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Une vie, des vies (page 2) - Jeux & divertissements

Sujet de discussion : Une vie, des vies
  • christellet Membre élite
    christellet
    • 13 mai 2009 à 07:53
    Un passage éclair ce matin juste pour vous mettre la suite, je serai absente...

    Bonne lecture :

    ******************************


    Chapitre.6 : "Les secrets de l'île mouvante".



    Je me présente. Je m'appelle Jessie. J'interviens à ce niveau de l'histoire, car je partage la narration. Je suis bien née de ces personnes. J'ai l'impression que moi aussi des détails me manque. Mais je ne connais pas ce Jessy dont le dossier parle. "Garçon de...". Mais, je suis une fille ! Pour moi, le couloir que j'ai traversé fut facile à traverser, même cela s'est fait dans la pénombre. Mais le dossier je l'ai lu avant de parcourir mon voyage à travers le couloir. C'est étonnant ! Il y aurait quelqu'un qui serait comme moi. Une personne qui serait mon alter ego ? Ou alors veut-on se moquer de moi ?


    Je suis arrivée dans une cellule où j'aperçois une revue. "Jessie, la nouvelle génération d'enfants". Quoi ? Mais l'article est illisible ! Qu'est-ce que cette langue ? Je vois de l'Anglais. "Made in Biology". Fabriquée ! Par cette entreprise appelée "Biology" aux nombreux scandales éthiques ! Non, je ne peux être le fruit de leurs ехрéгіепсеs ! Non je me suis trompée, je n'ai pas fait attention que la phrase est barrée. La revue commence à vieillir. Mais je comprends que je ne comprenne pas le langage. Il est écrit dans une langue inconnue.


    J'avais déjà entendu parler de cela. Les Biologuystes, d'après ce que j'ai entendu, ont créé une langue pour communiquer entre eux et pour pouvoir garder d'importants secrets. Mais j'avais fini par croire que c'était une légende. Il semble que je me trompais. Il faut que je mette ça au clair. Je dois continuer à avancer sur cette île de plus en plus étrange et qui s'approche de plus en plus de l'Antarctique.


    J'ouvre une nouvelle porte pour aller trouver des réponses. Mais les secrets ne sont pas prêts de tous être découverts.
  • christellet Membre élite
    christellet
    • 14 mai 2009 à 10:59
    Chapitre.7 : Un couloir aux questions.



    Je m'avance dans ce couloir. Il semble tout aussi immense que l'autre. Et contrairement à ce qu'a dit ce Jessy précédemment, je n'ai toujours pas de mal à marcher. Non ce sont des autres choses qui m'arrêtent. Au mur, il y avait comme une galerie photos. Je m'y arrête à chacune. Mais toutes ne sont pas intéressantes.


    La première montre le professeur Jean Anyss recevant le prix nobel dans toutes les branches la même année en 2009. Je me rappelle de mes leçons d'histoire. Cela avait fait un sacré scandale. Mais depuis l'année 2010, celui avait disparu. C'est étonnant de voir sa photo ici. Mais pourquoi ?


    Je m'approche de la photo suivante. Je vois la construction d'un complexe. L'endroit me dit quelque chose. Mais il s'agit de l'île ! Sur cet île, on avait bâti. Mais dans quel but ?


    Les photos suivantes étant sans intérêts, je m'approche plus spécifique-ment de la dixième photo. Non, mais qu'est-ce que je vois ! On dirait... mon ... père ! Que faisait mon père ici ?

    Mais la photo suivante est la plus intéressante. On y voit une opération en train de se réaliser. Dix personnes s'y trouvent. Toutes semblent des médecins. Mais je ne vois aucun visage. Néanmoins, je parviens à distinguer quatre femmes et six hommes. Mais mon regard est attiré par une table d'opération à côté de la table principale. Mais c'est trop petit pour que j'aperçoive ce que c'est !


    Néanmoins, ma réponse est apportée à la photo suivante. Les Gris-Verts étaient déjà là en 2008 ! Oui toutes les photos datent de 2008. Qui sont les Gris-Vers ? La Terre a enfin réussi à dépasser le cadre des voyage vers Mars en 2015. Et dans ses différents voyages, elle a fini par rencontrer un peuple. Le peuple d'Europe, le satellite de Jupiter. Mais comment était-il possible qu'il y ait de la vie là-bas s'étaient demandés les scientifiques ? En fait, ils n'en étaient pas originaires. Ils venaient d'un galaxie lointaine dénommée Galaxie Zéro, inconnue des Terriens, et disparue depuis deux millions d'années. Ils avaient été obligés d'entreprendre un voyage multi-générationnel pour trouver un endroit qui leur conviendrait. Mais tout le monde pensait que la première rencontre s'était faite en 2019. Comment cela est-il possible que sur cette table se trouvait un Gris-Vert ? Et dans quel but ? Et est-ce lié à notre présence ??


    Il ne reste plus qu'une photo. Je... je... ne sais pas quoi en penser. Il s'agit de moi ! Donc j'ai ma réponse. Mais quelque chose ne va pas sur cette photo, la coupe est étrange ! Je n'arrive pas à me l'expliquer.


