Grifounet, sans vouloir t'ехсіtег ou t"offenser, toutes tes arguties tirées des réflexions de Blaise Pascal ne vont pas effacer le sujet assez sérieux de Textoo, un peu plus loin, à propos de la pauvreté.
Et ce n'est pas avec des jongleries verbales que tu pourras aborder honnêtement - c'est-à-dire sans jouer et sans de suite sоumеttге le sujet à un jeu de langage qui le réduit à une réalité douteuse - la pauvreté, qui est une réalité sociale mondiale, et qui est une des nécessités vitales de notre système de production capitaliste, lequel tend, depuis toujours, à la dépréciation de la force de travail, voire à sa destruction (le chômage massif, la réduction de l'enseignement à la transmission d'un "socle de connaissances" minimales).
Je n'ai pas le goût des phoques savants à ce propos, qui s'amusent à jouer avec des ballons qu'ils font tourner sur leur nez
Par contre, toi, tu joues avec les mots pour embrouiller la question.
Que des riches soient "pauvres" (en ce que leurs vies sont limitées par l'actuel mode de production capitaliste), et aliénés aussi, est d'ailleurs une de ces vérités que Marx a mise en lumière, tout autant qu'il a mis en lumière l'extraction de la plus-value dans le cycle de la production et sa réalisation dans le cycle de l'échange, aux dépens des classes laborieuses.
La question mérite autre chose que les réflexions de ce Blaise Pascal qui trouvait le moi haïssable, et qui pour cela me paraît peu recommandable.
Ce philosophe chrétien, édité par des curetons, en édition expurgée et révisée par des éminences catholiques - ceci ayant été la première édition de Blaise Pascal, celle qui a eu cours jusqu'à ce que d'autres, vers la fin du 19e siècle, retrouvant ce que les curetons avaient collés ensemble, imaginent un autre ordre, pour ce livre inachevé que sont "Les Pensées " de Blaise Pascal - ne me semble pas une référence recommandable, à moins que tu ne préconises la pauvreté volontaire.
Blaise Pascal n'est lisible que dans ses moments les plus mystiques, c'est-à-dire les plus exploratoires, ceux où justement il lâche le credo pour donner du champ à sa foi, c'est-à-dire à ce qui manifestait chez lui une liberté inventive, dans le contact imaginatif (et imaginaire) qu'il entretenait avec son dieu.
Quant à Einstein, veux-tu, nous allons le laisser de côté, car si tu maîtrise la relativité d'Einstein, et si tu peux me l'expliquer brièvement en quarante lignes, chapeau.
Mais de toute manière, nul besoin de ces mаîtгеs, l'un du christianisme se flagellant et pariant sur l'existence de son dieu, l'autre de la physique du 20e siècle : ce qui t'intéresse, c'est le mot de "relativité" à propos de la pauvreté.
Et, je le répète, ce mot est insane à ce propos.
