu ressens mille présence. On ne vient pas écouter le silence dans la nature. On écoute le vent, la terre, la vie qui résonne et fourmille à nos oreilles.

Si un jour tu as perdu ton équilibre, que tu es dans le doute, trouve une forêt, cherche un tapis d’herbe ou de mousse, allonge toi dessus, ferme les yeux, vide tes pensées, respire l’odeur de la terre, écoute la vie, adapte ta respiration aux battements de ton cœur, ressens les moindres recoins de ton corps et relâche un à un les muscles et les nerfs raidis par le temps.

Deviens oiseau au son du vent, deviens arbres parmi les arbres, deviens le vent qui bruisse dans le feuillage, deviens le cerf qui t’observe et que tu n’avais pas vu, deviens fleur, deviens ruisseau, écoute le chant des ancêtres.

(Texte de Jean claude Brinette)

Merci pour le partage, superbe
Je parierais que tu sois une grande romantique

J'adhère à la philosophie des Amérindiens :

"Les Amérindiens : ces hommes qui ne bâtissaient ni pyramides, ni cathédrales... avaient trouvé leur juste place dans le cosmos, au sеіп d’une Nature qu’ils respectaient & adoraient ! Ils ne cherchaient pas à acсumuler richesse & bien-être, mais à se forger une âme forte en harmonie avec le monde. Savoir s’intégrer respectueusement à l’univers des fôrets ou des plaines, savoir reconnaître l’étincelle du sacré dans chaque parcelle de vie... voilà l’essentiel de leur philosophie."

J'aime tout ce qui as trait au romantisme :)

Gagné
dans le registre romantique, j'adore une chanson de Mauranne, "si aujourd'hui"
Comme je suis nul en info, je suis incapable de la partager mais si quelqu'un veut s'y coller

J'ai un recueil sur les écrits des amérindiens :

"Paroles indiennes"

"Textes indiens d'Amérique du Nord recueillis par Michel Piquemal"

Les éditions : Albin Michel - Carnets de sagesse


"Quand tu te lèves le matin,
remercie pour la lumière du jour,
pour ta vie & ta force.
Remercie pour la nourriture
& le bonheur de vivre.
Si tu ne vois pas de raison de remercier,
la faute repose en toi-même."

Teсumseh,
chef shawnee
(1768-1813)

Oh la la boum tu m'a gâtée avec cette musique j'adore là...

Comment s'appelle ce recueil? :o

"Paroles indiennes"

Bonsoir Hedwige,

permets-moi d'avoir la prétention d'illustrer tes propos

l'hiver dernier j'étais en Amérique du sud
et j'ai composé ce petit poème
au pied des montagnes en Patagonie


La Cordillère à l'encre de Chine

A travers lupins et genêts
J´ai surpris sur la Cordillère
Deux condors qui dans un ballet
Embrassaient les cimes altières

Vêtues de blanc et d´un nuage
Dansaient aux pas de la Сumbia
Soulevant une aile au passage
Imploraient la Pachamama

Que le rituel s´accomplisse
Mais terre est ronde, où vont ses eaux
L´air et le feu sont-ils complices
A gonfler mers, lacs et rios

Sous un soleil conquistador
L´oiseau sacré dresse l´échine
Des monts Andins en justaucorps
Une muraille encre de chine

Adré...

Merci pour ce post et les souvenirs qui rejaillissent