    Avec toutes ces émotions, j'ai besoin de me reposer. Je détourne les yeux de cette dernière photo et je vois une porte à côté de celle-ci. J'utilise la poignée. Et la pièce est ouverte. Cette fois, il ne s'agit que d'une chambre. Une vraie chambre ! Une chambre de petite fille. On dirait ma chambre ! Tout semble être à moi. Mais je suis trop fatiguée pour regarder ce qui s'y trouve. Je regarderai après mon sommeil. Mais que de questions ! J'aimerais bien commencer à avoir des réponses à celle-ci. Un bon repos et peut-être que je les aurai.
  • christellet Membre élite
    christellet
    • 15 mai 2009 à 10:21
    Le chapitre le plus long.

    Bonne lecture !

    ***********************************

    Chapitre.8 : Le réveil de Jess Ynaan.


    Jess se réveille dans une chambre de petite fille. Et il est étonné. Que se passe-t-il ? "Je ne me suis pas endormie ici", se demande-t-il ? "ça recommence. Ce n'est pas normal. Quel est ce lieu ?" Il entend du bruit derrière la porte. "Il y a du monde". Il entrouve la porte et ne voit rien, mais il entend des pas s'éloigner. Il commence alors une quête vers ces pas. Il sort de cette pièce pour enfant.

    Jess est doué. Ce n'est pas la première fois qu'il suit quelqu'un dans la pénombre et sans connaître les lieux. Une fois, il avait poursuivi une personne qui avait agressé une de ses connaissances. Il avait réussi après de longues marches à le rattraper. Il l'interpella. L'agresseur fut surpris. Il se demandait qui il pouvait être.
    - Tu ne viendrais pas d'agresser quelqu'un ?
    - Quoi ?
    - En plus, il fait l'innocent !
    - Quoi ?
    - Tu ne viendrais pas de t'en prendre à une personne ?
    Devant le regard menaçant de Jess, il se montra méprisant :
    - Si une personne se fait agressée, c'est qu'elle l'a mérité et aussi que celle-ci ne mérite pas de vivre. Elle est trop faible.
    Jess ne perdit pas de temps. Il frappa l'individu en question. Et ce dernier finit aux urgences, mais pris de peur, il n'osa pas porter plainte. Jess avait quelque chose en lui qui l'avait effrayé à un point que même une plainte recueillie, suivie d'un procès et d'une condamnation ne lui semblait pas protectrice.

    Jess procéde de la même façon ici. Il est très bon dans les filatures. Le couloir qu'il traverse est un couloir classique. Aucun piège. Non, rien. Soudain, il arrive vers une porte. Celle-ci est ouverte. Il entend du matériel informatique en marche. Il jette un oeil dans la pièce. Il ne voit personne. Il s'apprête à faire un pas quand il doit revenir sur cette idée. Derrière la porte, quelqu'un commence à bouger. Alors, il décide de changer de méthode. Il attend que la personne qui s'y trouve passe devant lui pour le prendre par l'arrière.

    Il ne doit pas attendre trop longtemps. Trois minutes après, un scientifique passe à proximité. Il se jette sur lui, lui maintient la Ьоuсhе fermée, et lui saisit un bras pour le bloquer dans son dos. Il s'approche d'un table. Il y voit un cutter ouvert. Il le prend en lâchant le bras tout en maintenant appuyé sa main sur la Ьоuсhе de sa victime, qui ne peut faire un geste à cause de la pression, de la douleur de le bras, et la peur qui commence à croître. Il met le cutter sous la gorge du scientifique.

    - Qui êtes-vous ?
    - Ich spreche nicht Französisch.
    - Vous vous moquez de moi !
    - Ich spreche nicht Französisch, répète-t-il.
    - Je te conseille de ne pas jouer à ce petit jeu.
    - Ich...
    - Tu te moques vraiment de moi ! s'énerve Jess, changeant de registre de langage, passant du vouvoiement au tutoiement pour se montrer menaçant. Mais même sans cela, la colère de Jess effraie encore plus sa victime.

