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Lois jim crow et black face (page 2) - Le "Blabla" bar

Sujet de discussion : Lois jim crow et black face
  • pifou Membre suprême
    pifou
    • 10 mars 2019 à 15:13
    Surtout que personne ne lit charlie hebdo mais il était quand même normal de ne pas être d'accord avec les attentats qu'ils ont subit
    j'ai revu récemment des vidéos de Desproges sur le racisme et la connerie humaine
    je ferai peut être un petit sujet la dessus plus tard
  • wolfi Membre suprême
    wolfi
    • 10 mars 2019 à 15:41
    Les mouvements de mаssе n'ont pas forcement de bonnes fondations mais une réaction en chaîne à laquelle beaucoup de gogos veulent appartenir

    Au moment des attentats tous le monde ovationnait les flics
    Aujourd'hui ils sont insultés et vociférés par les mêmes personnes
  • fred600 Membre émérite
    fred600
    • 10 mars 2019 à 19:37
    Juste en passant pour dire que j'ai bien apprécié ce sujet
  • pifou Membre suprême
    pifou
    • 10 mars 2019 à 19:45
    En réponse au message de fred600 :

    Juste en passant pour dire que j'ai bien apprécié ce sujet

    je sais bien que ce genre de sujet te plait, il n'y a rien a charge ou a décharge juste une atmosphère et un énoncé historique
    d'ailleurs je suis heureux qu'il ne soit pas parti en соuіllе parce que ca fait parti de l'histoire de la musique que j'écoute et tu sais bien qu'elle me tient a cœur
  • fred600 Membre émérite
    fred600
    • 11 mars 2019 à 03:49
    En réponse au message de pifou :

    je suis heureux qu'il ne soit pas parti en соuіllе parce que ca fait parti de l'histoire de la musique que j'écoute et tu sais bien qu'elle me tient a cœur

    Je pense que cela a été compris et je pense aussi que ton topic a permis peut-être de prendre conscience à quel point certaines musiques et chansons sont à mettre dans le contexte d'une époque.
  • blaqpunk Membre occasionnel
    blaqpunk
    • 11 mars 2019 à 12:14
    Mouais, désolé de mettre les pieds dans le plat les gars, mais le racisme dans la musique est toujours aussi prégnant de nos jours. Sauf qu'en 2019, il a changé de nom : cela s'appelle le formatage. Je m'explique : un musicien blanc qui joue du blues, du jazz, du fuпk ou du rap, ça ne choque plus personne aujourd'hui. En revanche, allez donc trouver à la radio ou - pire - à la TV des noirs qui s'adonnent à toutes les musiques "non urbaines" (bonne chance, mon capitaine !!). Eh oui, c'est un peu comme les fringues aussi : le jeune blanc qui s'habille "à l'américaine" est forcément dans le "mouve" et a grave "le swag". Le basané qui ferait de même se verra, lui, illico taxé de racaille !!! Donc, je sais, on n'est pas aux States et le Black Face n'a aucune résonance dans nos contrées. Mais le grand Roman National oublie souvent de mentionner le Code Noir (ente autres exemples) dans ses pages glorieuses, et l'Hexagone donneuse de leçons (bouh, les vilains américains pas beaux...!) est loin (très loin, même) d'avoir totalement décolonisé ses esprits en la matière (dernier exemple pour finir : seul le blanc est le plus apte à parler de racisme. Dès qu'il s'agit d'un basané, c'est forcément pour se poser en éternel victime ou réclamer à l'Occident de la repentance et des excuses).
  • pifou Membre suprême
    pifou
    • 11 mars 2019 à 12:55
    En réponse au message de blaqpunk :

    Mouais, désolé de mettre les pieds dans le plat les gars, mais le racisme dans la musique est toujours aussi prégnant de nos jours. Sauf qu'en 2019, il a changé de nom : cela s'appelle le formatage. Je m'explique : un musicien blanc qui joue du blues, du jazz, du fuпk ou du rap, ça ne choque plus personne aujourd'hui. En revanche, allez donc trouver à la radio ou - pire - à la TV des noirs qui s'adonnent à toutes les musiques "non urbaines" (bonne chance, mon capitaine !!). Eh oui, c'est un peu comme les fringues aussi : le jeune blanc qui s'habille "à l'américaine" est forcément dans le "mouve" et a grave "le swag". Le basané qui ferait de même se verra, lui, illico taxé de racaille !!! Donc, je sais, on n'est pas aux States et le Black Face n'a aucune résonance dans nos contrées. Mais le grand Roman National oublie souvent de mentionner le Code Noir (ente autres exemples) dans ses pages glorieuses, et l'Hexagone donneuse de leçons (bouh, les vilains américains pas beaux...!) est loin (très loin, même) d'avoir totalement décolonisé ses esprits en la matière (dernier exemple pour finir : seul le blanc est le plus apte à parler de racisme. Dès qu'il s'agit d'un basané, c'est forcément pour se poser en éternel victime ou réclamer à l'Occident de la repentance et des excuses).

