Mensonge, et autres petits tracas...

(Toujours aussi inspirée niveau titres...)


Fiou, fiou, fiou... J'avais епvіе de palabrer un petit peu sur ce vaste thème qu'est le mensonge !

On dit qu'il y a plusieurs sortes de mensonge : des pas bien méchants qu'on dit pour ne pas blesser quelqu'un sur l'instant, ceux qu'on dit dans un but purement pernicieux, ou encore ceux qu'on dit pour se protéger sans pour autant vouloir porter atteinte à autrui. Bref, moult possibilités.

Pour ma part, ma sœur et moi – et ma famille de façon plus large – avons quasiment toujours eu à mentir sur tout à ma mère, afin d'éviter un maximum les esclandres. Je ne m'en sens absolument pas coupable à ce jour encore, ça garde une certaine "stabilité", déjà très fragile.
Ceci étant, ça m'a du coup donné des perspectives différentes, et quelque part je ne regrette pas ce pan de ma vie familiale.

Bref, j'aimerais donc avoir votre avis sur cette notion, qui comme beaucoup d'autres induit, de par sa subtilité, différentes réponses

On dit qu'il y a plusieurs sortes de mensonge :

Bonsoir Nothingness,

Oui il y a bien plusieurs sortes de mensonge et je pense qu'ici est la plus grande concentration de menteur, mais c'est évidement pour la bonne cause ...

Le mensonge est un lubrifiant social.
Si on devait toujours dire la vérité, ce serait un peu compliqué, d'abord parce qu'on finirait seul à force de vouloir dire ses quatre vérités à tout le monde et ensuite parce que beaucoup, malgré leur aversion pour l'hypocrisie et le mensonge, ne le supportent pas.
Un petit mensonge vaut mieux qu'un gros conflit.

Souvent aussi pour avoir la paix et ne pas se justifier dans une explication qui de toute façon sera incomprise...

Souvent aussi pour avoir la paix et ne pas se justifier dans une explication qui de toute façon sera incomprise...

pour cela je te rejoinds totalement si j'ai du mentir c'est bien à cause de ça , je suis tombé sur des gens lourds et collant donc dans l'obligation de mentir , c'est bien triste d'aller mentir à cause des gens qui nous mettent à bout et les nerfs .

Sincèrement, me concernant je n'aime pas trop les menteurs, surtout si cela me concerne, je préfère qu'on soit honnête que de perdre du temps avec certaines personnes qui te jugent par derrière, et en face te disent le contraire.

Après, le mensonge de protection je ne le trouve pas désagréable, je le pratique très souvent, ça permet aussi de prendre du recule de savoir si on a vraiment епvіе de parler de certaines choses, en gros la confiance.

Au final, du moment que ça ne blesse personne, moi ça me va.
Mais faut aussi bien faire ses trucs, sinon c'est vite fini.

C'est sans parler des choses qu'on cache...

J'ai toujours était franc du collier en ce qui me concerne, le mensonge n'est pas quelque chose dont la pratique m'est familière. Après je ne jetterais pas la première pierre aux menteurs, tout dépend des circonstances même si je ne l’absous pas pour autant !

Oui il y a bien plusieurs sortes de mensonge et je pense qu'ici est la plus grande concentration de menteur, mais c'est évidement pour la bonne cause ...

@textoo

Ahah, si tu parles des descriptions/profils, soit x) Mais je n'approuve pas ce genre de pratiques.

Le mensonge est un lubrifiant social. 
Si on devait toujours dire la vérité, ce serait un peu compliqué, d'abord parce qu'on finirait seul à force de vouloir dire ses quatre vérités à tout le monde et ensuite parce que beaucoup, malgré leur aversion pour l'hypocrisie et le mensonge, ne le supportent pas. 
Un petit mensonge vaut mieux qu'un gros conflit.