    - Décide-toi à parler. Je sais que tu parles français.
    - Nein, nein...
    - Oui, je vais te croire ! Les écrans affichent tous des textes en Français. Et ici, tu es le seul qui travaille. Le seul que j'ai vu jusqu'à présent. Et cela fait environ vingt minutes que je suis ici. Alors, je ne crois pas que d'autres personnes viendront ici dans peu de temps.
    - Je répète : qui êtes-vous ?
    Il approche la lame du cutter de la gorge et l'appuie.
    - Je sais qu'il coupe très bien. Je vous ai vu l'utiliser. Alors...
    - D'accord, je parle le français. Tu as gagné. Mais ce sera ta seule victoire.
    - Qui es-tu ?
    - Je n'ai plus de nom.
    - C'est une blague !
    - Non, on m'a effacé la mémoire. Du moins on m'a supprimé la mémoire de mon nom.
    - Ceci n'est pas possible. Je le sais. D'éminents chercheurs ont fait une démonstration.
    - C'est une supercherie. Ils ne veulent pas créer la panique. Et les autres veulent cacher cette vérité, car ils veulent s'en prendre à la population mondiale pour les reformater.
    - Mais... Passons ma scandalisation ! Pourquoi me dites-vous tout ça ?
    - Car vous allez mourir, Jess !
    - Vous connaissez mon nom ?
    - Oui, mais vous, vous ne savez pas qui vous êtes, et c'est la dernière fois que vous apparaissez.
    - Quoi ?
    - Oui, vous êtes le double intérieur de Jessie Naan.
    - Arrêtez de mentir ! Arrêtez !...
    Le scientifique continue :
    - Réfléchissez bien ! Vous vous appelez Jess Ynaan et elle s'appelle Jessie Naan. Alors ?
    - Coïncidence anagrammatique et phonique.
    - Arrêtez de vous bercer d'illusions. Vous n'avez existé que depuis que Jessie a eu l'âge de quinze ans et son ...
    Jess a une douleur au crâne.
    - C'est quoi ces images !
    - Oui, vous ne vous êtes jamais vu dans un miroir. Vous ne savez pas que vous êtes dans un corps...
    Jess se dirige vers une vitre qui fait reflet grâce à la lumière.
    - Non, ce n'est pas mois dans cette glace ! Il y a un trucage !
    - Non, je vous assure, dit le scientifique ne le regardant pas dans les yeux. Allez-y ! Vous pouvez l'emmener.
    - Que dites-vous ?
    - Je parlais à mes collègues.
    - Vous plaisantez ! Vous voulez détourner mon att...

    Jess tombe après avoir reçu une décharge électrique provoqué par la quatrième génération de taser.

    - Voilà, Jess, c'est la dernière fois que vous apparaissez ! Je vous avez dit qu'il y avait quelqu'un. Nous sommes tou/te/s sous surveillance audio. A notre niveau de sécurité, nous n'avons pas besoin de plus. Adieu, être violent et meurtrier !

    Jess avait en effet commis un meurtre dans sa vie. Mais il ne se le rappelait plus. Il avait seize ans. Ou plutôt Jessie avant seize ans. Et cela faisait un an qu'il prenait parfois possession du corps de Jessie dont l'esprit était mis au placard. Et pris d'une pulsion, alors qu'il marchait dans une rue déserte, il s'agenouilla et se releva avec un regard de meurtrier. Le meurtre se reflétait dans ses yeux. Et il rencontra une personne sans domicile fixe et crut que celle-ci l'agressait verbalement. Il prit un couteau et trancha la gorge de cette pauvre personne déjà bien malheureuse d'avoir fini sa vie à la rue après avoir été vingt ans plus tôt le premier ministre du pays, suite à diverses condamnations pour corruption, et à la perte de plusieurs de ses ami/e/s, qui n'étaient pas, pour la majorité, irréprochables.

    Jess disparaît pour toujours. D'abord, par le choc électrique, et ensuite, par l'opération.

    "- Que faisons-nous de Jessie ?
    "- Laissons-la découvrir d'elle-même ce que nous avons fait !
    "- Elle le prendra mal.
    "- Ce n'est pas grave. Elle devra s'y faire. Elle est notre création.
    "- Oui, mais endurer cela est beaucoup.
    "- Déjà, nous nous sommes débarassés enfin d'un des conséquence. Jess allait bientôt finir par devenir dangereux. Et cela, elle ne le saura jamais.
    "- Et pour Jessy ?
    "- Laissons-le pour l'instant. L'équilibre est assuré. Nous allons bientôt réaliser notre rêve de l'être parfait.
    "- Oui, mais le monde ne semble pas encore prêt.
    "- Ne vous inquiétez pas ! Nous sommes déjà trois dans la commission éthique sur neuf personnes. Et de nouvelles nominations vont arriver. Car le premier président devrait bientôt avoir un malaise plutôt définitif. Et le renouvellement doit se faire bientôt.
    "- Ramenons Jessie dans une nouvelle cellule.
    "- Elle est notre espoir..."

    Pendant que Jessie dort, Jessy se réveille. Il ne se trouve plus où il était. Et il se rend compte que l'île a fini de bouger et qu'elle fait face au sixième continent, l'Antarctique.
  • christellet Membre élite
    christellet
    • 16 mai 2009 à 00:00
    Chapitre.9 : La base secrète de l'Antarctique.

    Où suis-je ? Je ne sens plus de mouvements. Tiens il y a une fenêtre là-bas. Mais il s'agit de l'Antarctique ! On dirait que l'île a créé une liaison entre la glace du sixième continent et elle-même en creusant un tunnel. La même force que j'ai sentie jusqu'à présent est toujours présente.


    Je me touche le front et je me demande pourquoi j'ai un pansement. Mais je n'ai pas de quoi me voir. En tout cas, il y a donc vraiment quelqu'un sur cette île. On m'a soigné. Mais soignée de quoi ?