    tu sais je fais ce topic pour essayer de parler de la musique que j'aime, toutes les discriminations raciales de cette époque sont européennes qu'elles soient dirigées contre les noirs mais aussi contre les irlandais et écossais, la chanson jim crow c'est avant 1830 bien avant les lois ségrégationnistes
    autre fait, l'Amérique telle qu'on la connait n'existe pas ce sont des territoires anglais Français ou espagnols donc oui le racisme est européen c'est de l'histoire
    moi je veux surtout parler de l'ambiance qui règne pour aborder la musique parce que sans toutes ces histoires tu ne peux pas la comprendre
    le blues c'est une musique et une histoire, ca ne vient pas d'Afrique c'est une musique américaine, c'est la musique qui ne resonne que dans ce pays
  • blaqpunk Membre occasionnel
    blaqpunk
    • 11 mars 2019 à 15:03
    Tout d'abord, sache que je n'interviens pas ici dans le but d'y démolir de façon sournoise ton topic qui est ô combien intéressant, courageux et hors des habituels sentiers battus (halleluyah !). Je dis simplement que l'histoire ne s'arrête pas juste à un instant T - ses répercussions au fil du temps n'ont de cesse de resurgir en permanence. Alors, certes, si les loi Jim Crow ont précédé les nombreuses ségrégations à venir dans le sud du pays, le ver était déjà bien dans le fruit par la grâce d'une chanson raciste ("Jim Crow", donc) qui ouvrit la voie à tous les excès. Quant au marketing "racial" à l'œuvre dans l'industrie du disque (les fameux "race records"), il viendra de son côté parachever son travail de sape - et ce jusque dans la 2ème moitié du XXème siècle.
    Enfin, pour te citer en conclusion : "le blues c'est une musique et une histoire, ca ne vient pas d'Afrique c'est une musique américaine, c'est la musique qui ne resonne que dans ce pays". C'est une culture à 200% U.S., là dessus on est bien d'accord, mais que des еsсlаvеs venus d'Afrique précisément ont avant tout développé sur le sol de l'Oncle Sam...
  • wolfi Membre suprême
    wolfi
    • 11 mars 2019 à 15:10
    En réponse au message de blaqpunk :

    Mouais, désolé de mettre les pieds dans le plat les gars, mais le racisme dans la musique est toujours aussi prégnant de nos jours.
    Sauf qu'en 2019, il a changé de nom : cela s'appelle le formatage.
    Je m'explique : un musicien blanc qui joue du blues, du jazz, du fuпk ou du rap, ça ne choque plus personne aujourd'hui.
    En revanche, allez donc trouver à la radio ou - pire - à la TV des noirs qui s'adonnent à toutes les musiques "non urbaines" (bonne chance, mon capitaine !!).
    Eh oui, c'est un peu comme les fringues aussi : le jeune blanc qui s'habille "à l'américaine" est forcément dans le "mouve" et a grave "le swag".
    Le basané qui ferait de même se verra, lui, illico taxé de racaille !!! Donc, je sais, on n'est pas aux States et le Black Face n'a aucune résonance dans nos contrées.
    Mais le grand Roman National oublie souvent de mentionner le Code Noir (ente autres exemples) dans ses pages glorieuses, et l'Hexagone donneuse de leçons (bouh, les vilains américains pas beaux...!) est loin (très loin, même) d'avoir totalement décolonisé ses esprits en la matière (dernier exemple pour finir : seul le blanc est le plus apte à parler de racisme.
    Dès qu'il s'agit d'un basané, c'est forcément pour se poser en éternel victime ou réclamer à l'Occident de la repentance et des excuses).

    J'aime bien ton commentaire que je trouve intéressant, tu t'en fout, ok , mais voilà.
    Par contre ce que tu cites comme racisme dans la musique, je trouve que c'est plutôt du sectarisme

    Je trouve qu'un travers des quotas où de la discrimination positive à ses limites.

    Hier je suis allé voir au ciné "le chant du Loup" dans ce polar militaire ils ont cru malin de faire, en même temps que de la Pub pour le recrutement de l'armée française, une sélection qui enlève de la crédibilité au film.

    1 Juif amiral: 1 Beur Cdt 1 autre Omar Sy, Black et enfin le héros Blanc la panoplie mieux que le slogan coupe du monde, BlackBlancBeur

    Ceci pour dire qu'il n'y a pas de solution parfaite sauf de laisser le temps au temps tout comme pour le quota H/F, plutôt que de forcer le trait

    c'est sur que dans le Gospel il y a rarement de blanc.
    Mon ex (blanc) est chanteur dans un gospel black
  • pifou Membre suprême
    pifou
    • 11 mars 2019 à 15:23
    L'industrie du disque a toujours profitée de l'argent que la musique engendre et ce sera comme ca tout le temps malheureusement
    le blues n'est pas que noir, il existe aussi un blues blanc et oui tu as raison ce sont les blancs qui ont scinde la musique en deux, un cote blanc qui devient la country et un cote noir qui devient le blues que l'on connait mais ce sont les même racines au départ, celle de la misère
    alors ca ce sont les mots de ray Charles d'ailleurs dans le même temps qu'il dit ces paroles il édite un album de chanson country et se fait insulter
    le plus drôle de l'histoire c'est que le blues une fois enterre aux états unis parce que les noirs ne voulaient plus de musique raciale, il trouve un nouveau souffle en Angleterre grâce a l'industrie du disque qui veut faire du blé sur la mode musicale du moment invente les yardbirds et les Rolling stones
    le blues revient par le Texas et trouve une nouvelle vie avec stevie ray vaughn et johnny winter
    rien ne changera dans l'industrie musicale parce qu'elle surfe sur les modes qu'elle soit raciale ou non ne change rien a l'affaire

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