Nouvellement gay (page 3) - Homosexualité

En réponse au message de arsinor :

Bonjour,

J'ai caché mon hоmоsехualité jusqu'à 40 ans, jusqu'en 2015. Depuis cette date je rencontre quelques gays grâce à Internet. J'ai un besoin ргоfопԁ d'accélérer le processus. J'ai un très manque d'affection et suis en recherche de tendresse. Моп согрs souffre de ne pas être en contact avec autrui

Depuis quelques semaines, des changements s'opèrent dans ma vie. En effet, d'une part, je suis submergé de fапtаsmеs sехuеls ce qui est nouveau pour moi et d'autre part j'ai été diagnostiqué psychotique depuis 2002. J'ai lu un livre cette année qui m'a guidé vers d'autres psychothérapeutes que le mien. Je vais passer des tests prévus pour dans quelques semaines et il se pourrait que le diagnostic soit erroné… et que donc je n'aie jamais été malade ! Les médicaments pourraient m'être enlevés et les effets secondaires s'envoler dans les airs !

Cette nouvelle me bouleverse car j'ai eu des démêlés très complexes avec la psychiatrie… et j'aperçois la possibilité que je sois tout autre chose que malade, différent mais non pas malade.

De façon corollaire, je commence mais à peine à passer à l'action et j'ai invité pour la première fois de ma vie un mec, tout beau, chez moi;, la semaine dernière. J'ai pu lui faire des bisous. J'étais tout heureux et même amoureux, je lui envoie des sms (auxquels Monsieur ne répond pas mais je suis heureux quand même)

Tout à l'heure, je suis resté à la terrasse d'un bar gay pour la première fois de ma vie et j'ai vu arriver un jeune homme splendide : je l'ai maté comme jamais et loin de faire comme les hétéros avec leurs regards fuyants il m'a adressé plusieurs regards perçants, il avait l'air content d'être pris pour cible. Je suis rentré chez moi et j'avais l'impression d'être soigné !.

Le processus a aussi duré quelques années chez moi. Par contre je ne suis jamais allé au moindre bar gay. C'est réconfortant ce genre de témoignage, car on a aussi peur de perdre sa masculinité quand ca arrive.

En réponse au message de baal86 :


Le processus a aussi duré quelques années chez moi. Par contre je ne suis jamais allé au moindre bar gay. C'est réconfortant ce genre de témoignage, car on a aussi peur de perdre sa masculinité quand ca arrive.

Alors qu'il n'y a rien de plus viril que deux hommes ensemble^^

En réponse au message de baal86 :


Le processus a aussi duré quelques années chez moi. Par contre je ne suis jamais allé au moindre bar gay.

Tu as connu une transition à quel âge ?

En réponse au message de vinsang :



Alors qu'il n'y a rien de plus viril que deux hommes ensemble^^

Tout à fait !

Bonjour chers interlocuteurs gays préférés,

Je continue le compte-rendu de mes journées de changement. Aujourd’hui, lundi, deux ou trois premières :

1 - j’ai refusé de poursuivre une consultation avec un psychiatre incompétent. Je l’ai piégé avec des arguments pour lui montrer son incohérence : d’un côté il voulait avoir raison et déconstruire ce qu’il considérait être une croyance fausse chez moi, de l’autre il voulait « discuter » et considérer que mon opinion était « respectable », ce qui dans son discours signifie « fausse ». En somme, il voulait discuter à la seule condition de ne pas discuter. Ce fut une joie de le détester cordialement et de partir en lui serrant la main, avec un petit regret, c’est de ne pas lui avoir fermé sa gueule.

2 - la grande première c’est que j’ai passé l’après-midi chez un couple gay pour la première fois de ma vie ! Je m’y suis senti bien tout de suite et ça m’a paru tout naturel. Nous avons parlé de beaucoup des choses. Nous avons notamment discuté d’un projet de lire des contes pour une radio, avec de la musique décalée. J’ai invité mon ami au restaurant pour dîner, avec une longue promenade. Quand je suis accompagné, je vois ma ville autrement… Cet ami me dit qu’il y a 10% de gays, je lui ai parlé d’un chiffre de 0.8% d’après une étude sociologique. 10% est une statistique qui me conviendrait beaucoup mieux !

