Happy End !!! Si, la petite fille échappe à la haine aiguisée de sa mère (?) et ne reçoit aucun couteau l'achevant ; il y a de l'espoir.
Ah, la confiance attendrissante des enfants.
steph0908
Membre élite
5 juin 2015 à 22:58
En réponse au message de climax69007 :
Happy End !!! Si, la petite fille échappe à la haine aiguisée de sa mère (?) et ne reçoit aucun couteau l'achevant ; il y a de l'espoir.
Ah, la confiance attendrissante des enfants.
Encore un plaidoyer contre l'alcoolisme !!! si la mère avait été à jeun, elle n'aurait pas loupé la gamine !
pegase49
Légende urbaine
5 juin 2015 à 22:59
En réponse au message de climax69007 :
Oui, les longs voiles des rideaux, enflés du vent - on se croirait dans un film illustrant le conte d'E. Allan Poe, "La chute de la Maison Usher" - ; mais, ce qui retient mon attention, c'est le balancement cadencé du corps de la jeune femme, un balancement très autistique, d'une personne ayant besoin de ce rythme purement ressenti pour se contenir et sentir sa vie.
Pégase, triste liberté, sans vouloir te contrarier.
Tu ne me contrarie pas, cet univers est mien...
Rejoins-moi aux portes de la folie!
pegase49
Légende urbaine
5 juin 2015 à 23:03
En réponse au message de steph0908 :
En réponse au message de climax69007 :
Happy End !!! Si, la petite fille échappe à la haine aiguisée de sa mère (?) et ne reçoit aucun couteau l'achevant ; il y a de l'espoir.
Ah, la confiance attendrissante des enfants.
Encore un plaidoyer contre l'alcoolisme !!! si la mère avait été à jeun, elle n'aurait pas loupé la gamine !
Je me tue a expliquer que l'alcool et les cachetons sont SEULEMENT réservés à un but ultime!
sergeclimax69007
Membre suprême
5 juin 2015 à 23:06
La folie m'est familière, je la côtoie en moi et chez d'autres, elle est mon іпtіmе, nul besoin de la convier, elle est là, il suffit de la contenir et de l'apprivoiser (voilà que je donne dans le style à la Saint-Exupéry, manquait plus que ça), cette cohabitation est commune à tous les êtres humains à des degrés fort divers (là gît la différence).
sergeclimax69007
Membre suprême
5 juin 2015 à 23:10
Je peux affirmer que la mort n'est pas un "wonderland".
J'ai connu quelqu'un qui sera mort, ivre, noyé dans sa baignoire (et j'utilise l'indéfini "quelqu'un" pour que même son sехе soit indécelable).
pegase49
Légende urbaine
5 juin 2015 à 23:14
En réponse au message de climax69007 :
La folie m'est familière, je la côtoie en moi et chez d'autres, elle est mon іпtіmе, nulle besoin de la convier, elle est là, il suffit de la contenir et de l'apprivoiser (voilà que je donne dans le style à la Saint-Exupéry, manquait plus que ça), en tout cas j'affirme que cette cohabitation est commune à tous les êtres humains à des degrés fort divers (ce qui fait toute la différence).
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Il ne s'agit pas seulement de cohabiter avec elle mais de la laisser t'envahir entièrement, laisse ton "moi intérieur" s'exprimer:
sergeclimax69007
Membre suprême
5 juin 2015 à 23:24
La folie n'est pas le noyau constitutif d'un "moi intérieur" : autant l'association libre des idéations a donné de magnifiques résultats en peinture, en littérature, parce que c'est faire droit à ce que la logique commune corsète et refuse ; autant des fous ont pu ԁоmіпег leur folie et nous donner des beautés (cf. l'art brut, cf. Séraphine de Senlis), autant je tiens que la ԁоmіпаtіоп par la folie est stérilisante, paralysante, improductive (on excusera ce mot d'économie), destructrice, qu'elle démantèle et démembre le moi, et cause des souffrances que le quidam ordinaire ne soupçonne même pas.
Qui se préoccupe, actuellement, de l'état lamentable de la psychiatrie française et de sa réduction - TENDANCIELLE - à l'utilisation d'une pharmacopée ou à des méthodes de dressage (les thérapies dites comportementalistes) ?
Un extrait de la vie de Séraphine de Senlis dont je parle plus bas : "Elle meurt de faim à 78 ans le 11 décembre 1942 dans l'annexe de l'hôpital à Villers-sous-Erquery, dans le dénuement et les dures conditions des asiles sous l'Occupation allemande." Et qui se préoccupe des cinquante mille morts de faim décomptés dans les hôpitaux psychiatriques français pendant la Seconde guerre mondiale ?
pegase49
Légende urbaine
5 juin 2015 à 23:30
Tu veux pas faire un petit somme Clicli, tiens voila ta potion:
sergeclimax69007
Membre suprême
5 juin 2015 à 23:30
Séraphine de Senlis :
Et, encore, malgré la riche palette des couleurs de Séraphine de Senlis, faut-il compter aussi avec le caractère stéréotypé de ses compositions, quand même marquées d'une répétition de la forme dans l'exubérance.