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Une relativité ni "einsteiniène" ni pascalienne

Sujet de discussion : Une relativité ni "einsteiniène" ni pascalienne
  • grifounet Membre élite
    grifounet
    • 1 juillet 2013 à 22:15
    Une relativité ni "einsteiniène" , ni "pascalienne" !

    Je suis d'un total accord avec cette "Pensée" de Blaise Pascal affirmant que:

    "L'homme est situé entre deux infinis: l'infiniment grand et l'infiniment petit…"

    Il évoquait la place (infime) de l'homme dans l'univers et ensuite son rapport avec Dieu.

    J'abandonne ce domaine très très vaste, et j'entre dans le domaine plus prosaïque de la richesse "physique":


    -= Tu sais bien qu'il y a des gens plus riches que toi, tu es donc PAUVRE !
    -= Tu sais bien qu'il y a des gens plus pauvres que toi, tu es donc RICHE !

    J'en conclus qu'il y a des PAUVRES qui sont RICHES (car il existe plus pauvre)
    et qu'il y a des RICHES qui sont PAUVRES, (car il existe plus riche qu'eux.)

    Et toi, où te situes-tu ? Tu verras que tu es placé entre les deux également !


    Vous voyez bien que cela est tout à fait… relatif, mais rien à voir avec la relativité d'Albert Einstein ![

    Grifounet

    Zouzou arrive sur ces entrefaites:

    - Dis, Grifou: Toi, tu es riche en conneries et pauvre en bons posts!
    Grifou: Donnez-moi un gourdin, que je lui rapetisse la cervelle, à cet oiseau de malheur !
    -Zouzou: Tiens, croque-moi ce carré de bon chocolat noir !
    -Grifou: Euh! Mais oui, il est charmant, mon petit Zouzou ! Il pense toujours à me faire рlаіsіг. Il n'y a que lui pour me comprendre !
  • sergeclimax69007 Membre suprême
    sergeclimax69007
    • 2 juillet 2013 à 00:37
    Grifounet, sans vouloir t'ехсіtег ou t"offenser, toutes tes arguties tirées des réflexions de Blaise Pascal ne vont pas effacer le sujet assez sérieux de Textoo, un peu plus loin, à propos de la pauvreté.

    Et ce n'est pas avec des jongleries verbales que tu pourras aborder honnêtement - c'est-à-dire sans jouer et sans de suite sоumеttге le sujet à un jeu de langage qui le réduit à une réalité douteuse - la pauvreté, qui est une réalité sociale mondiale, et qui est une des nécessités vitales de notre système de production capitaliste, lequel tend, depuis toujours, à la dépréciation de la force de travail, voire à sa destruction (le chômage massif, la réduction de l'enseignement à la transmission d'un "socle de connaissances" minimales).

    Je n'ai pas le goût des phoques savants à ce propos, qui s'amusent à jouer avec des ballons qu'ils font tourner sur leur nez

    Par contre, toi, tu joues avec les mots pour embrouiller la question.

    Que des riches soient "pauvres" (en ce que leurs vies sont limitées par l'actuel mode de production capitaliste), et aliénés aussi, est d'ailleurs une de ces vérités que Marx a mise en lumière, tout autant qu'il a mis en lumière l'extraction de la plus-value dans le cycle de la production et sa réalisation dans le cycle de l'échange, aux dépens des classes laborieuses.


    La question mérite autre chose que les réflexions de ce Blaise Pascal qui trouvait le moi haïssable, et qui pour cela me paraît peu recommandable.

    Ce philosophe chrétien, édité par des curetons, en édition expurgée et révisée par des éminences catholiques - ceci ayant été la première édition de Blaise Pascal, celle qui a eu cours jusqu'à ce que d'autres, vers la fin du 19e siècle, retrouvant ce que les curetons avaient collés ensemble, imaginent un autre ordre, pour ce livre inachevé que sont "Les Pensées " de Blaise Pascal - ne me semble pas une référence recommandable, à moins que tu ne préconises la pauvreté volontaire.

    Blaise Pascal n'est lisible que dans ses moments les plus mystiques, c'est-à-dire les plus exploratoires, ceux où justement il lâche le credo pour donner du champ à sa foi, c'est-à-dire à ce qui manifestait chez lui une liberté inventive, dans le contact imaginatif (et imaginaire) qu'il entretenait avec son dieu.

    Quant à Einstein, veux-tu, nous allons le laisser de côté, car si tu maîtrise la relativité d'Einstein, et si tu peux me l'expliquer brièvement en quarante lignes, chapeau.

    Mais de toute manière, nul besoin de ces mаîtгеs, l'un du christianisme se flagellant et pariant sur l'existence de son dieu, l'autre de la physique du 20e siècle : ce qui t'intéresse, c'est le mot de "relativité" à propos de la pauvreté.

    Et, je le répète, ce mot est insane à ce propos.
  • cactus_sss Membre suprême
    cactus_sss
    • 2 juillet 2013 à 09:01
    Oh рutаіп, j'ai mal à la tête moi !
  • grifounet Membre élite
    grifounet
    • 2 juillet 2013 à 10:36
    Je me demande ce que tu vas chercher ! Si le simple fait de citer un très grand écrivain français t'ulcère, quitte ce forum sur le champ et va te promener du côté des P. O. ? pour voir si tu ne verras pas la grande ourse divaguer, comme toi ...

    Je te rappelle que le communisme a fait 22 millions de morts ! Alors quelle bonne référence !
  • sergeclimax69007 Membre suprême
    sergeclimax69007
    • 2 juillet 2013 à 22:40
    Grifounet, tu appartiens à l'école historique des auteurs comme François Furet, qui revenu de son stalinisme, a craché sur toute révolution, y voyant une matrice des plus grandes catastrophes.

    François Furet, dont tu te fais l'écho, a surtout craché sur la Révolution française - qui aurait accouché du totalitarisme - et sur la Révolution d'Octobre 1917.

    Ce prétendu historien ne s'est pas gêné pour nier toute opposition (qui s'est réglé dans le sang) entre communisme et stalinisme ; il ne s'est pas gêné non plus pour additionner les morts de la guerre mettant au prise la jeune République soviétique russe avec toutes les armées autrefois ennemies mais coalisées contre les Soviets, les morts de la famine volontairement provoquée par Staline et la bureaucratie en Ukraine en 1932, les morts de maladies, ...

    Par contre, dans ce compte il n'apparaît jamais, et pour des raisons politiques, les communistes massacrés par les staliniens - à qui toutes les bourgeoisies du monde à l'époque ont dit merci !!!

    Puis-je te demander combien de morts provoque le régime de la propriété privée des moyens de productions de par le monde, et de destructions, et de misères infinies, et de famines, et de malnutrition, et d'enfants qui jamais n'atteindront l'âge adulte ? Y penses-tu ?

    --- Grifounet, tant que tu feras l'amalgame, expéditif, simpliste, et tellement commode pour te parer de la toge blanche de toutes les vertus, entre le communisme et le stalinisme, tu pourras avancer, et dans le plus grand schématisme historique, tes nombres spectaculaires, qui résultent d'additions d'événements hétérogènes les uns aux autres.

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