Les Etudes......
Les sites proposés par Adoraa et Moonboy sont très intéressants. Un seul que je fluche: le 2ème proposé par Odoraa...il pu la chrétienté

La majorité des études datent d’une dizaine d’année. Perso, je ne pense pas que les résultats changeraient bcp aujourd’hui…
* A propos de l'identité de genre, c'est-à-dire au fait que l'enfant s'auto-identifie comme fille ou comme garçon.
Dans l'ensemble, les résultats indiquent un développement normal des enfants de mères lesbiennes et un degré de satisfaction élevé de ces enfants concernant leur propre sехе.
* A propos du rôle sехuеl, c'est-à-dire le degré d'adoption, par l'enfant, de comportements masculins, féminins ou les deux, tels qu'ils
sont définis par les conventions de sa culture
Dans l'ensemble, les résultats n'indiquent aucune différence entre les enfants. Il est a noter que les préférences des filles de mères lesbiennes seraient, en moins stéréotypées (selon le sехе), mais on n'enregistrerait pas de différence pour les garçons. Les filles de mères lesbiennes auraient plus d'intérêt pour les jeux physiques et les jouets plus masculins comme les camions
alors que les garçons préféreraient des jeux plus en lien avec leur sехе.
Dans toutes ces études, le comportement et les préférences des enfants de ces familles non conformistes demeurent dans les limites conventionnelles.
En général, les enfants de mères lesbiennes ont des préoccupations et des préférences pour les jeux typiques de leur groupe d'âge.
* L'orientation sехuеllе. Est-il vrai que les filles et les garçons de parents homosexuels sont proportionnellement plus nombreux à développer une
identité homosexuelle que les autres ?
NON. On ne compte pas plus d'enfants homosexuels provenant de parents homosexuels que de parents hétérosexuels.
L'ensemble des recherches effectuées sur le territoire américain et québécois arrivent aux mêmes conclusions.
De plus, les adolescents(es) et les jeunes adultes de mères lesbiennes en âge de vivre des
relations sехuеllеs ne rapportent pas plus de tendance homosexuelle et ils ne commencent pas à avoir de relations sехuеllеs plus tôt ni en plus
grand nombre que les jeunes de mères hétérosexuelles.
* Ni l'âge de l'enfant lors de la divulgation du choix sехuеl du parent, ni la durée de cohabitation de l'enfant avec un parent homosexuel n'a d'impact sur le choix de l'orientation sехuеllе des jeunes adultes.
Cependant, une étude montre que les filles de mères homosexuelles seraient plus ouvertes que les garçons à envisager des relations sехuеllеs
avec une partenaire de même sехе. Mais ces résultats suggèrent que lorsque des problèmes d'identité sехuеllе surgissent, ils n'ont rien à voir avec l'orientation sехuеllе des parents.
Quant au développement psychosocial:
Aucune donnée ne permet de conclure que les
enfants de parents homosexuels éprouvent des difficultés sociales avec leurs pairs qui seraient directement attribuables à l'orientation sехuеllе de leurs parents.
Les études sur les relations des enfants avec les hommes adultes indiquent que les mères lesbiennes désirent plus que les hétérosexuelles que leurs enfants développent des relations positives avec des hommes adultes.
D'après une autre étude, les enfants de mères lesbiennes sont significativement plus nombreux que ceux des autres mères à avoir des contacts hebdomadaires avec leur père biologique. Toutefois, les visites des enfants chez l'autre parent présentent plus de problèmes pour les parents hétérosexuels que pour les autres.
En ce qui a trait aux partenaires homosexuels des parents, les résultats des études montrent que les jeunes vivant dans une famille de mères
lesbiennes rapportent une relation significativement meilleure comme adolescent et comme jeune adulte avec la partenaire de leur mère en comparaison des partenaires mâles des mères hétérosexuelles. Dans cette étude, plus d'enfants de foyers lesbiens voient la partenaire principale de leur mère comme un parent additionnel.
La crainte que les enfants de parents homosexuels soient plus exposés aux abus sехuеl que les
enfants de parents hétérosexuels apparaît donc sans fondement empirique.
En résumé, les études sur le développement psychosocial des enfants de parents homosexuels montrent que: 1) les enfants sont bien intégrés
à leur groupe de pairs et au groupe d'adultes entourant la famille, y compris
leur parent biologique absent et les amis adultes de la famille, hommes et femmes, hétérosexuels, gais et lesbiennes. 2) ils ont un peu plus de contacts avec leur père biologique que les autres enfants gardés par leur mère. 3) ils ne risquent pas d'être plus victimes d'abus sехuеls que les autres enfants.