3 - j’avais l’esprit si frais et dispo que j’ai pu suivre le discours d’un ingénieur que je connais depuis plusieurs années et que j’ai croisé sur mon chemin. Je l’ai pour ainsi dire "utilisé" : il voulait parler de mathématiques et de culture générale et je l’ai à peine relancé de temps à autre. L’idée m’a traversé l’esprit de lui dire ce dont je vous fais part, à savoir que j’essaie de bouleverser ma vie en ce moment… mais ce n’était pas son affaire, il était trop occupé à parler de mathématiques et d’Internet. A quoi bon le lui dire ?

En résumé, j’ai remis à sa place un expert, j’en ai « utilisé » un autre et j’ai échangé avec deux gays. Je commence à remettre les choses à leur place… avec le souhait de progresser encore demain.

Mais bon après cette tranche de biographie que j’espère vous aurez pris рlаіsіг à lire, ce qui m’intéresse le plus, ça reste je dois avouer les photos de profil de Monsieur coeurdedragon parce que là, même si tous les hommes sont beaux en vrai… au niveau de la considération de la musculature, moi je suis conquis. Donc voilà, pourquoi pas la musculation ?

Mais ce serait beaucoup pour la même journée ! (J'ai déjà la méthode Lafay chez moi depuis 2014 et je tourne autour depuis cette date…)

Je termine en disant que mon début de changement ne devrait pas tomber dans une crise de manie (si je suis réellement bipolaire) aussi je me surveille pour ne pas entrer en « surchauffe ».

En espérant lire vos commentaires

Si tu veux etre sûr de ne pas etre bipolaire, le mieux est de consulter un autre praticien. mais peut être pas psychiatre dans un premier temps. un psycholoque devrait suffire. tu n'as qu'à mettre en avant un malaise lié à cette nouvelle sехualité, ou n'importe quoi.
Tu verra bien si le psychologue t'oriente vers un confrère plus "spécialisé".
Parce que si tu vas voir un autre psychiatre en demandant si t'es vraiment bipolaire, ce nouveau psy partira avec un a priori, et ne voudra pas forcément contredire un confrère...

En réponse au message de menxy :

Si tu veux etre sûr de ne pas etre bipolaire, le mieux est de consulter un autre praticien. mais peut être pas psychiatre dans un premier temps. un psycholoque devrait suffire. tu n'as qu'à mettre en avant un malaise lié à cette nouvelle sехualité, ou n'importe quoi.
Tu verra bien si le psychologue t'oriente vers un confrère plus "spécialisé".
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Bien vu Menxy.
Cette stratégie est bien vue... il reste un pb tout de même : comment justifier de ne jamais avoir travaillé ? Je reçois une AAH depuis 2002, le problème est intriqué, et va jusqu'à la location d'un appartement qu'un bénéficiaire du rsa ne peut s'offrir.

J'ai eu un ami dans ton cas. mais lui c'était plus de la dépression que de la bipolarité.

Je ne sais pas ce qui explique que tu ne travailles pas. manifestement c'est pas une situation qui t'enchante, et un premier emploi a plus de 40 ans, c'est aps simple a trouver.

Mais tu peux dans un premier temps faire du bénévolat. ça te mettra la pied a l’étriller. Et ça te sociabilisera aussi.

Oui, je peux rester à l'AAH aussi. Je n'ai plus en ligne de mire l'emploi. J'aimerais seulement que le désir vienne de moi.

En réponse au message de arsinor :

En réponse au message de baal86 :


Le processus a aussi duré quelques années chez moi. Par contre je ne suis jamais allé au moindre bar gay.

Tu as connu une transition à quel âge ?

ca a commencé vers 26-27 ans