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Fait de société (page 3)

Sujet de discussion : Fait de société
  • yoomy Membre suprême
    yoomy
    • 16 octobre 2013 à 18:50
    Pourquoi donc ?
  • theo81500 Membre élite
    theo81500
    • 16 octobre 2013 à 18:57
    Fеsséе ou coups, c'est une atteinte portée à l'intégrité physique d'une personne. Mais comme il s'agit d'un enfant qui s'est montré 2-3 fois insolent (la belle affaire !), on va laisser couler. Enfin, chacun a son échelle de valeur :). Si pour vous, ça n'est pas grave d'user de la violence comme seule réponse à un gosse qui ne voulait pas dire bonjour à son père, c'est cool !
    c'est différent ce que tu as ajouté sur le message.
    comme j'ai dit au début dans cette histoire il faudrait en savoir plus pour parler de ce cas.
  • mahouarn Membre suprême
    mahouarn
    • 16 octobre 2013 à 19:50
    Pourquoi donc ?

    Sais pas tu me fait l'effet d'être ce que l on appelles 'un sale gamin ' ou petite peste
    Fеsséе ou coups, c'est une atteinte portée à l'intégrité physique d'une personne. Mais comme il s'agit d'un enfant qui s'est montré 2-3 fois insolent (la belle affaire

    faut pas confondre ('fеsséеs et coups) quand a l 'integrité cela me fait rire
    integrite mon сul oui vexation je préferes et cela ne peu leur faire que du bien
  • yggdrasil Membre élite
    yggdrasil
    • 16 octobre 2013 à 20:25
    Je crois qu'il faut se mettre dans la tête que donner une fеsséе, c'est donner des coups. Par ailleurs, la fеsséе est humiliante pour un enfant. J'ai un peu de mal à comprendre en quoi user de violence et de rabaissement ne peut faire que du bien...

    J'ai l'impression que de toute façon, nous ne nous entendrons pas sur ce sujet. Nous fonctionnons selon des modèles d'éducation extrêmement différents.
  • metal Membre émérite
    metal
    • 16 octobre 2013 à 20:56
    Bonsoir, j'ai relu tous les posts, et je trouve très excessif le terme de violence pour une fеsséе.
    Je ne parlerais pas de ce cas particulier survenu et condamné, car je n'y étais pas et on dit bien ce que l'on veut, surtout les amateurs de sensationnel.
    Je parle d'un façon générale.
    Pour ma part il m'est arrivé de donner une fеsséе Ԛ пu à un des neveux (9ans) de mon ex, que nous avions en charge pendant 15 j et qui nous empêchais de dormir chaque nuit, nous l'avions eu en vacances auparavant pendant plusieurs années.
    Cette fois là il a été une peste, après cette fеsséе à 2h du mat je l'ai recouché, il m'a dit, "je ne recommencerais plus, promis" et ça été finis, par contre les parents ont été informé dès le lendemain, ils ont trouvés normal bien qu'eux ne l'avaient jamais fait.
    Le mois suivant c'était son père et sa belle mère qui l'ont eu en garde, il leur à gâché leurs vacances de la même façon qu'a nous.
    Ils n'ont pas osé donner une fеsséе, et du coup leur mois ensembles à été un enfer, ils ne l'ont jamais repris en vacances.
    La mère à eu la garde, pont final, c'est nul.
    Un gosse gentil adorable еп mапԛuе de repères et d'autorité.
    Les gosses enfants rois, la plaie des générations à venir
  • sergeclimax69007 Membre suprême
    sergeclimax69007
    • 16 octobre 2013 à 21:43
    --- Yggdrasil a été le seul à s'intéresser à la matérialité du jugement condamnant un père pour une fеsséе, à donner des détails sur la violence de cette fеsséе (qui aura empêché l'enfant de s'asseoir), sur l'ехhіЬіtіоп publique de son derrière (ехhіЬіtіоп qui manifestement constitue une humiliation), sur le fait que nous sommes loin dans ce cas d'une fеsséе dite "mesurée".

    Serait-il possible de prendre en compte ce qu'il nous rapporte ?

    Yggdrasil, par ailleurs, nous dit ce que permet la loi, en cette matière de la fеsséе : personne, jusqu'ici, ne semble désireux de s'interroger là-dessus.

    Je sais bien que nous sommes dans la section "défouloir", mais s'il s'agit simplement de déverser sa bile sur la prétendue dictature qui guetterait l'intimité des familles, et de déplorer que les châtiments corporels ne soient plus la seule réponse à envisager, comme si nous étions avec l'enfant face à un délinquant invétéré et comme si nous étions dans l'heureux temps où l'on pouvait rouer en place publique, pendre, décapiter, il y a des limites à la mauvaise foi.

    Lorsque des parents, pour asseoir leur autorité, ont recours à la violence, ils enfreignent les limites corporels de leur enfant, et renoncent à faire appel à sa raison, c'est-à-dire aussi à son affection ou à ses sentiments belliqueux envers ses parents ; la fеsséе met là-dessus un couvercle, et c'est tout.

    Laissez-moi vous raconter une histoire.

