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Benalla : la responsabilité du mouvement ouvrier ! (page 7) - Politique & Droits des homosexuels

Sujet de discussion : Benalla : la responsabilité du mouvement ouvrier !
  • climax007 Membre élite
    climax007
    • 23 juillet 2018 à 00:54
    En réponse au message de 50.nuances.de.bi :

    Et dire qu il y a une semaine on voyais Macron partout célébrer la victoire des bleus...

    L'éсume du spectacle présidentiel ne résume pas les rapports de force sociaux !
  • ricorico Membre occasionnel
    ricorico
    • 23 juillet 2018 à 01:30
    En réponse au message de climax007 :

    En réponse au message de ricorico :

    Sans vouloir cassee ces belles paroles Macron n'a pas été élu pour son 'exemplarité mais pour mener des reformes.

    Ce qui fait le plus de tollé ce nest ni la loi travai ni la loi immigration non cest les 80k/h et la CSG alors cest pour vous dire que macron il a de la marge pour mener ses reformes quoi quon en dise et pourquoi il y a pas bcp de manifestants dans la rue ? Tout simplement car ça ne sert à rien . Depuis combien de tps une manifestation a permi de faire reculer un gouvernement il faiut trouver dautres moyens.

    Et aussi l'affaire Benalla attendons de voir mais si la victime appartient aux blacks blocs ou à l'extrême gauche et qu'il a attaqué un CRS ca sera une autre affaire dans l'opinion .Elle intervient en été où la majorité des francais se désintéressent encore plus que dhabitude à la politique.
    Perso je suis en vacance dans le sud et on en parle très peu on parle plus de Froom et du tour de France. Alors attendons.

    Tiens, un macronien, qui vient nous prêcher

    que résister ne sert à rien ; qu'il y aurait une fatalité

    de l'histoire ; que nous devrions tendre la joue gauche

    après avoir reçu sur la droite les coups antisociaux

    du sieur Macron , que nous devrions défendre Macron, quoi !

    Et qui vient nous servir une diffamation à propos d'un CRS

    ou d'un policier éventuel qui aurait été méchamment attaqué

    par un "gauchisse", justement tabassé par un Alexandre Benalla : faut le faire, hein !


    Et un macronien qui tient pour rien, la liaison Benalla-président,

    qui ébranle le régime institutionnel !

    Tel est le rôle du macroniste ! Qui justifie le tabassage !


    --- Et les reportages et témoins concordant, hein ???



    Macron, le patron du tabasseur, d'un nervi,

    doit se tirer, voilà la vérité ! Qu'il dégage !



    La seule solution saine est la fin de la Cinquième république, : voilà ce qui importe au mouvement ouvrier indépendant qui ne s'identifie pas aux couinements des oppositions "jouant le jeu" parlementaire.

    En effet, ce ne sont pas des parlementaires qui ont gagné en 1936, en 1947, en 1968 quoi que ce soit, mais DES MILLIONS DE TRAVAILLEURS OCCUPANT LES LIEUX DE TRAVAIL !

    Et, ce ne sont pas les parlementaires conciliateurs qui ont manifesté, par millions, contre les retraites façon Balladur, ou Juppé, ou qui ont manifesté contre la démolition du code du Travail, organisé par Hollande puis par Macron lui succédant ?

    "On" n'a pas réussi ? Bien, il est vrai qu'avec le syndicat jaune CFDT, et les directions confédérales FO et CGT canalisant ou lieu de déployer en grève générale, il y avait des obstacles, alors que la force de la rue était là, présente !

    Notre macronien a la mémoire courte ; il prend le mouvement ouvrier pour des atomes dispersés : eh bien, les atomes, quand il y a révolution menaçante, quand la question du pouvoir d’État se pose, forment des mаssеs fort convaincues de leurs droits légitimes et fort ennemies du régime !

    -----------------------------------------------------------------

    Il est où le "désintérêt", prétendu, des Français

    pour la politique ? Il n'y a que la Cinquième république

    qui depuis toujours inspire le mépris pour la vie politique

    par son régime se ramenant à un seul homme,

    le De Gaulle ou le Macron ou le Chirac !

    Et, ça, ce sont "les belles paroles", d'un macroniste

    se voulant ironique, et rêvant son rêve éveillé

    d'un Macron passant, indemne ses contre-réformes !