    Passons. Je ne semble pas trop souffrir. Si quelqu'un m'a guéri, tant qu'à faire que je le laisse pour le moment pour que je n'aggrave pas les chances.

    A cet instant, Jessy ne se rend pas compte de l'ampleur de son geste. Si elle a raison de ne pas vouloir aggraver la guérison, il aurait pu découvrir en partie ce qu'on lui cache. Alors, Jessy prit la direction d'une porte. Il ne s'étonne plus de ne pas être dans le lieu où il s'est endormi...

    Car on doit se jouer de moi. Quelqu'un est présent, et je dois le trouver. Pour cela, je dois aller voir ce tunnel et les terres glacées. Mais comment ? Dans cette tenue, je risque de geler sur place. J'ouvre la porte. Devant moi, se présente trois directions possibles toutes avec elles-mêmes une porte. L'une d'elle possède une vitre. Je jette un oeil. Il s'agit du local électrique. Restent deux solutions. Je m'approche de la deuxième. Elle semble ouverte. J'y sens comme de la présence. Alors, je me dis que le mieux serait de passer dans la troisième. Mais il n'y a pas moyen de l'ouvrir.

    Finalement, je franchis la seconde. Je sens de plus en plus cette présence. Pourtant, je n'entends pas de mouvement, ni n'en vois. Mes sensations me joueraient-elles encore des tours ? Plus j'avance, plus cette présence est là. Soudain, je vois une pièce fermée. Mais on peut encore observer ce qui s'y passe, il y a un tгоu d'observation. Ma curiosité est grande et je vais voir. Ce n'est pas possible ! C'est moi ! Je me vois dans cette pièce !

    Comme la personne à l'intérieur a l'air d'être prisonnière et que je n'entends pas de bruit, je me permets de l'appeler.

    - Eh qui êtes-vous ? Qu'est-ce que vous faites ici ?
    - Vous !
    La personne m'a répondue.
    - Vous me connaissez !
    - Bien sûr ! C'est un peu à cause de vous que je suis ici.
    - A cause de moi ?
    - Oui, ce n'est nullement de votre faute. Mais celle de votre père.
    - Mais mon père ne m'a jamais parlé de vous !
    - Pas ce père-là !
    - Quoi ?
    - Chut ! Vous le découvrirez par vous-même ! Là, je dois vous dire qui je suis. Surtout que c'est votre première question.
    - Qui êtes-vous alors ?
    - J'ai très peu de temps. Dans cinq minutes, je serai mort. Vous avez donc remarqué que je vous ressemblais. Ceci n'est pas anodin. Vous ressemblez tant à votre père !
    - Vous êtes mon père ?
    - Non, mais je lui ressemble.
    - Vous êtes mon oncle alors ?
    - Non plus. Je ne suis qu'un sosie. Votre père voulait que je prenne sa place pendant les conférences pour soit ne pas être arrêté, soit ne pas être assassiné selon les Etats, les lieux. Maintenant que j'ai bien servi, eh bien, je vais mourir. Ils me l'ont fait savoir tout à l'heure. Je ne leur suis plus d'utilité. Pourquoi ne pas me relâcher ? Je suis trop dangereux pour leur projet de l'être parfait. Car je le connais et surtout je connais les lieux.
    - ...
    - Je vois que vous ne pouvez rien dire ! C'est normal ! Partez ! Il ne faut pas qu'ils vous voient !
    - ... Je... je... En tant que personne іпіtіéе aux lieux, pourriez-vous me signaler où puis-je trouver des vêtements pour sortir ?

    Mon sosie, qui s'appelle Jessyah Nan, m'indique la direction. Le reste de ma traversée vers la sortie se déroule tranquillement. Je finis pas trouver l'entrée du tunnel. A ce moment-là, pris par l'adrénaline, je ne me rends même pas compte que je mets un pied l'un derrière l'autre vers un éventuel danger que je n'ai pas calculé. Par chance, ce tunnel regorge d'interstices dans lesquels je peux de temps en temps me placer quand je crois entendre du bruit ou voir des ombres. Mais étrangement ce tunnel est vide. Peut-être les personnes (car Jessyah m'a donc fait comprendre qu'il n'y a pas qu'une seule personne) se croient-elles en sécurité loin de tout ?

    Soudain, j'arrive vers la surface. J'y vois de nombreux véhicules circuler. Je détourne le regard et j'aperçois un bâtiment. Je vois sur la gauche un container. Après avoir fait attention qu'il n'y a aucun regard qui pourrait me surprendre, je me réfugie derrière. J'entends deux voix parler.

    - Quand penses-tu que Jessy arrivera sur cette immense île ?
    - Il faut déjà qu'il découvre le moyen de sortir.
    - Dire qu'il est la réincarnation vivante de notre soeur paysanne morte en 1789 par les flammes. La créatrice de notre Société.
    - Oui si Annie Gess n'avait pas créé les bases de l'entreprise Biology, eh bien, tout ce projet, tout notre avenir ne serait pas possible !

    Cette paysanne, je l'avais vu. Mieux, c'était moi ! J'avais vécu sa mort ! Tout ne serait-il que déterminé ? La conversation se poursuit.

