Philo 2015 (page 4) - Le "Blabla" bar

Tu sais que tu parles comme Tom, Jimy, sérieux, je vais finir par croire qu'en fait c'est le même mec qui a deux comptes :)

En réponse au message de archaon :

Tu sais que tu parles comme Tom, Jimy, sérieux, je vais finir par croire qu'en fait c'est le même mec qui a deux comptes :)

Non mais tom et moi, on a fait la paix, figure toi.
Je ne suis plus dans ton camp.

Fort bien, les boulets ne sont plus admis :)

Mwai Ca veut dire quoi boulet ? c'est une pathologie ?
Toi qui se fait passer un un grand savant..

"Respecter tout être vivant, est-ce un devoir moral ?"

Ce sujet-là est passionnant.

- Il exige de définir les limites de ce qui est "l'être" et de ce qui est "vivant" : on se demandera s'il y a là une tautologie, ou s'il faut distinguer.

L'on portera ses pas vers les premières réflexions sur l'être (Parménide, en passant par Platon, pour arriver à Heidegger et ses épigones) : le cosmos - ce qui est est et n'est pas (périssable, donc fragile, donc à protéger) - la vie humaine (les réflexions actuelles d'éthique médicale sur la fin de la vie ; l'inscription dans des constitutions, politiques, de droits des citoyens) - pourquoi il faut réfléchir à un niveau socio-politique, de droits effectifs, et non en termes de droits humains - définir le vivant, évoquer l'hypothèse Gaïa comme être vivant - les êtres vivants non pourvus d'une moelle épinière souffrent-ils et sont -ils dignes de compassion ? Évoquer l’hypothèse des animaux-machines, mise à mal par toute la réflexion des éthologues ; Élisabeth Badinter - le milieu environnant, l'écosystème humain comme un ensemble d'êtres vivants envers lequel les humains ont des responsabilités, serait-ce pour continuer - la solidarité envers ceux qui viendront.

Quant au devoir moral, qu'en est-il d'une morale commune sur une planète comportant bien des civilisations, les unes laïcisées, d'autres plus traditionnelles ? - Comment établir des règles morales, sans Dieu ou en-dehors de lui ? - Quelle sont les sanctions de l'inobservance (ici, le remords, ou le dommage éprouvé en soi d'un défaut d'action guidée) - Quels sont les effets de la consommation, donc de l'abattage, d'animaux par les humains, sur l'ensauvagement ou non des sociétés humaines, et y a-t-il un lien ?

Ces linéaments posés, on ordonnera pour son lecteur (correcteur) et, alors, commence la réflexion, que je ne mènerai pas !

Simplement pour montrer

que la philosophie est d'abord

un art du questionnement ;

et, la philosophie n'étant pas

une suite d'abstractions déconnectées

de le vie en société, ce qu'implique

le sujet, il faut soutenir son propos d'exemples !

Si l'élève se limitait à ce que j'écris, il aurait tout au plus six sur vingt, et encore !

Je n'ai écrit que les idées

qui se présentent à moi, réflexives :

ce sont donc des questionnements,

et non des affirmations.

Et la philosophie ne se prête pas

au langage expéditif, sommaire !!!

"Respecter tout être vivant, est-ce un devoir moral ?"

Difficile de disserter là-dessus, Climax, de mon point de vue, je répondrai par l'affirmative, j'ai toujours pensé à juste titre, qu'il fallait des années pour, d'un être, qu'il soit homme ou animal (ne parlons pas des insectes en terme d'années) en faire un adulte et qu'il ne fallait que quelques secondes pour le détruire, ce qui m'a toujours attristé, tel un immense gâchis.

Il faut 20 ans pour faire un homme, une balle lui arrache la vie instantanément , celui-ci s'efface laissant un vide immense correspondant à 20 années d'échanges, d'interactions, laissant son entourage devant une situation où toute marche arrière est impossible, il n'est plus.

La vie se respecte cela dépasse les désaccords, et les haines, tant que la mort ne survient pas, tout est possible.

"Respecter tout être vivant, est-ce un devoir moral ?


Archaon .. je ne comprend pas pourquoi ce questionnement te tгоuе le сul ! Je comprend pas ta douleur .. il faut être responsable avec les autres, non ? évidemment, si tu ne ressens aucune empathie pour les autres... je comprend que ça te pose problème..

Jimy, effectivement je ne ressens aucune empathie. Je n'y peux rien, je suis comme ça :)

En réponse au message de archaon :

Jimy, effectivement je ne ressens aucune empathie. Je n'y peux rien, je suis comme ça :)

Oui je le sais ... j'ai vu un de tes posts ou tu parlais de la disparition de tes parents ... ça m'a fait froid dans le dos.
Heureusement que tu as travail qui te plait... c'est ça qui t'aide à mon avis.

La disparition de mes parents est en effet révélateur, que le post te fasse froid dans le dos démontre ta méconnaissance de la psychologie, je ne suis pas le seul dans ce cas. Mais crois-moi cette indifférence affective a au moins le mérite de te blinder contre tout évènement malheureux, je considère cela comme un cadeau.