    Bon , mais résister je ne vous empêche pas faites ce que vous voulais j'énonce juste des faits récent vous me parlez de de balladur juppé 95. Vous me parlez d'Hollande mais sa loi travail est passé tout de même.
    Je crois vous comprenez pas que la grande parti de la classe ouvrière vote Le pen et pourquoi? pour les questions d'identités d'immigration ect. Tant que la gauche ne prendra pas ses sujets à bras le corps , le pen se frottera les mains.
    De plus une parti de cette classe pourrait tres bien manifesté mais juste ne veut pas être associé à la CGT et à poutou. Vous critiquez la CFDT cest qui qui est devenu premier syndicat dans le privé cest la CFDT donc elle ne doit pas faire si mal son job.
    Vous vous referez à lhistoire je me fie au présent.
  • climax007 Membre élite
    climax007
    • 23 juillet 2018 à 11:27
    - Je me réfère à la longue durée de l'histoire qui inclut le présent, qui en vient. Vous avez nié, et "oublié" la capacité de résistance des salariés, la puissance que c'est, et les obstacles - volontairement - mis à l'unification de leurs forces

    - Je ne "critique" pas la CFDT : cette organisation est un marche-pied du patronat, le soutien des contre-réformes de Hollande et de Macron (code du Travail, ...).

    - Que la classes ouvrière soit en majorité leрéпіste est une erreur de perspective, et un mensonge, fort répandu par ceux qui ne lui veulent pas du bien.

    - Quant aux urgences, elles sont simples : à gauche toute, rétablissement des services publics et des entreprises publics, le contraire de Hollande & Macron, la fin du pouvoir personnel, la fin de la Cinquième république, une Assemblée constituante souveraine.

    ------------------------------------------------------------------

    Le sujet est "Benalla : la responsabilité du mouvement ouvrier !"


    Ce qui signifie, Ricorico, que, si vous voulez

    créer un sujet politique, vous le pouvez, mais celui-ci

    est exclusivement dédié à E. Macron

    et à sa police personnelle.
  • boumvoyageur Membre suprême
    boumvoyageur
    • 23 juillet 2018 à 11:59
    L'histoire du Passé fait le Présent & le Futur !?!

    Je vais interroger Nabilla

    giphy.gif
  • climax007 Membre élite
    climax007
    • 23 juillet 2018 à 12:29
    En réponse au message de boumvoyageur :

    L'histoire du Passé fait le Présent & le Futur !?!

    Je vais interroger Nabilla

    giphy.gif

    On m'a simplement suggéré, Boumvoyageur, que le peuple ne serait que pas grand-chose, j'ai donc évoqué des circonstances proches, très proches ou plus lointaines (en remontant jusqu'en 1936) pour affirmer que ce ne sont pas les parlementaires qui ont fait l'histoire mais bien des millions de manifestants en grève, occupant leurs lieux de travail ou occupant les rues.

    Quant à A. Benalla, ce ne sont pas les parlementaires, inclus et à l'aise dans les institutions, qui leur règleront leur compte.

    A. Benalla est un comparse, un très proche, une ombre portée de M. Macron : là est la clé. A. Benalla est l'expression du pouvoir personnel, autoritaire, antidémocratique, bonapartiste qui est le caractère même de la Cinquième république !

    Il n'y a pas de scandale Benalla en soi : il y a une révélation

    au grand jour de la nature autocratique et autoritaire

    de la Cinquième république ; le scandale Benalla met à jour

    la manière ORDINAIRE de fonctionner de cette république.

    SAUF QUE : nous changeons de degré dans l'emploi

    de l'intimidation envers les manifestants : il y a là

    le signe que la bourgeoise capitaliste, que Macron représente, et sert,

    a besoin d'un régime plus autoritaire que la Cinquième république,

    pour écraser et intimider et terroriser et détruire le mouvement ouvrier,

    en cognant : c'est la tentation et tentative fasciste du Chef tout-puissant,

    à la Mussolini, avec ses "squadristi" !
  • acis Membre élite
    acis
    • 23 juillet 2018 à 14:56
    En réponse au message de climax007 :


    Le sujet est "Benalla : la responsabilité du mouvement ouvrier !"