@spike_34

Je te rejoins sur ce que tu dis. Tomber dans le "trop" honnête, n'est pas forcément mieux. Quant aux personnes qui pourraient ne pas tout supporter de ces "quatre vérités", ce n'est pas faux non plus. Comme je le disais, il y a deux mesures.
Enfin, pour ton dernier point, cela corrèle parfaitement avec ce que j'exprimais au regard de ma mère

Souvent aussi pour avoir la paix et ne pas se justifier dans une explication qui de toute façon sera incomprise...

@textoo

Là encore je rejoins ce propos.

je préfère qu'on soit honnête que de perdre du temps avec certaines personnes qui te jugent par derrière, et en face te disent le contraire.
Après, le mensonge de protection je ne le trouve pas désagréable, je le pratique très souvent, ça permet aussi de prendre du recule de savoir si on a vraiment епvіе de parler de certaines choses, en gros la confiance.
Au final, du moment que ça ne blesse personne, moi ça me va.

@maleficent

D'accord avec toi, l'honnêteté doit primer, dans les relations disons "courantes". Et il est certain que l'hypocrisie n'est pas de bon ton.
Pour ce qui est de la confiance, il peut y avoir de cela aussi. Mais dans ce cas, on serait plus dans le "mensonge par omission" je pense, ou "omission" tout court. Ou sinon, certainement de "petits" mensonges pour se fondre dans la mаssе. Tout dépend de la situation à laquelle on a affaire.
Et oui, exactement. Après, tout est relatif, une fois de plus.

C'est sans parler des choses qu'on cache... 

J'ai toujours était franc du collier en ce qui me concerne, le mensonge n'est pas quelque chose dont la pratique m'est familière. Après je ne jetterais pas la première pierre aux menteurs, tout dépend des circonstances même si je ne l’absous pas pour autant !

@toi-toine

Exactly

Tu fais bien (pour ta dernière phrase). Ceci étant, comme tu dis, une situation peut s'avérer telle que le mensonge semble incontournable...

Justement, lorsque je parlais de ma mère, il est vrai que du coup cela a remis en cause mes perspectives quant à certaines choses, notions, telles que ledit "mensonge". J'ai une vision et une approche différente, et sûrement plus encore avec les années. C'est un peu le cas typique justement, où cela semble inéluctable. Puisque, c'est précisément les rares fois où il y a eu la vérité de prononcée, que ça a pété. Et donc qu'à force de scandales et d'éclats, tout le monde dans son entourage a peu à peu fini par "s'amuïr".

Bref, ceci dit, le reste du temps, je suis et ai toujours été d'un naturel plutôt franc, et je tends a fortiori à l'être de plus en plus. Puisque je me suis rendue compte au fil des années, qu'au final l'honnêteté ne faisait pas nécessairement fuir les gens, ce dont j'avais peur à la base (plus jeune). Je pourrais même dire que, pis encore, je suis parfois même trop honnête Grand mal puisse potentiellement m'en faire. J'exprime souvent mes pensées, parfois "trop" ; puisqu'en effet parfois il ne vaudrait peut-être mieux pas x) Bref, voilà voilà ^^'

Ce thème est passionnant, parce qu'en fait, il permet aussi de parler de son corollaire, qui est la Vérité.

Je crois que la vérité n'existe pas.
La preuve lorsqu'on demande à plusieurs personnes qui ont assisté au même événement de le raconter, personne ne donnera la même version, parce que ce que nous vivons passe à travers le filtre de ce que nous sommes, notre vécu, notre culture, etc ... Est-ce que les personnes mentent? Non.
C'est pour ça que l'uniformisation de la presse est dangereuse, nous nous construisons en tenant compte des autres points de vue. Si la pluralité disparaît, nous devenons des robots.