    - Son âme a erré pendant des années, des siècles. Et un jour, on a trouvé le moyen de...

    Ils s'étaient arrêtés de parler. Pourquoi ? Un individu qui semble être leur patron les gronda !

    - Eh vous deux ! Vous n'êtes pas fous !
    - Quoi ?
    - Parler ouvertement de ce que nous faisons est dangereux ! On pourrait vous entendre !
    - Mais nous sommes sur l'Antarctique !
    - Au pire, utilisez notre langue !
    - Bien, monsieur Yannjez !

    Le reste, je ne peux pas l'entendre. Je suis pris d'une faiblesse. Soudain, je vois des images. Ou vécus-je cette vie ? Une vie antique !
  • christellet Membre élite
    christellet
    • 18 mai 2009 à 10:49
    Comme je n'étais pas là hier : deux chapitres. Surtout que le 10 est court. Bonne lecture !

    *****************************************

    Chapitre 10 : Une vie antique

    Jessy se réveille en l'an -2999. Il se fait appeler Jay Sannas. Du moins on l'appelle ainsi. Il se trouve dans les marécages d'un des pays d'Europe centrale. Aujourd'hui, encore, il ne sait pas encore déterminé où exactement.

    Que fait-il là ? Jay ne le sait pas. Soudain, il se rend compte que sa vie est en danger. Il est entouré de serpents et de l'autre côté il y a un ravin. Et il ne sait pas ce qu'il doit faire, puisqu'il ne sait pas pourquoi il est là. Il se laisse donc guider par l'instinct. Sous sa main, il sent quelque chose. Un bâton et de la terre friable. Il commence par saisir la terre et en envoie une grande multitude pour désorienter quelques-uns des serpents. Et il saisit le bâton pour en balancer par dizaines de parts et d'autres, notamment dans le ravin, pour se frayer un chemin. Une fois ceci fait, il se met à courir. Il manque de tomber à un moment donné à l'eau et en se rattrapant, il prend la direction de droite et s'engouffre dans une forêt. Le chemin lui semble familier.

    Il arrive vers un habitat. Il reconnaît une personne. Il semble que ce soit sa femme. A côté se trouvent leurs deux filles.

    - Tu vas bien, lui demande-t-elle ?
    - Oui, mais ce n'est plus possible ! Nous ne pouvons plus vivre ici. Ils sont de plus en plus nombreux. Il faut que nous partions.
    - Mais notre vie est ici !
    - Regarde là-bas ! Ils sont encore une quinzaine ! Nous ne pouvons pas faire vivre nos filles ici.
    - Je suis d'accord. Mais où allons-nous aller ?
    - J'ai trouvé une plaine il y a deux jours. Ce n'est pas trop loin. Nous ne mettrons que trois ou quatre jours pour y arriver à quatre.
    Tous ces mots, Jay les prononce et Jessy semblent les prononcer.

    Mais une autre personne qui se réveille est troublée...

    *********************************

    Chapitre.11 : Les troubles de Jessie

    Où suis-je ? ça recommence ! Où est passé ma chambre ? Je suis dans une chambre militaire ! Et qui est Jay Sannas ? Et surtout qui est cet observateur qui était comme moi dans ce rêve ? Etait-ce un rêve ? Non, on ne dirait pas ! Pourtant , on est toujours le même jour. Mais quelque chose me dit que non. Tous ces poils sur ma jambe m'indique que j'ai vécu au moins deux semaines dans cette vie antique !Et j'ai d'autres souvenirs qui me viennent ! Je ne les avais pas avant ! Pourquoi ? Ce ne sont pas trop des images. Ce sont surtout des sons, des paroles. Notamment deux militaires parlant à la sortie d'un tunnel ! J'ai l'impression d'avoir été là et que cela est très récent. Pourquoi ? C'est impossible ! Je dormais.Qui est ce Jessy ? Je ne le sais pas. Il porte le même prénom que moi. Il semble vivre la même vie que moi. J’aimerais être avec un de mes amis médium ici. Il me donnerait des indices. Il faut que je sorte de cette chambre. Elle ne semble pas surveillée. C’est étrange ! Pour une chambre militaire, il y a un sacré laxisme. Je me lève. Mes vêtements ont disparu. Il y en a ici. Des vêtements d’hiver. Non, pas d’hiver ! Des vêtements pour le grand froid. Je les enfile. Je sors de la pièce. Les lieux semblent vides. Je sens une force se lever. Je ne peux pas y résister. Je me laisse guider par elle. Ce n’est même pas la curiosité qui me dirige. Non, quelque chose d’autre. Je n’arrive pas à le savoir. Mais je ne me sens pas en danger. Pourtant, le fait de me trouver dans un lieu militaire inconnu devrait me faire monter une crainte. C’est étonnant ! Je marche lentement et essaie de ne pas claquer mes pieds au sol pour ne pas faire de bruit. Une porte avec une affiche est écrite. « Accès limité ». Pourtant, elle est ouverte, et je peux y рéпétгег. Néanmoins, une seconde porte m’empêche d’avancer plus loin. Je m’apprête à rebrousser chemin quand je vois quelque chose. Je n’ai pas prêté attention à cela. Cette porte possède un accès codé. Mais comment y entrer quand on ne connaît pas le code ? Et face à moi je vois un numéro. En tout petit ! Comment mes yeux ont-ils pu apercevoir ceci ? Néanmoins, je fais le rapprochement.