    Ce qui signifie, Ricorico, que, si vous voulez

    créer un sujet politique, vous le pouvez, mais celui-ci

    est exclusivement dédié à E. Macron

    et à sa police personnelle.

    Il est difficile de reprocher à Ricorico de dévier du sujet dans la mesure où tu en as fait toi-même un sujet politique contre Macron et et les institutions de la Ve République, en appelant de tes vœux une mobilisation générale réveillée par l'affaire Benalla (et qui est loin d'avoir sous ta plume pour objet unique de protester contre le service de sécurité du président).

    Je pense que cette mobilisation "anti-Macron/Benalla" aura du mal à se mettre en action (je n'emploie pas l'expression "en marche" et tu m'en sauras gré) tant que les porteurs de la révolution sociale se contenteront, pour beaucoup, de regarder à travers le seul prisme du seul mouvement ouvrier.

    Le mouvement ouvrier du premier XXIe siècle ne peut avoir le même poids que celui du XXe siècle dont tu invoques les mânes, dans la mesure où la proportion de la population ouvrière dans la population active a grandement diminué pour atteindre de nos jours environ 20% contre 40% dans les années 70.

    Les ouvriers ne sont pas les seuls concernés par les réformes macronistes : il faut compter avec une frange des employés dont le travail s'est largement standardisé, et des petits indépendants (ou des indépendants "uberisés" générés par l'économie macroniste) dont la condition sociale correspond à celle des ouvriers (quand elle n'est pas dégradée).

    Et quand bien même cette mobilisation aurait lieu au sujet de l'affaire Benalla, rien ne dit que le mouvement ouvrier suivrait la pente que tu souhaites lui voir dévaler. Pour relativement homogène que puisse être la condition sociale des ouvriers, elle n'en demeure pas moins hétérogène politiquement : les grands courants de gauche du premier XXe siècle doivent composer avec une poussée importante d'un mouvement de droite populiste très éloigné et plus étendu que la section ouvrière d'Action française. C'est sans compter avec la part très importante d'abstentionniste chez les ouvriers : celle-ci ne se réveillera pas nécessairement (en tout cas, pas en totalité) à l'occasion d'une mobilisation ou d'un changement de régime.

    En outre, il existe une frange d'ouvriers - elle n'est pas majoritaire, mais elle compte tout de même politiquement - qui se satisfait du système, préférant alterner des emplois temporaires, et/ou les missions uberisées avec des périodes de chômage rémunéré, plutôt que de travailler en CDI sans interruption.

    Dans la population active dont tu invoques la responsabilité en titre à travers le prisme réducteur du mouvement ouvrier : il faudrait ne pas oublier : tous les employés, tous les indépendants, la partie des demandeurs d'emplois victimes du chômage structurel et non satisfaite des minimas sociaux (car une partie minoritaire des chômeurs a appris à se satisfaire de cette condition et/ ou à la compléter par une activé on déclarée), les fonctionnaires vilipendés par une partie de l'opinion et sur le dos desquels l'Etat se fait de l'argent depuis des années et des années, et la frange de la bourgeoisie très mobilisée en politique qui récuse le libéralisme outrancier.
  • boumvoyageur Membre suprême
    boumvoyageur
    • 23 juillet 2018 à 17:57
    En réponse au message de seligkeit :

    Dernière minute

    L'EXPRESS

    Affaire Benalla : les secrets du "monsieur Sécurité" de Macron. Un budget de 180.000 euros aurait été prévu pour réaliser des travaux dans son appartement de fonction quai Вгапly. Le but : réunir deux appartements pour en faire un duplex de 300 m²


    UN POGNON DE DINGUE, J'VOUS DIS!!!



    Je reviendrai sur l'histoire du Passé, Présent & Futur
  • climax007 Membre élite
    climax007
    • 23 juillet 2018 à 19:36
    En réponse au message de acis :

    En réponse au message de climax007 :


    Le sujet est "Benalla : la responsabilité du mouvement ouvrier !"


    Ce qui signifie, Ricorico, que, si vous voulez

    créer un sujet politique, vous le pouvez, mais celui-ci

    est exclusivement dédié à E. Macron

    et à sa police personnelle.

