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Education des gosses (page 4) - Le "Blabla" bar

Sujet de discussion : Education des gosses
  • sergeclimax69007 Membre suprême
    sergeclimax69007
    • 22 octobre 2015 à 20:13
    Blaxnlion, cette histoire est passionnante et émouvante.

    Comment ne pas transformer un rapport affectif en rapport hiérarchique, de puissance, et d'intimidation ? Comment ne pas répondre, comme en miroir, au caractère malin de l'enfant, qui veut simplement que son père s'occupe de lui ? Est-ce que son père joue avec lui ? Est-ce qu'il l'emmène, main dans la main, se promener ? Est-ce qu'il lui a dit qu'après son travail à son bureau, ils allaient ensemble faire quelque chose ?

    Un enfant a besoin de rythmes, et la perspective d'un papa assis indéfiniment ne peut que le désorienter.

    Le père a fait ce qu'il a pu, mais, bon, terroriser son gamin en lui cassant son jouet ne peut apparaître au gamin que comme un talion, une vengeance, et cela n'est pas éducatif.

    Est-ce que les parents divorcés sont encore en assez bons termes pour parler ensemble de leur enfant et à leur enfant ? La parole d'un tiers, dans la relation mère-enfant et père-enfant, pourrait apaiser cela !
  • draсопis Légende urbaine
    draсопis
    • 22 octobre 2015 à 20:16
    On sent bien là la faiblesse de la gauche, c'est un peu comme pour la délinquance, il faut laisser une chance, puis en cas de récidive, une chance à la chance précédente et ainsi de suite, ce qui débouche sur une société hors de contrôle avec un psychopathe à chaque coin de rue avec la bénédiction de Sainte Taubira...
  • 0ppy Membre émérite
    0ppy
    • 22 octobre 2015 à 20:28
    Personnellement, l'enfant, et que ce soit dans toutes les familles, teste ses parents. Il a besoin de connaître les limites, de voir jusqu'où ils peuvent aller.
    Et c'est justement les regles des parents qui vont donner l'éducation de l'enfant. Soit io sera bien éduqué ou soit ce sera l'enfant roi. Celui qui peut faire ce qu'il veut ! Qui teste ses parents, mais qui derrière n'a pas d'autorité assez puissante pour le faire arrêter.

    Alors, pour ma part, je trouve cela assez extrême, mais d'un côté, cela permet a l'enfant de comprendre. Souvent, on va dire ne fait pas cela (genre la casserole deau сhаuԁе), il va le faire et ne le refera plus. Au moins, la c'est pareil. Par clntre s'il faut qu'il fasse a chaque fois un acte un peu extrême . Pour ma part, io y a problème. C'est que le gamin n'a pas encore compris les limites ainsi que les règles.

    apres dautres chosed peuvent être prises en comptes. Si les parents sont separes, est ce qu'ils ont les mêmes règles, la meme éducation. Le gamin peut tred vite perdre ses repère. ... Apres on renere dans de la psychologie de l'enfan...
  • sergeclimax69007 Membre suprême
    sergeclimax69007
    • 22 octobre 2015 à 20:31
    Blaxnlion, ne tiens aucun compte des remarques d'Institoris, qui remet systématiquement le même couvert, de manière obsessionnel. Je m'abstiens de le caractériser ; lui passe son temps à caractériser les autres et à pratiquer l'attaque personnelle, qui ne m'intéresse pas. Et il se répand sur tous les sujets de la sorte.

    Je prétends simplement, dans le cas que tu nous décris, et avec les éléments fournis, qu'une relation de père à enfant ne peut pas être, sauf à dévaloriser sa fonction de père, une application du talion, et une vengeance. Ce petit garçon se tient tout petit maintenant, oui certes, mais il a été simplement intimidé. Le passage à l'acte sidérant n'est pas éducatif.

    Dire : "Nous ne sortirons pas" ou "Nous ne jouerons pas" et effectivement l'appliquer, oui, ça c'est de l'ordre de la privation constructive ; oui, et il importe que le gamin sente les effets de ses actions. C'est différent de la vengeance et du talion.
  • draсопis Légende urbaine
    draсопis
    • 22 octobre 2015 à 20:32
    Pour info, mes parents ne m'ont jamais mis de tartes dans la gueule. :)
  • lesssismore Membre pionnier
    lesssismore
    • 22 octobre 2015 à 20:36
    En réponse au message de greenary2 :

    Bonjour Blaxnlion,

    les solutions extrêmes, surtout physiques (punitions corporelles, fеsséеs,...), sont souvent déconseillées et deviennent même illégales... Alors que reste t il?

