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Quan vei la lauzeta mover, de Bernat de Ventadorn (page 2) - Littérature & poésie

Sujet de discussion : Quan vei la lauzeta mover, de Bernat de Ventadorn
  • sergeclimax69007 Membre suprême
    sergeclimax69007
    • 30 novembre 2013 à 00:15
    Il y a, si, une actualité de la littérature occitane, celle qui se publie encore aujourd'hui, mais qui connaît Max Rouquette - dont la "Médée" a connu les honneurs d'une publication en traduction française dans une collection de classiques pour les lycéens - ou Bernard Lesfargues ou Robert Lafont ou Pierre Bec ou Bernard Manciet ? Un peu, de nom, un chouïa ???


    Et il y a une actualité liée à l'interprétation des textes des Тгоubadours, car après tant de travaux de philologues et d'éditions savantes d'après les manuscrits, il importe de comprendre : c'est le but que s'est donné le site "Lecturae Tropatorum", site italien, avec des articles en italien et en anglais.


    Voici le lien de ce site majeur.


    http://www.lt.unina.it/index.html


    Quant à la littérature occitane contemporaine, voici un lien vers le service de diffusion de l'Institut d’Études Occitanes (qui fut -rappelons-le - fondé après la guerre, après "La leçon de Ribérac" de Louis Aragon, qui aura composé dans le plus beau style du "trobar clus" - la poésie de forme obscure -, et fondé par des occitanistes et des résistants, dont Jean Cassou).


    http://www.ideco-dif.com/
  • sergeclimax69007 Membre suprême
    sergeclimax69007
    • 30 novembre 2013 à 00:24
    Tente une traduction depuis l'anglais 1784.gif

    Hélas, Yoomy, tu as raison de ricaner, mes aptitudes en langue anglaise me conduiraient à de fâcheux contresens !!!
  • yoomy Membre suprême
    yoomy
    • 30 novembre 2013 à 00:27
    C'était juste pour te taquiner

    Keep up the good work !
  • sergeclimax69007 Membre suprême
    sergeclimax69007
    • 30 novembre 2013 à 00:47
    Il ne s'agit pas d'exonérer, ici, Ezra Pound de son engagement en faveur du fascisme en Italie, mais simplement de signaler combien cet homme a eu de la sensibilité et un grand flair en traduisant les Тгоubadours.


    Voici un livre à lui consacré et issu d'un colloque. Livre que j'ai trouvé sur le site de diffusion signalé plus haut pour la littérature occitane moderne. Les éditions Fédérop œuvrent, depuis longtemps, en faveur de la langue occitane, en éditant en occitan (honneur à Bernard Lesfargues, poète, le créateur de Fédérop, à Lyon !!!)


    couv_922.jpg
    ISBN : 2857921217
    24.50 €

    COLLECTIF ; "Ezra Pound et les Тгоubadours : colloque de Brantôme en Périgord"


    Dans son étude dédiée à l'"Esprit des littératures romanes", Ezra Pound écrit : "Toute étude de la poésie européenne est mal fondée si elle ne commence pas par une étude de cet art en Provence. (...) Si nous voulons comprendre cette partie de notre civilisation qu’est l’art des vers, nous sommes obligés de commencer à la source, et cette source est médiévale. L’art poétique de Provence frayait la voie à l’art poétique de la Toscane ; et de cela Dante porte un témoignage suffisant dans De Vulgari Eloquentia."



    Dans le cadre du XVIème colloque international sur Ezra Pound, qui s’est tenu à Brantôme en Périgord en 1995, et dont le thème principal était « Ezra Pound et la France », les spécialistes de Pound et des tгоubadours, venus de France, de Grande-Bretagne, des États-Unis, du Japon – pour ne nommer que quelques-uns des pays représentés – se sont réunis pour explorer les rapports entre la démarche poétique de Pound et la poésie de ses premiers mаîtгеs, les tгоubadours. Car Pound, qui fut l’un des grands poètes anglophones de notre siècle, ressuscita « l’art mort des vers », en s’inspirant des pratiques poétiques des tгоubadours.
  • sergeclimax69007 Membre suprême
    sergeclimax69007
    • 30 novembre 2013 à 00:48
    Je suis content que des amateurs, hommes et femmes, ici, puissent s'intéresser à Bernart de Ventadorn (Bernard de Ventadour, si vous voulez) : quoi de plus plaisant que de partager des рlаіsігs !
  • sergeclimax69007 Membre suprême
    sergeclimax69007
    • 30 novembre 2013 à 01:06
    Fait assez rare dans la civilisation médiévale européenne, les femmes de la haute société (la haute société étant la destinataire de la poésie courtoise et les Тгоubadours, seraient-ils de petite et humble extraction, vivant des récompenses de leurs nobles donateurs), donc les femmes de la haute société célébrèrent l'amour ; les femmes eurent, en occitan, droit à la parole.

    Là aussi, les éditions Fédérop ont œuvré, en publiant tout récemment ce volume.


    9782857922131FS.gif
    ISBN : 978-2-85792-213-1 ; prix de quinze euros.

    Le texte de "quatrième de couverture" :

    Cet ouvrage, axé sur les trobairitz, moins connues que les tгоubadours, permettra au lecteur de se faire une idée d'une lyrique féminine qui, bien qu'à l'ombre de la production masculine, n'en est pas moins spécifique et originale. Le fait remarquable pour l'époque est que les femmes (les femmes de la haute société, bien sûr) aient eu elles aussi accès à cet univers socio-poétique, somme toute assez clos, qu'était le monde tгоubadouresque ; qu'elles s'y soient intégrées en jouant tour à tour leur triple rôle : celui de dômna ԁоmіпаtгісе, de déesse poétiquement chantée et d'auditrice complaisante.
    L'existence des trobairitz implique une certaine égalité, une parité (paratge) en amour : entre les sехes, entre les classes, entre les sentiments ; l'аmапt-poète quémandeur de merci (mercé) devient le cavalier (chevalier) qu'elle peut, au moins symboliquement, tenir nu dans ses bras, comme le proclame la plus célèbre des trobairitz, la Comtesse de Die.
  • sergeclimax69007 Membre suprême
    sergeclimax69007
    • 30 novembre 2013 à 01:13
    La dernière anthologie recommandable.


    9782868782823FS.gif

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