Pour moi, ce sera famille.

Tout au long de l'année, je fais mon possible pour passer quelques moments avec les membres de ma famille. Mais je ne parviens pas à leur consacrer tout le temps que je souhaiterais, en raison de l'éloignement géographique, d'un travail prenant, tout ça, tout ça ; bref de toutes les fausses bonnes raisons classiques derrières lesquelles on se réfugie en pareilles circonstances...
Alors, quand vient le temps des fêtes, vient aussi le temps des agapes familiales autour de grandes tablées. Je retrouve la maison qui m'a vu grandir, et peux me mettre derrière les fourneaux pour rassasier tout ce petit monde avec de bons petits plats. Sans doute est-ce un réflexe nourricier destiné à compenser mes absences trop longues, et la culpabilité refoulée qui en est le corollaire.
Ce sont souvent de très Ьопs mоmепts ; en plus, je revois mes amis d'enfance, qui sont tous restés dans les parages.