    Un jour, j'étais en Zone d’Éducation Prioritaire, avec des élèves pas faciles, j'ai remis dans le rang avant de monter dans les étages du collège un élève simplement en posant la mains sur son épaule et en le repoussant dans le rang sans le jeter par terre, l'élève a littéralement explosé et m'a insulté et traité de tous les noms, j'avais ajouté à la violence quotidienne de sa vie un élément de trop, et il a fallu un surveillant costaud pour le raisonner, je suis sûr que cet élève a exprimé envers moi ce qu'il n'a pas pu exprimer envers des parents qui le cognaient. Alors, bien sûr, nous en avons reparlé avec une Conseillère Principale d’Éducation, entre six yeux, d'abord pour lui dire que je n'avais pas l'intention de le bousculer, mais ça m'a donné à penser.

    Depuis ce jour-là, je me pose des questions sur la validité des violences physiques, en matière d'éducation.

    En tant qu'enseignant, je suis heureux que nous n'ayons pas le droit de porter la main sur les élèves pour des fеsséеs et des gifles, sinon cela introduirait un élément de sauvagerie dans les rapports humains, et cela ne manquerait pas de créer une surenchère de violence physique, qui ferait des collèges et des lycées des lieux plus dangereux qu'ils ne sont pour les professeurs.
  • remi0002 Membre expérimenté
    remi0002
    • 16 octobre 2013 à 22:43

    Parce que donner une fеsséе ce n'est pas frapper ?
    bien sur que non, comme parler ça n'est pas crier ou chanter ça n'est pas rapper
  • simplegard Membre élite
    simplegard
    • 16 octobre 2013 à 23:50

    bien sur que non, comme parler ça n'est pas crier ou chanter ça n'est pas rapper
    Tout comme vieillir n'est pas se bonifier...
    C'est ton propre topic et ton argumentaire et dirons-nous plutôt limité, un poil absurde...
    Etre partisan de la violence gratuite sur un enfant est petit, immature, inconscient, cela fait preuve d'un manque de pédagogie, d'un manque de tact et d'intelligence, c'est la preuve d'une faiblesse et d'une démission parentale.
    Encore un enfant qui est pris entre 2 feux et qui subit les règlements de comptes et les humeurs de ses parents qui n'ont d'adulte que l'âge, quand on en arrive là c'est qu'en аvаl le travail n'a pas été fait, et c'est aux parents de se poser les bonnes questions, pas à l'enfant de souffrir.
    Alors on plonge dans la facilité, on tape comme un gros naze...
    Il y a énormément de parents qui devraient aller au coin quelques heures pour y réfléchir.

    Je rejoins climax et les autres antis violence.
  • yggdrasil Membre élite
    yggdrasil
    • 17 octobre 2013 à 06:50

    Un jour, j'étais en Zone d’Éducation Prioritaire, avec des élèves pas faciles, j'ai remis dans le rang avant de monter dans les étages du collège un élève simplement en posant la mains sur son épaule et en le repoussant dans le rang sans le jeter par terre, l'élève a littéralement explosé et m'a insulté et traité de tous les noms, j'avais ajouté à la violence quotidienne de sa vie un élément de trop, et il a fallu un surveillant costaud pour le raisonner, je suis sûr que cet élève a exprimé envers moi ce qu'il n'a pas pu exprimer envers des parents qui le cognaient. Alors, bien sûr, nous en avons reparlé avec une Conseillère Principale d’Éducation, entre six yeux, d'abord pour lui dire que je n'avais pas l'intention de le bousculer, mais ça m'a donné à penser.

    Depuis ce jour-là, je me pose des questions sur la validité des violences physiques, en matière d'éducation.

    Je pense que tu as parfaitement analysé la situation. Une des raisons (une parmi bien d'autres, entendons-nous) pour lesquelles ces enfants se rebellent à ce point lorsqu'ils se trouvent dans le giron de l’Éducation nationale tient en une explication simple. Ils savent qu'ils ne seront pas frappés à l'école, tandis qu'ils ne peuvent s'élever contre l'injustice de certains châtiments pseudo-éducatifs infligés dans le cadre familial. Sous l'autorité de leurs parents, toute protestation engendrerait une surenchère dans la violence.

    L'un des problèmes principaux de la fеsséе est que cette catégorie de "correction" associe le respect de la règle à la crainte des coups et de l'humiliation, et non pas à la compréhension du bienfondé de l'interdit. Ainsi, dès lors qu'un enfant ne risque plus le châtiment, il ne voit plus l'intérêt de respecter la règle. Les familles laxistes autant que les familles violentes (car la fеsséе est l'exercice d'une violence que l'on dit légitimée par l'autorité) ont donc leur part de responsabilité dans les problèmes comportementaux des enfants.

    Que l'on ne se fourvoie pas sur le sens de mes propos. Je ne rédige pas un plaidoyer pour le sacre de l'enfant roi, comme certains semblent le croire à tort. Ce n'est pas parce qu'on ne frappe pas un enfant, qu'on ne peut lui inculquer un cadre de vie sain et des règles strictes, qu'il doit respecter sans sourciller.

    La véritable autorité est détenue par celui qui a le pouvoir de se faire obéir sans menace ni contrainte physique, car ses règles et sa parole sont considérées comme justes et légitimes.
  • remi0002 Membre expérimenté
    remi0002
    • 17 octobre 2013 à 09:59

    bien sur que non, comme parler ça n'est pas crier ou chanter ça n'est pas rapper
    Tout comme vieillir n'est pas se bonifier...

    tu es le parfait exemple de cette maxime

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