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A une force brutale faut-il opposer une force plus (page 4)

Sujet de discussion : A une force brutale faut-il opposer une force plus
  • yoomy Membre suprême
    yoomy
    • 7 décembre 2013 à 23:51
    Tu n'as pas l'air très calme non plus, hin :o
  • alison-emma Membre pionnier
    alison-emma
    • 8 décembre 2013 à 01:04
    On est pas ennervé !On cause (pense à Audiard!)

    RAOUL VOLFONI :
    Non, mais t'a déjà vu ça ? En
    pleine paix, il chante et pu
    is crac, un bourre pif ! Il est
    complètement fou ce mec. Mais moi, les dingues, je les soigne. J'vais lui faire une ordonnance et une sévère
    ... J'vais lui montrer qui c'est Raoul. Aux quat' coins d'
    Paris qu'on va l'retrouver éparpillé par petits bouts,
    façon Puzzle. Moi, quand on m'en fait trop j'correctionne plus : j'dynamite, j'disperse, j'ventile
  • textoo Légende urbaine
    textoo
    • 8 décembre 2013 à 09:07
    Bendidon, c'est сhаuԁ ici

    1083.gif
  • nigivir Membre élite
    nigivir
    • 8 décembre 2013 à 10:51
    Bonjour,

    Tout d'abord,merci pour la question, et merci aussi pour la citation des Tontons Flingueurs. J'adore ce passage.

    Ensuite, je ne vois pas spécialement ce qu'il s'est passé en 1789, si ce n'est la sombre continuité de ce qu'il y avait avant. On est passé de la monarchie à la bourgeoisie au pouvoir et rien n'a changé. Enfin si, cela a empiré même. Sous la monarchie, il était clair que le Tiers État n'était rien. Et après 1789, on lui a fait croire, comme le souligne Climax, au beau mensonge de l'égalité alors qu'il n'en est rien bien sûr.

    Non, les vraies révolutions selon moi, ce sont celles de la Commune de Paris ou ce qui s'est passé en Espagne avant et pendant la guerre civile (côté républicain bien sûr).

    D'après moi, la violence (et pas que physique, mais aussi verbale et psychologique) ne fait qu'entraîner la violence: il faut stopper ce cercle vісіеuх et incarner soi-même le changement que l'on souhaite voir dans la société où l'on vit et la relation que l'on a aux autres. J'ai longtemps cru (mais j'étais très "énervée" lorsque j'étais plus jeune) que lorsqu'il n'y avait pas d'autre solution, la violence était légitime. D'ailleurs, certains psychanalystes et philosophes (Freud, et René Girard, je crois) disent que les sociétés se créent sur le meurtre (symbolique ou pas) du "père" et entretiennent la figure du bouc-émissaire.
    La démocratie se base sur ce principe: c'est, un peu comme au Far West, le plus fort (celui qui a le plus de voix en somme) qui a raison, et ce système est très dangereux vu comment les esprits sont malléables et orientables (voir l'effet de la télévision sur l'appauvrissement des esprits, Berlusconi grâce à ses télévisions débiles a tué la capacité de réflexion et de bon sens du peuple en Italie).
    Donc la démocratie n'est pas "démocratique" vu qu'elle ne tient compte que des opinions d'une partie du peuple, celle qui a eu le plus de voix, le plus de poids, celle qui a gueulé le plus fort, celle qui préfère s'informer auprès de la télé plutôt que de débattre des idées avec ses semblables, etc ...

    D'après moi, la seule solution, c'est le consensus, où les gens se mettent d'accord sur ce qu'ils veulent et ne veulent pas.
    C'est un système qui, paraît-il, donne des résultats très intéressants au niveau local. Il paraît aussi que la Suisse fonctionne comme ça: tous les partis sont au pouvoir et gouvernent à tour de rôle (si j'ai bien compris ce que m'a raconté un suisse rencontré en voyage).
  • alison-emma Membre pionnier
    alison-emma
    • 8 décembre 2013 à 16:46
    La suisse est un pays fédéral divisé en cantons. Chaque canton possède sa legislation et ses lois propres, mais aussi les lois générales du gouvernement. Ainsi si tu te retrouve au tribunal de Bern (canton et capitale) Suisse allemande les choses ne seront pas jugées pareils qu'à Porentruy Suisse française. et un tas d'autres choses....
    Mais ce qui intéressant dans ce sujet c'est qu'effectivement pour les grandes questions d'ordre nationnale il y a un référendum systématique d'organisé au niveau de chaque canton. C'est donc le peuple qui tranche et non les élus au parlement.
  • nigivir Membre élite
    nigivir
    • 8 décembre 2013 à 18:47

    Mais ce qui intéressant dans ce sujet c'est qu'effectivement pour les grandes questions d'ordre nationnale il y a un référendum systématique d'organisé au niveau de chaque canton. C'est donc le peuple qui tranche et non les élus au parlement.

    Oui, c'est la démocratie directe, qui repose toujours sur un résultat majoritaire.

    Pour ma part, je voulais plutôt parler de "démocratie de concordance" où c'est la négociation et le compromis qui sont recherchés dans les prises de décision et pour régler les conflits et opinions divergentes. Mais je n'en sais pas plus concernant la Suisse, ni comment c'est mis en œuvre, etc ....

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