    Il est difficile de reprocher à Ricorico de dévier du sujet dans la mesure où tu en as fait toi-même un sujet politique contre Macron et et les institutions de la Ve République, en appelant de tes vœux une mobilisation générale réveillée par l'affaire Benalla (et qui est loin d'avoir sous ta plume pour objet unique de protester contre le service de sécurité du président).

    Je pense que cette mobilisation "anti-Macron/Benalla" aura du mal à se mettre en action (je n'emploie pas l'expression "en marche" et tu m'en sauras gré) tant que les porteurs de la révolution sociale se contenteront, pour beaucoup, de regarder à travers le seul prisme du seul mouvement ouvrier.

    Le mouvement ouvrier du premier XXIe siècle ne peut avoir le même poids que celui du XXe siècle dont tu invoques les mânes, dans la mesure où la proportion de la population ouvrière dans la population active a grandement diminué pour atteindre de nos jours environ 20% contre 40% dans les années 70.

    Les ouvriers ne sont pas les seuls concernés par les réformes macronistes : il faut compter avec une frange des employés dont le travail s'est largement standardisé, et des petits indépendants (ou des indépendants "uberisés" générés par l'économie macroniste) dont la condition sociale correspond à celle des ouvriers (quand elle n'est pas dégradée).

    Et quand bien même cette mobilisation aurait lieu au sujet de l'affaire Benalla, rien ne dit que le mouvement ouvrier suivrait la pente que tu souhaites lui voir dévaler. Pour relativement homogène que puisse être la condition sociale des ouvriers, elle n'en demeure pas moins hétérogène politiquement : les grands courants de gauche du premier XXe siècle doivent composer avec une poussée importante d'un mouvement de droite populiste très éloigné et plus étendu que la section ouvrière d'Action française. C'est sans compter avec la part très importante d'abstentionniste chez les ouvriers : celle-ci ne se réveillera pas nécessairement (en tout cas, pas en totalité) à l'occasion d'une mobilisation ou d'un changement de régime.

    En outre, il existe une frange d'ouvriers - elle n'est pas majoritaire, mais elle compte tout de même politiquement - qui se satisfait du système, préférant alterner des emplois temporaires, et/ou les missions uberisées avec des périodes de chômage rémunéré, plutôt que de travailler en CDI sans interruption.

    Dans la population active dont tu invoques la responsabilité en titre à travers le prisme réducteur du mouvement ouvrier : il faudrait ne pas oublier : tous les employés, tous les indépendants, la partie des demandeurs d'emplois victimes du chômage structurel et non satisfaite des minimas sociaux (car une partie minoritaire des chômeurs a appris à se satisfaire de cette condition et/ ou à la compléter par une activé on déclarée), les fonctionnaires vilipendés par une partie de l'opinion et sur le dos desquels l'Etat se fait de l'argent depuis des années et des années, et la frange de la bourgeoisie très mobilisée en politique qui récuse le libéralisme outrancier.

    --- Acis, la stratification sociale ne m'échappe pas ; aussi je traite des classes salariées; par contre, les alliances avec la bourgeoisie font partie des compromissions qui ont torpillé, toujours, toute possibilité de vaincre sur la base d'un programme populaire d'urgence et de transition (entre programme minimal et programme maximal) !

    - Tu énumères fort bien les difficultés, et donc les incertitudes de toute unification de la lutte ! Qui les ignore ? Et je maintiendrai la dénomination "mouvement ouvrier" pour marquer qu'il y a toujours vente de la force de travail, ou auto-exploitation (petits entrepreneurs), ou état de rejet du marché du travail. Et contre ceux qui comme les adeptes de T. Blair, de F. Hollande, de Schroeder et Cie, ne prennent même plus de gant pour défendre ouvertement le capitalisme le plus exploiteur et tuant la vie des gens !

    -- "Et quand bien même cette mobilisation aurait lieu au sujet de l'affaire Benalla, rien ne dit que le mouvement ouvrier suivrait la pente que tu souhaites lui voir dévaler." écrit-il plus haut, Acis !

    Je remarque qu'un macronien ironise avant lui sur les capacités de mobilisation et prônent de "nouvelles formes d'action" ; je remarque qu'Acis, pas macronien, mais un lambeau du PS peut-être, vient me faire des leçons, comme si j'étais un sous-marin torpilleur, bref "un gauchiste" quoi, ;)


    C'est bon signe : la situation de crise politique

    au plus haut sommet du pouvoir exécutif, celui qui

    asservit tous les autres pouvoirs sous la Cinquième république

    va dégager des forces contre cette Cinquième république

    réactionnaire, antisociale, et antidémocratique !


