Mais, dans la Cinquième République, qui a décidé que le président est la clé de voûte des institutions (il peut dissoudre l'assemblée, les ministres sont responsables devant lui, il peut gouverner par ordonnances, il peut déclarer la guerre sans en référer au parlement, il peut se donner pour le sauveur suprême, il peut suspendre les libertés publiques),
bref, dans ce régime bonapartiste (et donc antidémocratique), le président est le mаîtге : les institutions le veulent ainsi.
Aussi, Jiminy, aussi précieux soient les objets brisés, et les réparations onéreuses, il reviendra aux budgets publics de solder les colères de Madame Trierweiler.
C'est dans la règle de la Cinquième République !!!
Moi, je n'en suis pas partisan, de cette république, mais telle est la règle : le Bonaparte qui règne actuellement, comme tous ses prédécesseurs, a tous les droits ; il peut même se parjurer, et déclarer, nettement, aux grands applaudissements de la droite (le Modem, Bayrou, ...) que les services publics sont lents, inefficaces, en-dessous de tout, et persister à donner davantage de milliards au patronat pour préserver leur marge de profit (sous prétexte de "compétitivité").
Pourquoi s'étonner de ce qui est la règle de la Cinquième République : l'arbitraire érigé en loi et la trahison de son programme électoral ?
François Mitterrand avait qualifié ce régime, en son temps, avant de régner, comme un "coup d'état permanent" (titre d'un de ses ouvrages, sans doute le plus intéressant).
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Ceci dit, je conçois et imagine ton indignation d'amoureux des belles choses, navré de les voir détruites et je conçois ta naïveté honnête de citoyen qui s'indigne, alors que la Cinquième République permet ces choses impossibles autrement.