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/!\ Femme = danger /!\ (page 3) - Le "Blabla" bar

Sujet de discussion : /!\ Femme = danger /!\
  • draсопis Légende urbaine
    draсопis
    • 28 février 2015 à 21:01
    En effet cette pratique barbare, d'un autre temps, qui a vu mourir nombre de jeunes garçons est, fort heureusement, révolue.

    Après vérification, Pegasus, il semblerait que non, (pas de décès constaté consécutif à l'opération qui était bénigne), les souffrances étaient davantage d'ordre psychologique à l'âge adulte.

    L'opération elle-même est mal connue. Un Traité des eunuques publié par Charles Ancillon en 1707 décrit plusieurs méthodes : une castration vraie ou une section du cordon sрегmatique. L'enfant, généralement âgé de 6 à 8 ans6, est le plus souvent endormi à l'aide d'un somnifère (on utilisait souvent de l'opium) pendant l'opération, puis plongé dans un bain très сhаuԁ qui conduit les tеstісulеs à se flétrir puis disparaître quand ils n'ont pas été coupés. En aucun cas on ne procède à une ablation du рéпіs. Aucun décès n'est signalé suite à l'opération, ce qui n'implique pas qu'il n'y en ait pas eu, mais laisse penser que le taux de décès restait dans la norme de l'époque7. Dans l'ensemble, l'opération semble relativement bénigne : à la fin du XVIIe siècle, un chirurgien spécialisé estime à 13 jours le temps nécessaire à l'opération et à la convalescence8. On a connaissance d'opérations ratées : un jeune chanteur soprano de Saint-Jean-de-Latran n'est castré que d'un côté et sa voix mue quand il atteint 13 ans7.

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Castrat
  • pegase49 Légende urbaine
    pegase49
    • 1 mars 2015 à 03:03
    Je suis très dubitatif Draconis, la chirurgie a cette époque, même bénigne, était risquée vu la méconnaissance des microbes transmis par une mauvaise hygiène du matériel médical, l'article que tu cites "parle" au conditionnel.

    Mais là on parle de la conséquence immédiate de l'opération.

    Le résultat escompté suite a l'opération n'était pas toujours au rendez-vous et, comme tu l'as souligné, ces enfants devenus adultes ne devenaient pas castrats mais en plus le sacrifice auquel ils ont été victimes n'avait plus aucun sens, double sentence.

    Le suicide restait leur seul issue dans un monde qui ne leur offrait même plus le droit de se marier et de fonder une famille.
  • draсопis Légende urbaine
    draсопis
    • 1 mars 2015 à 04:00
    J'admets que la vie de ces individus que l'on a mutilé, qu'ils aient ou non atteint le sommet de leur art, devait être compliquée, ce qui est très bien démontré dans le film. (Superbe film d'ailleurs que je regarderais volontiers, à nouveau) Accéder à la gloire d'un côté, être admiré par les femmes et n'être au final qu'une moitié d'homme, la frustration devait être considérable...

    Et que penser des parents qui prenaient l'initiative de stériliser leur fils, de sacrifier l'un de ceux chargé naturellement de perpétuer leur lignée pour la beauté du chant ?
  • textoo Légende urbaine
    textoo
    • 1 mars 2015 à 11:20
    Bonjour Drac,

    Quelle affreuse histoire, visiblement il s'agirait d'un trafic d'organe, après, sur quelle critère sélectionnent-ils leur client ?



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