Point suivant:
En réponse au message de parfum-de-femme :
Les catastrophes annoncées n'auront pas lieu et leur sort sera bien plus enviable que le notre.
Ça se passera bien et c'est LA RAISON pour laquelle il fallait surtout empêcher le Brехіt.
Ce précédant va être fatal à l'UE qui va imploser.
Imaginons un instant que l'UE soit la bonne formule pour les Européens…

Dans cette hypothèse, la sortie des Anglais serait du pain béni pour la construction européenne:
Une nation développée qui fait cavalier seul et grâce à laquelle on va pouvoir constater qu'il n'y a pas de meilleur choix que de rester dans cette construction.

Oui, mais voilà, cela n'en prend pas du tout le chemin…

Que va t'il se passer en cas de no-deal

On peut prévoir des perturbations importantes dans les transports.
Des retards importants. Impossibilité immédiate de voyager pour les passagers et jusqu’à deux jours et demi de retard pour les camions qui circulent sous la Manche.
Cela, le temps que chacun prenne ses marques et que les choses se normalisent.
L'économie va être ponctuellement affectée, certains prix vont augmenter.
Et puis après…
Une fois l'effet des droits de douane, de l’allongement des délais de livraison des pièces détachées du fait de contrôles aux frontières et des surcoûts que cela occasionnera, la vie reprendra son cours normal:
Le Royaume-Uni va reprendre le contrôle de ses eaux territoriales; bon pour la pêche.
L’agriculture sera aussi gagnante au motif que les droits de douane sur les produits extérieurs vont améliorer la compétitivité de ceux produits sur le sol anglais.
La marge de progression est élevée puisqu'à ce jour, 30% des produits agricoles sont importés.
Quand aux activités financières de la City, no problèmo et pour cause…
L'UE impose la libre circulation des biens et des capitaux en son sеіп et entre l'UE et les pays tiers.

L’Europe au libéralisme capitaliste exacerbé se prend donc les pieds dans le tapis…
On pourrait aller bien plus loin dans l'analyse mais ce qui ressort globalement, c'est une période transitoire courte d'instabilité puis une normalisation à l'avantage des Anglais.
Le tout dans un contexte économique qu'il convient de rappeler:
Une croissance en hausse de 1,8 %, sur un an au premier trimestre 2019 et de 1,4 % en 2018.
Une inflation de 2 %.
Un taux de chômage de… 3,8 %, soit le niveau le plus faible depuis 1974.
Un déficit public de 1,5 % du PIB en 2018 (après 1,8 % en 2017).
Une dette publique de 86,8 % du PIB fin 2018 (contre 87,1 % fin 2017).
Bien sûr, tout n'est pas rose dans l'économie britannique.
Il y a notamment une balance commerciale qui n'est pas à son avantage.
Son secteur financier n'est pas à l’abri d'explosion de bulles spéculatives (immobilier par exemple).
Reste que, si l'on compare tous les ratios que je viens de donner avec ceux de la France…


Bref, le Brехіt va créer le précédent fâcheux d'un état qui dit au revoir à l'UE et qui va s'en porter bien mieux…
Les Anglais ont majoritairement saisi que l'UE était un piège et que les premiers sortis seraient ceux qui s'en sortiraient le mieux.
Ces messieurs les Anglais ont tiré les premiers…
Ils ne seront pas les seuls.
Je verrais bien l'Allemagne se saborder de l'UE ensuite…
