En effet cette pratique barbare, d'un autre temps, qui a vu mourir nombre de jeunes garçons est, fort heureusement, révolue.
Après vérification, Pegasus, il semblerait que non, (pas de décès constaté consécutif à l'opération qui était bénigne), les souffrances étaient davantage d'ordre psychologique à l'âge adulte.
L'opération elle-même est mal connue. Un Traité des eunuques publié par Charles Ancillon en 1707 décrit plusieurs méthodes : une castration vraie ou une section du cordon sрегmatique. L'enfant, généralement âgé de 6 à 8 ans6, est le plus souvent endormi à l'aide d'un somnifère (on utilisait souvent de l'opium) pendant l'opération, puis plongé dans un bain très сhаuԁ qui conduit les tеstісulеs à se flétrir puis disparaître quand ils n'ont pas été coupés. En aucun cas on ne procède à une ablation du рéпіs. Aucun décès n'est signalé suite à l'opération, ce qui n'implique pas qu'il n'y en ait pas eu, mais laisse penser que le taux de décès restait dans la norme de l'époque7. Dans l'ensemble, l'opération semble relativement bénigne : à la fin du XVIIe siècle, un chirurgien spécialisé estime à 13 jours le temps nécessaire à l'opération et à la convalescence8. On a connaissance d'opérations ratées : un jeune chanteur soprano de Saint-Jean-de-Latran n'est castré que d'un côté et sa voix mue quand il atteint 13 ans7.http://fr.wikipedia.org/wiki/Castrat