Tombe connectée

Bonsoir à toutes et à tous

Tombe connectée (sujet sérieux)


Les cimetières ne semblent pas échapper à l'invasion des nouvelles technologies. En effet, depuis plus de deux ans, il est possible de faire poser un "QR code" sur sa pierre tombale.

Le code "Quick Response" (ou flashcode) est un code-barres en 2D de forme carrée qui, une fois scanné par un smartphone ou une tablette avec l'application adaptée, permet d'accéder à un contenu en ligne.

L'idée des sociétés qui proposent ce service est en fait de permettre aux promeneurs de visiter de véritables mémoriaux en ligne en l'honneur des défunts. Textes, biographies, poèmes, photos, vidéos, livres de condoléances numériques, arbres généalogiques : la vie entière du disparu peut être consultée sur la Toile. Un phénomène qui fait un véritable carton aux États-Unis et au Japon.

En France, le concept, qui peut déranger, inquiète sérieusement Jean-Pierre Sueur, sénateur PS du Loiret, qui a posé une question écrite au gouvernement, le 10 avril dernier, sur le sujet.
L'ancien maire d'Orléans réclame au nouveau ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, un meilleur encadrement et une nouvelle réglementation face à l'intrusion des nouvelles technologies dans les cimetières, s'alarmant particulièrement des risques liés aux "tombes connectées".


En effet, chaque maire a l'obligation légale de s'assurer que les inscriptions sur les pierres tombales respectent "l'ordre public et la dignité des lieux", notamment par l'absence de publicité ou de mentions contraires aux bonnes mœurs.

Or, l'élu du Loiret rappelle que "les informations auxquelles renvoie le code QR peuvent facilement être modifiées à distance" et qu'elles "ne peuvent pas être lues immédiatement, puisqu'il faut recourir à un smartphone ou à une tablette électronique".
"Le contrôle du maire sur le respect de l'ordre public et la dignité des lieux par ce dispositif est donc rendu plus difficile", affirme Jean-Pierre Sueur.

Malgré les réticences, les entreprises qui se disputent le marché de l'épitaphe 2.0 sont nombreuses .

Pourtant, Funéraire Info a récemment révélé que la demande ne se bousculait pas. D'après le journal en ligne des professionnels du funéraire, "l'idée de génie a fait un flop en France", et ce, pour trois raisons :

le coût - au moins 200 euros, ce qui apparaît souvent trop cher au regard d'un dispositif dont le développement est inconnu -,

l'obsolescence possible de l'outil technologique et la concurrence trop élevée - une vingtaine d'entreprises - pour un marché minuscule où il y a peu de profits à réaliser.
Au-delà, l'aspect "gadget" de l'outil et le risque de perte de données ou de piratage informatique achèvent de décourager les clients potentiels. La question de Jean-Pierre Sueur risque donc fort d'être rapidement enterrée...

Que pensez-vous de cette technologie ?


A t-elle sa place dans ces lieux de recueillement ?


Êtes-vous d'accord avec ce sénateur ?




http://www.lepoint.fr/societe/la-tombe-connectee-inquiete-un-senateur-socialiste-23-04-2014-1815317_23.php?google_editors_picks=true

Je ne vois pas où est le problème.

Des funérailles 2.0, c'est la classe.

x

Je ne vois pas où est le problème.

Des funérailles 2.0, c'est la classe.

Bonjour Yoomy,

Merci pour ton avis

Une tombe de geek, franchement ça donne епvіе, enfin j'ai encore le temps :p

Bonsoir Textoo,

De rien

Une tombe de geek, franchement ça donne епvіе, enfin j'ai encore le temps :p

Bonjour Ikki,

Oui, vivre avec son temps, même après ...

Salut Textoo

On puce les chats, les chiens, et maintenant les morts, dans quel monde vivons nous ?

Nan on ne puce pas les morts, mais leur tombe, "pucer" un mort avec la peau qui se détache et pourrit, franchement c'est pas top, bref...

Salut Textoo

On puce les chats, les chiens, et maintenant les morts, dans quel monde vivons nous ?

ogm t,a tro rézon ds kel monde on vi serieux s,est inkétant lé chats n'on rien demandé x

Salut Textoo

On puce les chats, les chiens, et maintenant les morts, dans quel monde vivons nous ?

Bonsoir Konsierge,

Ce n'est pas vraiment nouveau, et visiblement, ça se discute,