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Violences à Trappes : Valls dénonce les «amalgames» de la droite
« Il y en a assez de ces amalgames qui divisent et mettent le feu dans cette société !»
Ce lundi matin, Manuel Valls s'en est pris vertement à l'opposition qui voit dans les violences à Trappes une montée du communautarisme.
«Je ne confonds pas les émeutiers de Trappes avec l'immense majorité des habitants de cette ville et des quartiers populaires. Je ne confonds pas des jeunes qui s'en prennent aux forces de l'ordre avec l'immense majorité de la jeunesse de ces quartiers qui a soif de réussite. Je ne confonds pas l'immense majorité de nos concitoyens musulmans avec des groupes radicaux souvent liés aux salafіstеs qui s'en prennent aux institutions de la République. Je ne confonds pas des musulmans qui observent leur rite avec des femmes entièrement voilées.»
La majorité fait bloc derrière Valls
Accusé de minimiser les événements depuis trois jours, il reconnaît qu'il s'agit de «violences urbaines qui peuvent virer à l'émeute», notamment dans «les premières heures», quand des individus ont assiégé au cours de la nuit de vendredi à samedi le commissariat de Trappes.
Il a par ailleurs concédé qu'une «contestation de l'autorité» se répandait dans la société française. Mais, taxé de laxisme, il a au contraire évoqué «une très grande fermeté de l'Etat». «Dans ces moments difficiles, ce qui compte, c'est la présence rassurante, dissuasive, de la police» a-t-il ajouté, soulignant «l'exemplarité de la police» et son «engagement» à Trappes.
La majorité fait bloc derrière lui. «Il n'y a pas le moindre laxisme» de la part de la majorité, a insisté de son côté Bruno Le Roux sur BFMTV/RMC.
Copé dénonce le «déni de réalité» du gouvernement
Trois jours après l'arrestation mouvementée d'un homme à Trappes, qui protestait contre le contrôle de l'identité de sa femme voilée, la droite poursuit de mener sa charge contre Valls et plus largement contre François Hollande et son gouvernement.
Sur Europe 1, Jean-François Copé, président de l'UMP, a jugé ce matin que l'exécutif faisait «preuve d'un déni de réalité». Selon lui, il «ne veut pas voir qu'il y a des problèmes croissants de délinquance», liés «à la montée des extrémismes.» Du coup, «la coupure est béante» entre la population et l'exécutif.
Quant à Henri Guaino, député UMP, il a estimé sur France Inter que «la réaction à été trop lente sur cette affaire, pas assez ferme.» Enfin, Eric Worth a jugé sur iTélé que Valls était «fort dans la parole, faible dans les actes.»
LeParisien.fr
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