    Alors, je tape le code « 0908 ». Je peux entrer. Et là je vois l’impensable ! Des milliers de corps, des milliers de capsules de divers tailles. Dans les plus grandes, des corps d’humains … non ! d’êtres vivants ! Certains ne ressemblent pas beaucoup à des êtres humains ! Mais je suis attirée par une table. Sur celle-ci est posée un bocal avec un fœtus. Je lis l’inscription. Quoi ! Non ! Comment cela est-il possible ? C’est un mythe ! Cela fait des années qu’on n’avait pas entendu parler de ces choses ! Depuis une loi du 13 décembre 2013.

    Cette loi du 13 décembre 2013 est venue lutter contre un développement clandestin de certaines pratiques dans la recherche. Des abus avaient été commis entre 2009 et 2012 dans la recherche scientifique, malgré la loi de bioéthique voté en 1994 et modifiée plusieurs fois dans les années suivantes. Cette loi de 1994 n’a pas pu empêcher les tests sur le clonage humain. Alors, l’article unique de la loi a été le suivant : « Article 1er : Le clonage humain quel qu’il soit est interdit sur tout le territoire français. La peine en cas de violation de cette interdiction est la réclusion crimininelle de 30 ans ou à perpétuité. » La règle de la peine рlапcher fut prise ici d’une manière exceptionnelle. Mais jusqu’à présent, aucune jurisprudence n’avait été faite.

    Or, ce que j’ai lu me trouble ргоfопԁément : « Jessie n°048 ». « 048 » ? Cela signifierait-il qu’il y ait des Jessie de 1 à 47 ? Et les autres ? « Jess n°055 » ! « Jessy n°82400 » ! Je vois une date ! C’est le dernier clone de la gamme ! Et quelque chose me vient à l’idée : et si ce Jessy est mon clone ? Est-il possible que je ressente ce qu’il vive à travers des pouvoirs psychiques, ou du moins surnaturels ?

    Soudain, mon regard est attiré ailleurs. Pourquoi ? Un dossier. Et ce sont les noms des docteurs qui m’étonnent. Docteur Jan Nassiee et Docteur Yan Jessan. Qu’est-ce qui me choque ? Ne faites pas semblant de ne pas le voir ! Regardez bien. Oui, regardez bien ! Oui regardez les lettres ! Des anagrammes. Mais le pire est autre chose. Deux autres personnent se nomment Docteur Jessy Naan et Professeur Jessie Naan. Des homonymes. Et en y réfléchissant, toutes les informations que j’ai eu jusqu’ici sont équivalentes…

    Après avoir lu ces informations, c’est étrange ! Je sens une présence. Comme si on lit au-dessus de mon épaule ! Je me retourne, mais il n’y a personne. Après tant d’émotions, j’ai besoin de me reposer. Je vais retourner dans ma chambre. Je continuerai ma sortie plus tard.

    Pourtant, ce repos allait être étrange. . .
  • christellet Membre élite
    christellet
    • 19 mai 2009 à 14:35
    Chapitre.12 : Un repos étrange.

    Où suis-je ? Je croyais m’être couchée dans ma chambre à l’instant ! Non, je me retrouve… Je lève la tête. Je vois un nom de rue. Rue du 4 janvier 2014. Je me souviens de cette date. Le 4 janvier 2014 a été lancée pour la première fois au monde la première habitation volante utilisant une technologie écologique. Et depuis, c’est la plus grande réussite technologique de tous les temps, car elle est en plein développement. Même les voyages spatiaux ne sont rien à côté de cette prouesse.

    Soudain, je ressens quelque chose d’étrange. Mais je ne sais pas qu’est cette chose ! Je me mets à avancer vers nulle part, car je ne sais pas pourquoi je suis ici. En plus, je ne suis pas chez moi. Non, je suis … mais dans quelle ville suis-je ? Rue du 4 janvier 2014, mais il y a plusieurs pays qui ont adopté ce nom ! Il faut que je regarde les véhicules. Il y en a plusieurs de garés. Manque de pot ! Ils ont tous une plaque différente, sauf deux. Je continue de marcher et je vois une enseigne d’une banque. « Österreiche Bank ». Je suis donc en Autriche. Pourquoi suis-je ici ?

    Je vois quelqu’un approché. Mais je le connais ! C’est une des personnes impliquées dans le scandale énoncé plus haut ! Il faut que je me cache ! Trop tard, il est à quelques pas. Mais il me fonce dessus ! Pas moyen de l’éviter. Il faut que je me prépare à tomb… Mais… je ressens à nouveau cette sensation. Là, plus de doute ! Il est passé à travers moi. Comment cela est-il possible ? Serais-je morte ? Non, je ne peux pas être morte ! Je suis trop jeune ! Je me mets à crier !

