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Sanctionné d'avoir aimé ...

Sujet de discussion : Sanctionné d'avoir aimé ...
  • textoo Légende urbaine
    textoo
    • 9 juin 2013 à 11:43
    Bonjour a toutes et à tous


    Vieillir avec le sida...


    En France, 10.000 personnes de plus de 60 ans vivent avec le virus du sida et, après des années au contact de l'infection, s'inquiètent pour leur devenir, montrent de premières enquêtes sur le vieillissement de ces populations, présentées vendredi.


    Avant l'arrivée des trithérapies en 1996, la question était de survivre au VIH et non de vieillir avec.

    Mais à présent les inquiétudes pour l'avenir surgissent, avec l'isolement et la solitude pour certains, les pathologies liées au vieillissement, l'image du corps qui change, le désir qui s'éteint.

    Et cela sans oublier la crainte de la pauvreté pour ceux qui ont connu un parcours professionnel décousu, et pour lesquels le VIH, la fatigue, ont joué un rôle d'amplificateur des difficultés.

    Les témoignages recueillis par l'association Aides, organisatrice d'une conférence sur le vieillissement à Paris, illustre la diversité des trajectoires et des interrogations. Si tout n'est pas noir, certaines paroles sont dures à entendre.

    "Moi je n'ai plus de rapport sехuеl depuis 2007, et comme maintenant je suis trop maigre, et bien ça a réglé le problème", lance Mathilde (55 ans, séropositive depuis 27 ans).

    Comme d'autres, elle exprime la peur de contaminer, la peur du rejet et la difficulté à utiliser systématiquement le ргésегvаtіf. Parfois ce "blocage" qui freine les rencontres et pousse au repli sur soi remonte à la découverte de la séropositivité, vingt ans auparavant.

    Mais pour Vincent, 52 ans, séropositif depuis 24 ans, qui risque d'être "évacué" de son appartement pour cause de dettes, "l'angoisse, c'est pas le VIH, c'est la précarité!".

    Entre 10.000 et 11.000 personnes de plus de 60 ans vivent avec le VIH en se sachant séropositif, et peu d'entre elles, une centaine, résident dans une maison de retraite médicalisée (dite "Ehpad"), selon la direction générale de la santé (DGS, ministère de la Santé) qui s'est penchée sur cette population guère étudiée ne représentant "que 10%" de l'ensemble des patients.
    Majorité masculine

    La DGS a interrogé un panel de 54 personnes ayant pour la plupart entre 60 et 70 ans. Il s'agit d'une population en majorité masculine, avec seulement 23% de femmes (contre 35% chez les moins de 60 ans), et une situation moyenne (revenus...) meilleure que celle des moins de 60 ans.
    Ils ont connu un période économique plus favorable (emploi, etc.) et pouvaient déjà avoir "une situation" au moment où ils ont contracté le virus (pour les plus jeunes, au moins à 30 ou 35 ans).

    Ceux qui ont travaillé toute leur vie bénéficie d'une retraite convenable, disposent souvent d'un logement. En revanche, les ressources de la majorité des femmes interrogées sont significativement plus faibles.
    Cette génération a dans sa grande majorité bénéficié d'un système de protection sociale performant: l'assurance maladie leur procure un sentiment de sécurité face à l'avenir, ajoute l'étude.

    Une formation des personnels d'Epahd qui vont accueillir un patient VIH et un soutien psychologique aux personnes en souffrance comme les femmes contaminées par leur époux aujourd'hui décédé font partie des mesures suggérées.
    Pour sa part, AIDES a interrogé 52 personnes entre 50 et 71 ans en lien avec l'association, la plupart ayant moins de 60 ans.

    Elle relève qu'une majorité vit avec moins de mille euros par mois, sous le seuil de pauvreté. Et d'après les + 50 ans qui ont répondu (300) à son enquête "VIH, hépatites, et vous?" de 2010, 30% ont un emploi et moins d'un tiers sont propriétaires de leur logement.

    Un sur cinq a renoncé au moins une fois à une consultation chez un médecin généraliste en raison de son coût et un sur trois au moins une fois à une consultation chez un spécialiste.
    (Source AFP)


    Un petit sujet pour eux, ils existent aussi ...

    Vous pouvez aussi avec moi leurs témoigner votre soutien

    Merci pour eux


  • heliam Membre expérimenté
    heliam
    • 9 juin 2013 à 14:23
    Salut Textoo,
    il est vrai que les choses ont beaucoup changées . Bénévole à AIDES Montpellier de 90 à 95 , les copains "partaient " très vite
    et dans des conditions souvent difficiles (rejet de la famille ,..) incertitude des traitements .
    De nos jours , ils VIVENT avec, certes et pas toujours facilement , bien que les lois aient changé (plus de questionnaire santé pour un emprunt , facilité pour emploi adapté , quoique ...).
    Je ne peux que leur apporter un soutien moral , car j'ai aussi des amis dans cette situation . Il faut faire avec et avancer , comme pour la vieillesse , ne pas avoir de regret et vivre dans le présent . Mais aussi avec des projets d'avenir quelle que soit sa durée .
  • textoo Légende urbaine
    textoo
    • 9 juin 2013 à 14:32
    Salut Textoo,
    il est vrai que les choses ont beaucoup changées

    De nos jours , ils VIVENT avec,

    Je ne peux que leur apporter un soutien moral , car j'ai aussi des amis dans cette situation . Il faut faire avec et avancer , comme pour la vieillesse , ne pas avoir de regret et vivre dans le présent . Mais aussi avec des projets d'avenir quelle que soit sa durée .

    Bonjour et merci Heliam,

    Bien résumé, et soutenons les...

  • sergeclimax69007 Membre suprême
    sergeclimax69007
    • 9 juin 2013 à 16:18
    Voilà un sujet très utile, que j'ai lu attentivement.

    Je ne peux que remercier celui qui a rassemblé ces informations pour les faire connaître ici.

    Et j'espère que ce sujet sera beaucoup lu.
  • mahouarn Membre suprême
    mahouarn
    • 9 juin 2013 à 17:34
    Bsr
    j ai aussi bossé AIDES dans les années 90 années noires , la plupart des personnes que nous suivions a cette époque ont disparues , les seuls dont j ai des news ont eu la chance (si on peu appeler cela chance) d'être d'anciens employés de la fonction publique (2 il me sembles) donc une prise en charge
    les autres non femmes ou hommes , il as été un moment ou nous passions notre temps au funérarium
    oui une pensée pour toutes ces personnes
  • textoo Légende urbaine
    textoo
    • 9 juin 2013 à 17:46
    Bonsoir,

    Merci à vous et pour eux ,

    bonne soirée

  • kikinou4 Membre élite
    kikinou4
    • 9 juin 2013 à 18:22
    Un petit sujet pour eux, ils existent aussi ...

    merci pour ce message de soutien...
  • menxy Membre élite
    menxy
    • 10 juin 2013 à 01:01
    Une fois qu'on est séropo, on doit pas atte,dre d'arriver a 60 ans pour se sentir seul.

    Pour ça, faut rester prudent mais à double sens!

    Mettre la сароtе quand on connait pas

    Et si un jour on est testé positif, pas paniquer tout de suite. Vérifier auprès des derniers partenaires ce que donnent leurs tests, et en faire d'autres dans un autre centre quelques mois plus tard... voir même dans un autre pays, car apparemment, les critères de séropositivité sont pas partout pareil.

    Trop grave pour se laisser entrainer là dedans à l'aveugle

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