L'Union européenne est une dictature économique du capital financier : les statuts de la Banque Centrale Européenne lui dicte, comme condition impérative, son indépendance de tout pouvoir politique élu.
Et c’est le cas, la BCE ne se préoccupe que de ses intérêts, et ils n’ont pas de couleurs politiques, bien que certaines lui soient davantage favorables. Maintenant parler de dictature, l’Espagne de Franco était une dictature, comparons ce qui peut l’être…
ils se sont tournés vers le seul parti qui prônait la restitution au peuple grec de sa SOUVERAINETÉ POLITIQUE
Non, Tsipras est un populiste, dont le seul programme finalement ne se limitait qu’à une défiance envers les instances européennes, convaincu que la crainte de l’effet ԁоmіno, permettrait à la Grèce d’obtenir ce qu’elle souhaite sans réelle contrepartie, hors en l’état, elle n’est pas en mesure d’honorer ses paiements, ce tonneau des danaïdes, ne peut plus bénéficier de la bienveillance tant des marchés que de la BCE-FMI.
Tu parles d’ingérence des financiers dans la gestion d’un état souverain, pourtant ton banquier lui aussi peut être amené à juger de ton train de vie, si tu n’honores pas tes remboursements en temps et en heure, rien de neuf donc.
Si "Syriza" piétine le mandat des Grecs sur lequel il a été élu, ce parti sera liquidé et réduit à néant
Et c’est bien ce qui va se passer, Tsipras ne dispose que de deux options , soit il dit une fois de plus « OXI » au рlап de sauvetage et l’Etat grec coule, dans ce cas, la population se retournera contre le gouvernement actuel, soit il accepte le рlап de la Troïka sans réserve, et la population se sentant trahie et devant affronter de nouvelles mesures d’austérité budgétaire, rejettera ce parti qui aura menti et fait le contraire de ce pour quoi il a été élu. Dans les deux cas, Syriza, disparaît.
l'Union européenne, carcan des peuples, est entrée dans une crise aigüe, que les Grecs auront précipitée et révélée.
Ne confond pas UE et zone Euro.
Un État la paierait-il deux, trois, quatre fois, comme les intérêts des intérêts se сumulent, nous avons une Grèce, appauvrie, sans écoles dignes de ce nom, sans hôpitaux, où on crève et où on se suicide : conclusion, la dette est payée depuis longtemps mais elle est toujours due
C’est le principe des intérêts, rembourser plus que la dette initiale, tu découvres ? Plaides-tu pour le prêt à taux 0 ? Nous sommes tous preneurs, cela dit, les banques ne sont pas des sociétés philanthropiques. Tous les états sont endettés, si certains jouent le jeu, il n’y aucune raison pour que d’autres réclament purement et simplement l’effacement de l’ardoise.
La politique d’austérité est-elle une solution afin de retrouver des finances saines ? Non, on le voit aujourd’hui, le chômage explose, les grecs économisent le moindre euro (certains vivant avec une dizaine d’euros par semaine), le marché intérieur s’effondre, les importations reculent, si l’on souhaitait asphyxier complètement un pays, on ne s’y prendrait pas autrement. D’où l’intérêt de pousser ce pays vers la sortie, encore une fois, une sortie accompagnée.
La "dette publique" est une arme contre tous les peuples, contre leurs classes laborieuses, dans tous les pays membres de l'Union européenne (dont, chose éminemment "démocratique", aucun traité ne prévoit que l'on puisse sortir, extraordinaire non, pas plus que l'on ne peut sortir de la zone Euro, son appendice monétaire, d'où la perplexité des banquiers actuellement !)
Si aucun traité ne prévoit que l’on puisse sortir de l’Euro, il faut croire que ses fondateurs étaient particulièrement confiants dans cette monnaie en devenir, rien n’empêche un état souverain de claquer la porte, ils ne sont tenus que par l’argent, hors l’argent peut se trouver ailleurs, nous savons que les grecs sont allés frapper à la porte de la Russie, il y aura certainement d’autres heureux mécènes qui se manifesteront, mais là encore pas sans contrepartie, c’est la règle.
refus de ses diktats meurtriers
et respect du mandat réitéré et rappelé
par le peuple grec lors du référendum
(soixante-et-un pour cent de "NON") :
telle est l'alternative qui se pose.
Diktat... mot curieux venant de toi, mot cher à A. Hitler, après que les allemands fussent forcés de signer l’immonde Traité de Versailles. Pour ce qui est de l’adjectif meurtrier, il est excessif, comme souvent tes propos le sont, il faut savoir se modérer Climax.
Le référendum grec, était une erreur, dont l’issue était prévue, en gros, si vous sоumеttez à la population un referendum portant sur la question suivante : « Etes-vous pour ou contre rembourser davantage, bénéficier d’une retraite bien plus tard et vous serrer davantage la ceinture ? » Je te garantis que pas un seul pays n’aurait voté oui, je suis même étonné qu’il n’y ait eu que 61% de non. Ce referendum était particulièrement malhonnête sur le fond.
Et le capital financier a davantage
besoin de la Grèce que la Grèce
n'a besoin du capital financier :
telle est l'arme suprême du peuple grec !!!.
J’en doute, lorsque tu as complètement vidé les poches de ton débiteur, il ne te sert plus et tu peux le liquider, les banques font cela tous les jours envers des particuliers, pourquoi pas un état ? Dans l’absolu, rien ne les en empêche.
Tes considérations utopiques sur l'entraide entre les peuples, si louables soient-elles, ne геmрlігont pas ton assiette, si tes poches sont vides, tu crèves, c'est comme ça.