AUTRES ASPECTS DU DÉVELOPPEMENT
Les résultats révèlent que les enfants de parents hétérosexuels se décrivent comme plus agressifs et moins aimables que ne le font ceux de lesbiennes. Dans le même sens, comparativement aux descriptions des mères lesbiennes et des professeurs de ces enfants, les descriptions des parents hétérosexuels et des professeurs montrent que les enfants d'hétérosexuels sont plus ԁоmіпаtеuгs, plus négatifs, moins affectueux, moins sensibles et moins protecteurs envers les plus jeunes que les enfants de mères lesbiennes.
Par contre, les enfants nés de mères lesbiennes inséminées artificiellement rapporteraient davantage de réactions de stress et d'anxiété que les enfants de mères hétérosexuelles inséminées artificiellement, mais ils ressentiraient également un plus grand sentiment de bien-être personnel que les enfants de parents hétérosexuels.
D'autres comparaisons n'indiquent aucune différence entre les enfants de mères lesbiennes et les autres aux dimensions suivantes: désordres psychiatriques, problèmes affectifs, d'hyperactivité, de sociabilité et de comportement, développement du jugement moral, intelligence, caractéristiques de personnalité et concept de soi, tant chez les jeunes enfants que chez les adolescents(es).
En résumé, l'examen des recherches disponibles sur le développement d'enfants de parents homosexuels révèle que les craintes concernant la plus grande vulnérabilité de ces enfants sont sans fondement empirique.
Premièrement, ces enfants n'éprouvent pas plus de problèmes d'identité sехuеllе que ceux de parents hétérosexuels, et ils ne sont pas plus nombreux à développer une identité homosexuelle. Deuxièmement, ils ne sont pas plus vulnérables psychologiquement que les enfants d'hétérosexuels
et ils n'ont pas plus de problèmes de comportement. Troisièmement, ils ne manifestent pas plus de problèmes d'adaptation sociale sous la forme de victimisation par leurs pairs. Enfin, ils ne sont pas plus souvent victimes d'abus sехuеls de la part de leurs parents ou d'amis de leurs parents.
Certaines études cliniques rapportent
- que les filles de mères lesbiennes cohabitant avec une conjointe de fait présentent un niveau plus élevé d'estime de soi que les filles de mères
lesbiennes vivant sans partenaire.
- qu'une mère lesbienne vivant avec sa conjointe semble créer un environnement familial plus riche, plus ouvert et plus stable que celui des mères lesbiennes vivant sans partenaire.
Enfin, d'autres recherches suggèrent que les enfants dans des familles homosexuelles ont un meilleur équilibre psychologique quand leur père ou d'autres adultes acceptent l'identité sехuеllе de leur mère ou quand ils ont des contacts avec d'autres enfants de parents gais ou lesbiens.
D'autres études révèlent que les enfants informés de l'homosexualité ou de la bisexualité de leur père ou de leur mère durant leur adolescence ont des réactions plus négatives que lorsqu'ils sont informés en bas âge.
Certains psy soutiennent que le silence des enfants avec leurs pairs concernant cet aspect de leur vie familiale peut entraîner un sentiment d'isolement ayant des conséquences négatives sur leur bien-être. Mais cette hypothèse n'a pas été confirmée.
Et pour terminer…
Tout en ayant des capacités d'adaptation comparables à celles d'enfants de parents hétérosexuels, tout porte à croire que les enfants de parents homosexuels s'épanouiraient mieux dans un entourage social accueillant, dans lequel l'homosexualité de leurs parents est respectée par d'autres adultes importants à leurs yeux, et dans lequel ils auraient des contacts avec d'autres enfants vivant dans des contextes similaires.
Aucune des recherches effectuées à ce jour ne permet de conclure que les enfants de parents homosexuels sont désavantagés sous quelque aspect que ce soit par rapport aux autres. Les résultats convегgеnt tous vers un message clair et sans ambiguïté : lorsque les enfants de parents
homosexuels ont des problèmes d'adaptation, d'autres facteurs que la simple orientation sехuеllе des parents sont responsables de ces difficultés.
Voilà Framboise et les autres. La majorité des résultat proviennent de différentes études et principalement de celles de Gerald R Petterson, psy clinicien...que j'ai étudié, il y a bien bien des années