Après, je crois aussi qu'il faut en finir avec la culpabilité.
Nous mentons sans arrêt, et pour commencer, nous nous mentons à nous-mêmes. N'avez-vous pas remarqué que parfois, les personnes qui répètent: "je suis fort" lancent en fait ainsi un appel au secours de leur faiblesse.
Aucun "mensonge" n'est anodin, la plupart d'ailleurs sont inconscients, et parfois, de la même façon que mentir à autrui peut lui sauver la vie, se mentir à soi-même est la seule solution pour se préserver.

L'autre aspect dans le mensonge, c'est le rapport à l'autre.
On ment dans son couple par peur du conflit?
Et pourquoi ce que je dirai provoquerait-il un conflit? C'est quoi un conflit?
Pourquoi est-ce je suis dérangée par ce que me dit l'autre?
Ai-je peur de mettre l'amour de la personne que j'aime à l'épreuve?
Est-ce que donc je préfère ne pas le faire -et donc mentir- pour préserver un équilibre certes précaire, mais mieux qu'autre chose?
Je préfère ne pas mettre l'amour de la personne aimée à l'épreuve parce que j'ai peur qu'elle me quitte? J'ai peur qu'elle ne m'aime pas vraiment? J'ai peur qu'elle me mente? J'ai peur de ne pas être assez bien pour mériter son amour?
Mais la personne aimée est cardiaque, donc si je lui dis la vérité, elle va mourir, c'est sûr...


Voilà, tout est question de point de vue.
Un dirigeant qui ment au peuple soit le fait parce qu'il a peur de perdre son statut et la reconnaissance de son peuple, soit parce qu'il sait qu'une révolution serait néfaste au peuple et qu'il veut ou qu'il pense que c'est mieux de lui épargner ça.
Après, je ne sais pas ce qui est bien ou pas, ni si quelque chose est bien. Est-ce qu'on sait pour les autres? Est-ce que l'on sait tout de soi-même pour savoir?

Un exemple précis: ma maman m'a menti sur mon père. A 18 ans, j'ai appris la vérité, par hasard, d'une langue indélicate.
J'étais en furie.
Depuis, j'ai pris de la distance.
Et j'ai compris plusieurs choses:
- que ma mère a fait ça pour me protéger et que peut-être que moi, dans le même cas, je n'aurais pas fait mieux
- mais d'un autre côté, ma maman n'a pas imaginé une seconde quelle serait et même quelle pourrait être ma réaction en l'apprenant
- en faisant cette confession à une langue délicate, le risque que je l'apprenne était important
- mais d'un autre côté sans doute voulait-elle m'en parler, mais en était incapable par souffrance ou par culpabilité ou par peur de perdre mon amour
- j'ai donc bâti mon univers d'enfance sur la base d'un fake, une image du père idéal, mort dans la fleur de l'âge alors qu'il m'aimait.
- mais d'un autre côté, je n'ai pas grandi avec cette vision de l'homme qui engrosse la femme et se barre après. Si ma mère m'avait dit la vérité, peut-être aurais-je haï les hommes? Actuellement, mes relations avec les hommes sont très cordiales, peut-être grâce à ce mensonge.

Moralité: je ne sais pas si ma mère a bien fait ou pas, mais ce qui est fait est fait. J'ai bien conscience que si elle avait décidé de me dire SA vérité, j'aurais été très différente, pas forcément mieux ou pire, mais différente. J'aime bien ce que je suis, donc c'est très bien. Et d'une certaine façon, elle me l'a donnée SA vérité.

Et puis, en fait, il me manque la part de vérité du principal intéressé... Et là, présentement, si un jour je la connais, c'est très bien (et peut-être que mon point de vue sur ma mère changera radicalement!), mais si je ne la connais pas, ce n'est pas grave et ne m'empêchera pas de poursuivre mon chemin!

Bjr
L'on ment pour souvent pour avoir la paix
par pitié ou délicatesse
il y as des mensonges que l'on voudrais éclaircir
un non-dit , es t il un mensonge?
es ne ce mentons nous pas déjà a nous même ?
en essayant de vivre a côté de nos vies ?
vaste sujet!