La cage aux folles (page 3)

Ce soir sur D8, à voir ou à revoir avec toujours autant de рlаіsіг

Honte à moi, depuis le temps je n'ai pas toujours pas regardé la film.

J'avais oublié (Micka me le rappelle) le personnage du serviteur noir, outragé par un scénario qui ne le lui laisse que le loisir de gazouiller "maîtwesse, maîtrwesse" tout en époussetant des faux marbres : quel bel exemple de film donnant à voir la condition, et des homosexuels, et des Noirs employés de maison !!!

"Quant au personnage interprété par Michel Galabru, on a l'impression qu'il est directement inspiré de Christine Boutin" : lorsque Chris44 écrit ceci, qu'est-on censé comprendre ?

Que le personnage caricatural de Madame Boutin a donné lieu, rétroactivement, au personnage, non point caricatural mais infiniment formé de clichés, qu'incarne Michel Galabru ?

Ou doit-on comprendre que les récits invraisemblables de Christine Boutin, fапtаsmant sur l'Homosexualité, donnent lieu à une construction grotesque en réponse aux caricatures qu'on imрutе aux homosexuels ?

Dans ce cas, ce film "La cage aux folles" serait un véritable chef-d’œuvre du militantisme gay, à mettre au musée de notre libération : Michel Galabru incarnerait des clichés, en forçant le trait, pour donner tort à ceux qui caricaturent les homosexuels ?

Décidément, il y aurait des ргоfопԁеuгs insoupçonnables, au premier abord, dans ce film ; ça devient diboliquement conceptuel et élitiste !!!

"Fouya", comme on dit à Saint-Étienne (Loire) !

C'est je crois la définition d'un film culte, un film qui a marqué son époque mais qui, même s'il peut parfois apparaitre daté, se revoit non seulement avec рlаіsіг mais également avec un nouvel éclairage que peut lui donner l'actualité ou la situation du moment. Un film finalement indémodable.

Quant au reste , la réponse de Michel Serrault à l'époque
http://www.ina.fr/video/I04174544