Yohan Garneau - La country du Québec

Révélé par "La Voix" du Québec, et gagnant en 2014, Yohan Garneau poursuit son chemin.

Une voix ргоfопԁе, et saisissante : du сhагmе et - à ce qu'il me paraît - de la modestie ; que ce garçon soit mignon, par ailleurs, ne gâche rien, bien sûr, mais sa beauté plastique serait bien insuffisante !

Oui, l'interprétation que fait Yohan Garneau de la première chanson - la "version officielle" étant la dernière - est émouvante ; c'est la qualité première, et nécessaire, d'une chanson.

Alors, pour ceux qui détestent les concours de la télévision, parce qu'ils croient que rien de bon ne peut en sortir, concevez que ce jeune homme puisse m'émouvoir.

Je partage l'admiration d'Isabelle Boulay - cette chanteuse de grand talent - et l'ébahissement émerveillé d'Eric Lapointe - ce rocker sensible de grand talent.

J'adore la musique country ; je ne la connais pas vraiment, je n'en écoute pas chaque jour mais à chaque fois je me sens chez moi grâce à elle. Yohan Garneau me fait rentrer chez moi : voilà !

Non, ce n'est pas niaiseux, comme y disent au Québec, et c'est du bon rythme ; ce Yohan Garneau a besoin de prendre de la bouteille, c'est certain, de l'ampleur, il faut - aussi - qu'il établisse avec le public une relation plus ргоfопԁе, et surtout qu'il ne gâche pas sa voix à chanter des nullités.

Bonjour Climax,

Pas mal du tout le petit Yohan, à tout point de vue !

Climax, avec tous ces hommages que tu fait à nos chanteurs, tu devrais venir t'installer chez nous, tu pourrais au moins les voir en spectacle!

Yves, de fait, j'aime le Québec ; dans mon adolescence - ceci explique en partie cela - j'ai eu un presque beau-père (originaire du Puy-en-Velay) qui avait passé son enfance et son adolescence à Montréal ; dès mon adolescence, j'ai lu dans des éditions canadiennes Michel Tremblay, et je ne sais combien de fois "Les Belles-sœurs", ou "A toi, pour toujours, Marie-Lou" m'ont touché : un théâtre sensible, puissant dans son expression, avec des personnages inoubliables.


Dois-je dire que le cycle consacré au Plateau Mont-Royal par Michel Tremblay (avec Édouard, avec l'enfant autiste ami d'un chat imaginaire, avec la Grosse Femme), je le tiens pour une œuvre supérieure de délicatesse et d'émotion ?


Disons que le Québec, avec le Portugal, est une des patries choisies par mon cœur ; c'est un pays qui me rend le mot "patrie" acceptable, et me le fait concevoir dans un rapport affectif qui grandit la vie.


Et puis, comme pour le Portugal, l'ignorance très commune à son égard m'attriste.