    -Oh, s’il te plaît, ne crie pas !
    -Qui êtes-vous ?
    -Je suis Jé Synnans.
    -Jé, ce n’est pas un surnom ?
    -Non, mes parents ont voulu faire original.
    -On est morts ?
    -Moi oui.
    -Vous oui ? Et moi ?
    -Non.
    -Alors, je rêve ?
    -Non plus.
    -Alors, pourquoi suis-je ici ?
    -Vous êtes en ce moment un corps astral !
    -Quoi !
    -Oui, vous dormez et vous êtes sortie de votre corps !
    -Pourquoi ici ?
    -Seule vous avez cette réponse. Si, d’ailleurs, il y en a une.

    « Eh ! »

    Quelqu’un arrive. J’ai l’impression de le connaître.

    « Où sommes-nous ? »

    Jé lui explique.

    -Alors, je suis aussi un corps astral !
    -Oui en effet.
    -Qui êtes-vous ?
    -Moi, je suis Jé Synaans.
    -Et moi Jessie Naan.
    -…

    Le nouvel arrivant ne trouve rien à dire. Quelque chose le choque.

    -Que vous arrive-t-il ?
    -Vos… noms. Mon… nom…
    -Mais dites !
    -Je … je suis…. Jessy Naan.

    Cette fois, c’est moi qui suis interloquée !

    -Jessy ! Tu es donc quelqu’un de vivant !
    -Oui. Jessie ! Tu es donc une personne vivante !
    -Oui.
    -Mais pourquoi tout çà ? Pourquoi toutes ces correspondances de caractères dans nos noms ?
    -Qui êtes-vous plus précisément Jé Synaans ? Vous avez des nom et prénom correspondait огаlеmепt aux nôtres !
    -Je ne sais pas. J’étais juste là pour vous retenir Jessie.
    -Pourquoi ?
    -Pour que Jessy ait le temps de venir vous rencontrer.

    Il ajoute juste une chose avant de s’évaporer :

    -Je trouve que vous vous ressemblez…

    Il est parti.

    -Nous nous ressemblons ?
    -Oui, regardons voir dans cette vitre là-bas qui fait reflet. Oui, tu as quelque chose de moi.
    -Et toi de moi.
    -Où habites-tu ?

    Je n’ai pas eu ma réponse. Soudain, il a disparu. Et moi, je me retrouve dans ma chambre face à face avec un double cybernétique de moi qui est un servante bien obéissante sans volonté.

    « Veuillez me suivre. Il est temps… »
  • christellet Membre élite
    christellet
    • 20 mai 2009 à 20:58
    Chapitre.13 « Il est temps… »


    Je le suis. Mais j’ai l’impression que je ne suis pas la seule. Pourtant, je ne vois personne d’autre. Comment cela est-il possible ? Est-ce Jessy en corps astral que je ressentirai ? Je me souviens un jour ce qu’on m’a dit. « Tu es une fille spéciale, Jessie. Tu as de grands pouvoirs. Un jour, ils se développeront. » Je crois donc enfin comprendre cette phrase. Je crois…non, je suis certaine… oui, je suis une magicienne, mais je ne connais pas encore mes pouvoirs. Donc, quelque chose en moi me signale que quelqu’un essaie d’entrer en contact. Pourtant, je ressens comme un malaise. Comme si on voulait contrôler mоп согрs.

    « On est arrivés ».

    -Oui, mais où ?
    -Dans la salle de l’ultime test.
    -L’ultime test ?
    -Oui, vous allez comprendre.
    -Pourquoi me ressemblez-vous ?
    -Car je suis un des tests.

    Mais à quoi jouent-ils ?
    La porte s’ouvre et je tombe devant une assemblée regroupée comme un jury. Je reconnais tous les visages. Les scientifiques vus sur les photos, le commissaire, mon père, etc.

    -Bonjour, Jessies.

    Le « ies » a été prononcé de manière anglophone. Donc cela signifie qu’on est plusieurs ici. Mais je me retourne et je ne vois rien.

    -Jessies ! Mais je suis seule !
    -Ne sois pas inquiète, Jessie, tu vas vite comprendre que tu te trompes.

    Celui qui a prononcé ces mots est un des Gris-Verts nommés Jansseyean. Pourquoi encore cet anagramme ? Ce n’est pas vrai ! Il faut qu’on m’explique.

    -Je croyais penser dans ma tête !

    Oui, j’ai eu une réponse à cette dernière pensée.

    -Oui, en effet, mais je t’ai dit de patienter dans ton esprit. Nous pouvons utiliser la télépathie.
    -Mais qui êtes-vous ?
    -Viens t’asseoir ici. Tu vas comprendre. Je devrais dire que vous allez comprendre. Le moment est venu. Nous ne pouvons pas garder le secret plus longtemps. Vous êtes devenus trop autonomes et trop résistants. Les réponses arrivent.
  • christellet Membre élite
    christellet
    • 21 mai 2009 à 10:59
    Les deux derniers chapitres : bonne lecture !

