Les raisonnements du type "j'ai connu ça et je n'en suis pas mort" ne m'ont jamais convaincu...

Bien sûr que l'on n'en meurt pas ! Mais n'y a-t-il pas d'autres solutions plus adaptées ?
La fеsséе n'est pas incriminée en tant que telle par le
Code pénal. Les lois sont floues, mais le geste est généralement toléré s'il s'agit d'un acte mesuré, exercé dans le cadre de l'autorité parentale (quoi que l'on puisse discuter que l'autorité puisse s'exercer par le châtiment physique), et qui ne soit pas manifestement illégal.
Heureusement les lois de la République interdisent la maltraitance des mineurs et des personnes vulnérables (les enfants sont vulnérables en raison de leur âge).
Je pense que les juges ont fait une juste application de la loi. Je ne vois ici aucun dysfonctionnement de la justice, pour trois raisons :
1. Il y a une disproportion manifeste entre la désobéissance de l'enfant et la correction qu'il a reçue. Une fеsséе très appuyée pour un refus de dire bonjour. Et puis quoi encore ?
2. Le geste du père est doublement violent : la fеsséе déculottée est un geste humiliant, c'est une violence morale ; la fеsséе était si forte que l'enfant ne pouvait plus s'asseoir (cela a été légalement constaté).
3. La peine est mesurée : 500 euros d'amende avec sursis. Elle signifie surtout "vous vous êtes laissé emporter ; vous avez commis un délit ; ne recommencez plus".
C'était une juste application de la loi à une espèce particulière.