    ---------------------------------------------------------------

    Revenons au sbire Alexandre Benalla, іпtіmе d'Emmanuel Macron !!!

    Plus qu'une milice privée, le Bonaparte, E. Macron, a utilisé

    des rapports de puissance avec le reste de l'appareil d’État,

    police, gendarmerie, il a infiltré Benalla,, il a conquis

    des complicités dans les hautes sphères policières,

    donc nous en sommes à une république à laquelle

    la force publique déléguée (l’État étant la force armée

    de la classe ԁоmіпапtе capitaliste) passe

    sous commandement du nervi, de l'exécuteur

    des basses œuvres du monarque républicain !



    Ces liaisons-là seront aussi mises à jour !

    Bref une autopsie de la Cinquième république ; le grand déballage va avoir lieu ! Chouette !

    ------------------------------------------------------------------------

    Quand bien même E. Macron n'aurait pas su, directement,

    les agissements de son sbire comme il est d'usage

    dans la meilleure tradition criminelle de la répartition des tâches, secrètes et publiques,

    sa fonction bonapartiste suprême de Jupiter a secrété

    son homme de main tout-puissant, le tabasseur haineux,

    l'infiltré dans les rangs de la police officielle,

    comme l’amanite phalloïde secrète le poison ;

    là est le plus important ; c'est que ce Benalla soit produit

    par la nature même du système institutionnel concentré en l'"homme providentiel" !

    A côté du président de la Ve république, les rois passés,

    guérissant les écrouelles, car rois de droit divin,

    étaient bien peu de chose, en comparaison,

    avec leur appareil d’État instable et maigrichon !
  • acis Membre élite
    acis
    • 23 juillet 2018 à 20:59
    En réponse au message de climax007 :


    -- "Et quand bien même cette mobilisation aurait lieu au sujet de l'affaire Benalla, rien ne dit que le mouvement ouvrier suivrait la pente que tu souhaites lui voir dévaler." écrit-il plus haut, Acis !

    Je remarque qu'un macronien ironise avant lui sur les capacités de mobilisation et prônent de "nouvelles formes d'action" ; je remarque qu'Acis, pas macronien, mais un lambeau du PS peut-être, vient me faire des leçons, comme si j'étais un sous-marin torpilleur, bref "un gauchiste" quoi, ;)

    Ce sont des préjugés que ton aveuglement dogmatique te pousse à tenir, alors que je t'ai parlé dans le respect le plus total sans t'affubler d'aucun terme péjoratif : tu ne trouveras dans mes propos aucune allusion à un "gauchisme" de ta part. Cela dit, persiste bien à penser que tu prends tes rêves pour des réalités en imaginant une classe ouvrière capable de marcher comme un seul homme, en faisant fi des différences ргоfопԁеs qui l'animent et des raisons diverses à l'origine de l'abstention politique.

    De même, il existe bel et bien une frange de la population dont le niveau de vie bourgeois et les revenus non issus de l'héritage ou du capital ne l'empêchent pas de s'opposer à E. Macron, d'être favorable à un régime parlementaire et d'être opposé au système capitaliste.
    Mais là encore - puisque tu me prouves maintenant par tes propos que tu saisis la société du XXIe siècle à travers le prisme du XIXe siècle - tes œillères te conduisent à une vision générique, générale et littéralement marxienne d'une bourgeoisie unie contre les travailleurs dont l'action nécessairement égoïste et individualiste ne pourrait que compromettre les intérêts des vingt pour cent d'асtіfs ouvriers.

    Si l'économie numérique et l'uberisation des salariés ont des points communs avec la période de l'industrialisation et les injustices ргоfопԁеs qu'elle a généré au détriment des ouvriers, le calque du XIXe siècle ne tombe pas bord à bord sur lignes saillantes du XXIe siècle. C'est selon moi ta principale erreur.
  • 50_nuances_de_bi Membre suprême
    50_nuances_de_bi
    • 23 juillet 2018 à 21:26
    Cli est en roue libre là !

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