J'ai eu la chance d'avoir, dans la petite discothèque familiale de mon enfance, du temps des vinyles, un disque de Mahalia Jackson : depuis, je ne l'ai pas oubliée.
Il y avait dans cette famille-là que nous formions alors seulement l'appréciation d'une beauté vocale ; car, à vrai dire, chacun fut toujours libre de ses croyances et de ses opinions, et le peu de catéchisme que j'ai pu subir, je l'ai subi volontairement, d'un pasteur de l’Église Réformée qui ne m'a pas persuadé de l'existence de Dieu.
Ceci pour affirmer que Mahalia Jackson a une voix qui transcende le Gospel, et ses frontières religieuses ; goûtons cette voix.