Le décès d'un homme est toujours regrettable, mais il ne faut pas en tirer des conclusions trop hâtives. Si cet homme était malade, il serait très certainement aussi mort dans cette structure d'accueil, avec ou sans quota, ces structures n'étant pas faites pour soigner des malades et ne possédant certainement pas de personnel formé pour détecter l'urgence de soins vitaux.
Une chose est certaine : il y a trop peu de structures pour venir en aide aux sans abris, et je suppose que ces quotas ont été instaurés pour assurer un certain turn over des "pensionnaires" afin que chacun ait sa chance. Mais qui pour les financer ? Qui pour en assurer l'accueil, la surveillance et la maintenance ?
Bonsoir Asiat,
Il y a encore un certain flou dans cette affaire et la justice est en train de faire son travail. Mais il parait que cet homme est mort à la clinique et celui ci a déclaré qu'il avait du retourner à la rue car il n'était plus admis au centre d'hébergement. En fait on ne sait pas encore s'il était déjà malade en se présentant au centre d'acceuil de SDF ou s'il est tombé malade parce qu'il a du se résoudre à dormir dehors suite au refus de son hébergement. L'enquête le dira. Mais ce que tu soulèves est pertinent et de toute façon, le décès d'un homme est toujours un décès de trop, surtout dans de telles circonstances.