Bonjour à toutes et à tous,
Triste histoire
Une mère porteuse aurait arnaqué un couple d’homosexuels
Une Vепԁômoise a été maintenue en détention provisoire ce jeudi. Elle est accusée d’avoir escroqué un couple d’homosexuels pour qui elle a accepté de porter un enfant contre 15.000 euros avant de faire croire au décès prématuré du bébé.
Une mère de famille du Loir-et-Cher a été mise en examen pour escroquerie et placée en détention provisoire le 7 juin dernier pour avoir arnaqué un couple d’homosexuels de Toulouse désireux d’avoir un enfant.
Domiciliée à Vепԁôme, elle a été contactée sur un site internet spécialisé. En échange de 15.000 euros, elle acceptait de se faire inséminer avec le sрегmе d’un des deux hommes. Après cette opération effectuée à leur domicile, Aurore aurait perçu une avance de 9.000 euros.
Le 8 mars dernier, elle donne naissance à un petit Simon à la maternité de la polyclinique de Blois. Mais au lieu de respecter le contrat, elle décide de vепԁге le bébé à un autre couple, laissant croire aux deux homosexuels toulousains que l’enfant attendu est décédé.
Les deux hommes se sentant floués, décident de porter plainte. Entre temps, la polyclinique de Blois, étonnée de voir Aurore quitter l’établissement précipitamment avec son bébé, avait déjà alerté le parquet de Blois. Une enquête est ouverte
Début juin, Aurore est interpellée à son domicile de Vепԁôme par les enquêteurs de la PJ de Tours. Il s’avère que cette mère de famille vivant dans des conditions modestes, a déjà quatre enfants. La justice la soupçonne d’avoir porté et vепԁu d’autres enfants, notamment une petite fille née en 2008.
« C’est une affaire triste qu’elle regrette infiniment, elle est rongée par le remords. Elle reconnaît avoir menti au couple d’homosexuels, leur laissant croire que le bébé était mort né. Elle a été dépassée par les événements »
a indiqué son avocat Me Benjamin Girard.
D’autres mises en examen devraient intervenir.
Le fait de recourir à la gestation et la procréation pour autrui est en effet interdit par la loi depuis la décision de la Cour de cassation de mai 1991. Les personnes qui ont fait appel à Aurore encourent des poursuites pour « provocation à l’abandon d’enfant », un délit passible de 6 mois d’emprisonnement et 7.500 euros d’amende.
On sait que le petit Simon n’a pas été retiré de la famille à qui sa mère biologique l’a геvепԁu. La justice s’est assurée que le nourrisson était bien traité et qu’il n’y avait donc aucune raison de le reprendre à ses parents d’adoption.
Que pensez-vous de cette triste histoire ?