    Chaque gosse est unique face à la sentence, donc...

    Seuls les parents connaissent leurs progénitures le mieux possible, je crois.
    Seulement le métier de parent n'est pas aussi facile pour les uns et les autres; comme l'éducation de la discipline des enfants hyperactifs par exemple.

    Je crois que, comme pour les jeunes enfants en classe, il faut idéalement être juste mais ferme.

    Quand on menace l'enfant indiscipliné d'une sanction, il faut rester intгапsigeant et ne jamais revenir sur la décision; si le parent dit qu'il va priver le gosse d'une sortie, ou d'un рlаіsіг ludique quelconque; il doit absolument tenir parole!
    C'est ce qu'on apprend aux profs débutants et on insiste là dessus, car toute la crédibilité du prof dépendra de cela, et ceci peut gâcher toute une année scolaire. Il faut être intгапsigeant surtout au début.

    Sans doute que la crédibilité du métier parental dépend un peu aussi de cet aspect? Je ne saurais te le dire.

    Le soucis c'que les violences physiques (par ex : une fеsséе) sont parfois moins traumatisantes pour certains gosses que de casser des jouets devant eux.

    De plus, la réaction du père s'apparente plus à une vengeance qu'autre chose.
  • draсопis Légende urbaine
    draсопis
    • 22 octobre 2015 à 20:39
    Clair j'aurais préféré une gifle plutôt que l'on me casse ma console.
  • sergeclimax69007 Membre suprême
    sergeclimax69007
    • 22 octobre 2015 à 20:41
    Oppy souligne l'utilité, pour l'enfant, du caractère unitaire, concertée, et cohérent de son éducation à des règles de vie ; c'est d'autant plus important que cet enfant a des parents divorcés, et que vivre selon deux registres de règles ne pourrait que le rendre confus, voire irrespectueux de toute règle, et jouant pernicieusement avec ses parents en mettant en contradiction leur parole.
  • blaxnlion Membre pionnier
    blaxnlion
    • 22 octobre 2015 à 20:52
    Climax, à la manière dont il le racontait, je peux jurer que ce n'était pas par pure vengeance, c'est simplement parce qu'il avait épuisé toutes autres solutions plus "douces" (le prévenir, le punir dans sa chambre dans laquelle il ne reste jamais...).

    Pour ce qui est de l'occuper, c'est aussi venu dans la conversation, et là encore, sa manière d'en parler montrait que justement il ne s'en foutait pas du tout. Il racontait combien il était important d'occuper l'enfant et que le faire pendant douze heures d'affilé le samedi était un sacré boulot.
  • defqon1 Membre occasionnel
    defqon1
    • 22 octobre 2015 à 21:01
    A 4 ans l'enfant est en pleine construction, il teste les limites et a besoin d'un cadre. Avec des parents séparés, il ne comprend pas forcément ce qu'il se passe et exprime sa frustration comme il le peut puisqu'il n'a pas les mots pour le dire.

    Casser son jouet est la pire idée qu'il soit car il associera ce geste de vengeance comme normal et viendra à faire de même. Il faut expliquer à l'enfant calmement pourquoi il ne doit pas faire ci ou ça et lui montrer, pas simplement dire "non".

    Il y a aussi le positionnement à tenir et le discours.
    Ne pas promettre des punitions qu'il est difficile à tenir, appliquer la punition annoncée pour rester crédible et surtout garder en tête qu'une punition doit impérativement s'accompagner d'une explication en laissant à l'enfant l'occasion de s'exprimer et de s'excuser. Il est conseillé d'adopter une punition à raison d'une minute par âge (s'il a 4 ans ça sera donc maximum 4 minutes, au delà ça sera de la torture et ça ne servira à rien)

    Ceci sont des conseils qu'on applique sans cesse quand on travaille avec des enfants (ce qui est mon cas) et peuvent toujours servir

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