En réponse au message de ouiii :
Encore une croyance....profite déjà de cette vie....pour les autres du verra...quand au paradis ou l'enfer...heu je pense qu'il est sur terre...😇😇signé. Un chaman....😂
Un grand merci pour avoir avancé ces magnifiques questions métaphysiques.
En premier lieu, merci à notre Chaman, pour sa vision que j’estime particulièrement pertinente quant à situer l’Enfer sur Terre, puisque seuls les humains sont capables de concevoir et de réaliser les abominations que l’on connait, sources de toutes les souffrances…
Pour revenir aux questions relatives à la réincarnation…
Il se révèle difficile de trouver un parcours de réponses fiables entre les trois entités : "Religions, Philosophie, et Sciences".
La Croyance constitue toujours un postulat que peu (ou presque) de faits peuvent étayer : ainsi, les livres dits "saints" ne peuvent que nous faire rêver et ce n’est déjà pas si mal. Au moins nous conduisent-ils vers différents modèles d’une Ethique (quelquefois relative).
Les philosophes ne peuvent guère présenter de positions solides, en l’absence de faits étayés par la logique. Aussi se sont-ils souvent reposés sur les religions autorisées localement.
Restent La ou Les Sciences (point de vue épistémologique…), pour peut-être nous apporter quelques indices (éventuellement glissants
) :
Premier indice :
A l’heure actuelle, le monde macroscopique obéit au second principe de thermodynamique (l’entropie reste toujours croissante), lequel, indirectement impose un sens à l’écoulement du temps : A contrario, le monde de l’infinitésimal, à caractère quantique, nous dévoile une potentielle symétrie dans l’écoulement du temps : Conséquence immédiate : si l’on imagine une réincarnation possible, il ne faut pas forcément s’attendre à vivre dans un futur relatif à notre temps (Bienvenue chez Neandertal ?)…
Second indice :
Notre connaissance de la physique moderne, à grand renfort de collisions de particules hautement énergisées, a permis de constater un principe bien étayé quant à la Conservation de l’énergie, quelle que soit ses formes (mécaniques, électriques, chimique etc…, avec tous les couplages possibles, selon Onsager et Prigogine).
L’activité neuronale, de son côté, au regard de l’évolution vers des espèces pensantes (nous, les dauphins, les poulpes et tant d’autres sentient beings), pourrait être assimilée vers une forme d’organisation déterministe associable à une nature énergétique. : OK, c’est discutable mais, si ce n’est pas absurde, alors apparait une autre conséquence.
Au-delà de la mort biologique d’une entité pensante (ou dotée de Vie), son contenu énergétique pourrait se retrouver distribué sur toute la palette des individus classables au sеіп des sentient beings, ou mieux encore de tout ce qui appartient à la Vie, où qu’elle se situe dans l’univers…
C’est à méditer, au regard des préceptes de notre bonne vieille chrétienté, affirmant qu’il convient d’aimer l’autre comme soi-même : par ailleurs, comme le suggéraient les amérindiens, nous sommes tous insérés au cœur même de la nature et de tout ce qui vit même au-delà de la vision localisée de Gaïa.
Merci pour votre patience à lire les délires de Titus (et en plus, je n’ai même pas bu !... : et ben je vais me rattraper
)