    *******************************************

    Chapitre.14 : « Les réponses arrivent. »

    Je laisse la narration aux autres sans distinguer qui parle. Pourquoi ? Car ils se présentent comme un groupe et ici comme une voix unique, chaque personne parlant pour les autres.

    Nous n’aurons pas toutes les réponses. Pourquoi ce message du futur ? Pourquoi vous disparaîtrez ? Comment vous disparaîtrez ? En tout cas, on est satisfaits de voir ce message venu d’après. Et nous savons aussi que vous avez voyagez dans le passé. Et cela est déjà bien.

    Commençons. Jessies, vous avez la sensation que quelqu’un essaie de vous contrôler. En fait, ceci est normal. Car ce quelqu’un existe et essaie de se réveiller à chaque fois. D’où d’ailleurs, vos questions de vos réveils ailleurs d’où vous étiez. Au début, vos parents trouvaient toujours une excuse valable. Puis, ensuite, il n’y avait plus besoin d’excuses. Pourquoi ? Car vous aviez pris l’habitude. Mais l’âge avançant eh bien vous vous êtes mis à vous poser des questions. On ne vous en a pas empêchés. Il fallait vous préparer pour aujourd’hui. Pour les révélations. Je vois Jessie que tu ne comprends pas. Mais nous allons vous dévoiler ce que le miroir ne vous a jamais montré. Car il aurait fallut un autre type de miroir. Et aussi Jessie que vous ayez un meilleur œil droit, et que Jessy ait un meilleur œil gauche. Je crois que vous commencez à comprendre. Nous allons enlever votre perruque. Oui, car vous en avez une. Vous ne pouviez pas la bouger. Nous avons des perruques quasi-permanentes que seuls nous pouvons enlever. Notamment dans le moment où Jessy dort. Ou dans le moment où Jessie dort.

    Oui, vous ne rêvez pas. Vous avez le même corps. Vous êtes Jessies. Néanmoins, Jessie est plus féminine et Jessy est plus masculin. Cela on ne se l’explique pas. Sauf que vous êtes aussi intersехué/e/s. Cela peut expliquer une partie des choses. Nous sommes étonnés que vous ne vous êtes jamais rendues compte que vous vous exprimiez parfois dans l’autre genre grammaticale. Oui repense à tes phrases, Jessy, tu utilises parfois le féminin. Et c’est l’influence grandissante de Jessie qui voulait ça. Et l’inverse de même. Vous avez donc un corps pour deux têtes ! Pourquoi ? Attendez ! Vous allez tout savoir ou presque.

    Le commisaire travaille pour notre cause. Et nous ne pensions pas que vous découvririez cette semaine vos existences respectives. On a failli être pris de court. Mais heureusement que le commissaire a mis de la technologie dans ton bateau. Ainsi, nous savions où tu allais, Jessy. Le commissaire a toujours été là pour vous protéger. Il fallait bien que votre père travaille. Votre père n’est pas plus impliqué que ça dans notre affaire. Juste qu’il voulait un enfant. Et nous étions là, car il était impossible d’une autre manière pour vos parents de procréer. Il était au courant des risques, mais aussi de notre volonté de créer l’être parfait. Vous êtes l’être parfait. Féminin et masculin à la fois. Science et magie. Technologie et nature. Passé, présent, et futur. Vous êtes hors du temps et hors dimension si on peut dire. Nous avons pris des cellules de notre créatrice. Oui, cette paysanne, Jessy ! Elle est une partie de vous. Mais vous êtes aussi terrestres et extraterrestres.

    Par contre, nous n’avions pas envisagés des conséquences comme l’existence de Jess. Un être immonde. Un meurtrier de sang froid. Cela a été dû au fait de la prise des pilules pour garder de plus en plus longtemps Jessy ou Jessie endormi/e/s pour que vous ne soyez jamais réveillé/e/s en même temps. Il ne fallait pas que vous le sachiez avant d’avoir une pleine conscience de toi ou de toi.

    Vous êtes le lien entre les espèces, l’espace, le temps. Vous êtes l’espèce parfaite. Vous êtes notre avenir. Quelle vie aurez-vous ? On ne le sait pas. On ne sait seulement que Jessie est lesbienne et Jessy est soit Ьіsехuеl, soit hétéгоsехuеl. Mais il n’y aura pas de problème de ce côté là. Car vous êtes amoureux de la même personne qui sait pour vous et vous aime tous les deux. Aujourd’hui, vous allez pouvoir vivre comme bon vous semble. Le monde est en train de prendre connaissance de personnes comme vous. Vous êtes les premiers. Depuis, on a développé la technique. Et vous êtes déjà cinq et un nouveau-né aujourd’hui.

    Voilà, je suppose qu’il ne vous reste qu’une question…

    Chapite.15 : La dernière question et la dernière réponse.

    Pourquoi nous l’avons fait ? Parce que nous le pouvions…


    Fin Le commencement…

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